Posté en tant qu’invité par L’ours:
gros moërell a écrit:
Désolé mais je ne peux pas être d’accord avec toi l’ours. C’est
avec ce type de raisonnement qu’on part dans n’importe quelles
conditions puisque de toutes façons le risque est là et on n’y
peut rien…
J’ai pas dit qu’il fallait partir dans n’importe quelles conditions. Et est ce que connaitre le niveau de risque sur l’échelle européenne c’est connaitre les conditions ?
D’ailleurs à ce propos, je crois que tout le monde a déjà skié par risque 5.
D’accord, le risque zéro n’existe pas, mais quand on a dit ça
on n’a rien dit. Il existe des moyens de limiter le risque.
Ca dépend comment on voit le risque. Le risque est une combinaison entre différents facteurs dont la probabilité de déclenchement ou d’occurence, le niveau des participants (Cf message de JD), la couverture GSM de la zone, les conditions météo (pour un accès hélico)…
Tu peux limiter le risque, comme je le disais dans mon premier post, en limitant le nombre de personnes emportées en cas de coulée, en choisissant les endroits ou tu skies pour une course donnée (bien souvent en t’écartant de la sacrocainte trace), ou même en ne skiant plus du tout.
Par exemple, on sait qu’après de grosses chutes ou des vents
importants y’a des endroits où il ne vaut mieux pas aller;
qu’en cas de grosses accumuilations, vaut mieux pas être
dessous; qu’il vaut mieux monter sur une arête que couper les
pentes; que les gobelets ça pue, que les boules qui se
détachent encore plus, enfin bref on sait plein de choses même
si ce n’est pas une garantie à 100%.
Et les types qui ne se font pas prendre, il y a une part de
chance mais souvent aussi ce sont des types prudents et qui
savent analyser la situation.
Alors comment expliques tu que tant de bons skieurs prudents, tant de guides ou d’amateurs se fassent soit emporter soit tuer ? Sont ils tous imprudents ou incompétents pour analyser la situation ???