Avalanches : plus de morts que lors des deux hivers précédents

Je ne savais pas que l’on était, en moyenne, dans ces proportions-là. Un tiers station / 2 tiers rando

Pourtant les pentes hors-piste potentiellement craignos que l’on atteint en remontée mécanique sont bien plus tracées.

Ainsi une pente régulièrement ridée serait-elle moins dangereuse?
C’est ce que j’ai entendu dire, mais je n’ai jamais trop étudié la chose.

Fais tu du ski ou surf de rando ?
Car on dirait que tu ne connais que la neige en station.

Non, c’est une erreur de le croire.

Ce n’est pas forcément la tempête, regarde le week-end dernier, risque 3 généralisé, mais en versants Est et Sud ça glissait dans tous les sens et dès l’aube, c’était plus du 4 que du 3. Et le temps était magnifique (Haute-Tarentaise, Beaufortain)

Apparemment d’après un gars qui faisait partie de l’équipe sécurité du Derby, un sérac qui serait tombé, enfin je pense qu’ils ont du bien se faire peur vu ce qui arrive!

Pour la vidéo qui a bien tourné, tu parles de celle de Bimboes? YouTube

Oui, celle la même

Concernant les dragonnes, il existe des bâtons avec des dragonnes qui s’ouvrent quand on tire vers le haut : https://eu.blackdiamondequipment.com/fr_FR/ski-batons/traverse-pro-BD111559_cfg.html

Oui mais sans que ce soit un facteur à prendre en compte dans la prise de décision.

Non.
C’est pas parce que les précédents ont eu de la chance que tu en auras aussi.

Tu confonds 2 choses :

  • Le « damage » d’une pente par le passage régulier de nombreux skieurs.
  • Celui de traces que tu peux voir dans une pente où tu hésites à t’engager et qui peuvent te laisser croire que puisque d’autres sont passés c’est que c’est bon.

Perso, en bord de piste comme ça, pente pas énorme, et des centaines de traces, j’aurais eu aucune hésitation à m’y engager…

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Ça ne contredit pas @J2LH. D’ailleurs Werner Munter lui-même le dit : «de nombreux passages aident généralement à la cohésion et diminuent le risque».

Le point clef est que risque diminué ≠ risque nul, et qu’un exemple n’a pas valeur de généralité.
Tu remarqueras d’ailleurs que J2LH est prudent dans ces propos.

Alors là !
Sauf si le coin est réputé pour partir, je me serais fais prendre.
C’est ou?

sais pas… en suisse je crois… Cette image est mythique pour moi.

perso, sur un forum, je pense qu’il vaut mieux être hyper prudent dans ses propos sur ce genre de sujet.

+1

Tu remarqueras que J2LH à précisé : «sans que ce soit un facteur à prendre en compte dans la prise de décision».

Parce que à ce niveau là, on doit pouvoir trouver des photos d’avalanches parties par risque 2, voir risque 1 (≠ risque 0 !). Dans tous les cas, le risque est plus faible, cela ne veut pas dire qu’il est nul.

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j’avais remarqué évidemment. A titre personnel, je trouve que cette précaution « oratoire » n’est pas forcément suffisamment claire pour tout le monde…

Je me souviens d’un témoignage oral d’une personne qui disait que toute une face était parti au 2er virage sous ses skis (après qu’il l’ait parcouru à la montée), alors qu’il avait le sentiment d’être sur une neige de printemps bien transformé.
Idem avec un guide qui a eu la même chose ds un couloir.

Est-ce que ds certains ca, avec la transformation de la partie superficielle sous l’effet du soleil certaines neiges ne perdraient pas en cohésion globale de l’ensemble ?

bonjour,

je ne suis pas un spécialiste de la neige, mais si je me permets de faire un parallèle avec le domaine des mélanges granulaires minéraux dans lesquels je « baigne » tous les jours, je pense que :
il y a probablement de nombreuses configurations où le passage d’un ou plusieurs skieurs ne va pas avoir d’effet tangible en profondeur. C’est à dire que le tassement va s’effectuer quasi essentiellement près de la surface (pas loin des semelles des skis) et donc que ça va modifier la cohésion de cette surface (de la plaque en son sein) mais , surtout si l’interface « plaque »/couche de fond est profond, ça n’aura que peu d’effet sur celui-ci parce que plus on descend, plus les contraintes liées au passage des skieurs sont dispersées sur des surfaces importantes et absorbées par les « frottements » entre les cristaux de neige de la partie supérieure de la plaque. Ça dépend évidemment aussi des conditions de gel/dégel … mais je suis persuadé que dans nombre de cas, le danger latent n’est pas vraiment modifié par le passage de skieurs (comme la photo le montre). Mais c’est juste mon interprétation …

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Pfiou incroyable cette photo !

Le plus fou, c’est qu’on a l’impression d’être loin des 30 degrés de pente !

Pourtant c’est surement à près 35°.