Avalanche et stabilité du manteau neigeux

Quand on ne sait pas on peut croire.

Pour ma part je prie toujours au départ de la course.

Le problème est qu’on est bien loin de savoir mesurer les facteurs de déclenchement, personne ne peut savoir si le risque est de 50%, 2% ou 0,1% donc ce n’est pas simple.
Je pense cependant qu’on sait maintenant repérer quasiment à coup sûr les principaux facteurs de risque qui sont maintenant connus (valeur d’inclinaison de la pente, signes d’accumulation par le vent, avalanches récentes dans des pentes similaires, etc…) et qu’un seul de ces facteurs doit alerter et on diminue ainsi nettement le risque.

Posté en tant qu’invité par huhuhu:

[quote=« Bubu, id: 1110951, post:98, topic:106379 »]OK, si la pente est partie 2 fois sur 100, tu va donc pouvoir donner une probabilité : 2% de chance que la pente parte.
Si ensuite tu refais la même expérience, c’est à dire que le skieur descend à nouveau 100 fois la même pente, et bien on aura aussi 2 départs sur 100, ou plutôt une valeur entre 0 et 4 par exemple. Mais pas 50 ou 80, ça c’est garanti.
Tu peux donc bien prévoir qqch : cette expérience donne un résultat proche de 2%.
Ensuite si tu souhaites descendre 1 fois la pente, tu sais qu’il y a 2% de risque qu’elle parte.
Et bien il suffit de faire ce type d’expérience pour plein de conditions différentes, permettant d’avoir une valeur de risque pour chacune des conditions, et de ne descendre que les pentes dont les conditions donnent un risque inférieur au risque acceptable. C’est quand même simple, non ?[/quote]
expliqué comme ça c’est effectivement tout simple!! donc demain je vais aller faire 100 fois la belle pente NO sous la tête de l’Aulp ,si elle part 2 fois yavait 2% de risk, si elle part 50 fois yavait 50% de risk et si elle part 100 fois yavait 100% de risque… j’ai juste là?
vend ta méthode à l’ifmga ou au sngm!!c’est ce qui leur manquait!!

Edit modération: Il n’est pas permis de changer de pseudo dans une même discussion pour faire croire que plusieurs personnes partagent le même avis.

Posté en tant qu’invité par blabla bis:

blablablateur, tu oublie juste que Bubu tient ses stat perso de toutes les descentes mentionnées sur le net pour « la belle pente NO sous la tête de l’Aulp » mentionnés sur le net.
Idem pour bien d’autres pentes :lol: :lol: :lol:

C’est pas pour rien qu’il est un des meilleurs nez pour trouver la bonne peuf.

Edit modération: Il n’est pas permis de changer de pseudo dans une même discussion pour faire croire que plusieurs personnes partagent le même avis.

Posté en tant qu’invité par huhuhu:

[quote=« blabla bis, id: 1110990, post:102, topic:106379 »]:lol: :lol: :lol:

C’est pas pour rien qu’il est un des meilleurs nez pour trouver la bonne peuf.[/quote]
un des meilleurs du monde???
c’est incroyable ça!! j’en suis estomaqué!!
oserai-je abuser de smyleys??

Edit modération: Il n’est pas permis de changer de pseudo dans une même discussion pour faire croire que plusieurs personnes partagent le même avis.

Non, par ce que la première fois tu skies une pente vierge, la deuxième fois une pente avec 1 trace, la troisième fois une pente avec 2 traces, etc : à chaque fois, ce sont des conditions différentes. En plus si tu souhaites répéter fidèlement l’expérience, il faut skier exactement au même endroit et à la même vitesse (donc en fait une seule trace de plus en plus damée). Et en plus à la 100ème descente, la pente sera un certain nombre d’heures plus vieille qu’à la première descente.
Tu peux considérer que les conditions sont les mêmes, mais dans ce cas ça ajoute de l’incertitude, et donc ça augmente le risque mesuré (car quand on utilise le risque issu de cette expérience, on prend toujours le pire cas en tenant compte de l’incertitude).

Posté en tant qu’invité par huhuhu:

[quote=« Bubu, id: 1111001, post:104, topic:106379 »]

Non[/quote]
ben mince alors…je croyais que j’avais compris
smyley ?allez je me lache… :frowning: :frowning: :frowning:

Edit modération: Il n’est pas permis de changer de pseudo dans une même discussion pour faire croire que plusieurs personnes partagent le même avis.

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

[quote=« Bubu, id: 1110675, post:84, topic:106379 »]

Si tu lances 10 dés, et que sur 20 lancés tu as 3 cas avec 10 six, tu ne commences pas à t’inquiéter si les dés sont pipés ou non ?[/quote]

Bubu, une pente, tu l’analyses et tu la descends UNE FOIS, pas 20 fois… (d’où l’analogie avec UN lancé de dés, pas 20…). Un peu de bon sens, que diable. Faut pas confondre probabilité (risque) et statistiques.

[quote=« Bubu, id: 1110879, post:93, topic:106379 »]

Ca n’est pas possible. Le « risque » réel, c’est le résultat de l’expérience « je descend la pente », et le résultat prend nécessairement une des 2 valeurs possibles: : « une plaque est partie » ou « aucune plaque n’est partie ».[/quote]

Ben non. Un risque, c’est rien d’autre qu’une probabilité, la probabilité qu’un événement arrive et auquel on donne une connotation négative.
Si on savait quantifier cette probabilité (et, à titre perso, j’en suis fort incapable), elle aurait une valeur entre 0 et 1 (ou 0 et 100% pour les amateurs de %).
Si tu ne comprends pas les différences entre probabilités (risque), évènements (résultat de l’expérience) et statistiques (l’analyse a posteriori de n évènements), pour te paraphraser, « c’est pas gagné »…

Posté en tant qu’invité par huhuhu:

[quote=« Carduelis carduelis, id: 1111042, post:106, topic:106379 »]…Bubu, Un peu de bon sens, que diable. …
…Si tu ne comprends pas les différences entre probabilités (risque), évènements (résultat de l’expérience) et statistiques (l’analyse a posteriori de n évènements), pour te paraphraser, « c’est pas gagné »…[/quote]
teu teu teu …n’oublies pas que bubu est un des meilleurs pour dénicher des belles pentes!
ci je peux me permettre ,cette citation merite de figurer dans le best off du grand betisier de c2c !!!

Edit modération: Il n’est pas permis de changer de pseudo dans une même discussion pour faire croire que plusieurs personnes partagent le même avis.

J’ai mis « risque » entre guillemets car bien sûr un « risque réel » pour une pente c’est en fait le résultat de l’expérience « je descends la pente », et donc on obtient un évènement et non un risque.
Et comme il ne peut y avoir que 2 évènements possible après une descente, ce n’est pas possible d’avoir un évènement de 5%.
J’ai mis cette explication exprès pour que tu ne me tombes pas dessus, mais non, pffff…

Comment tu fais du ski alors ? Tu ne skies que des pentes < 30° ? Et bien même ça, ça signifie que tu as quantifié la probabilté que la pente parte à une valeur < RA.
Tu es donc bien capable de quantifier cette probabilité !
Relis /viewtopic.php?pid=1380932 : c’est toujours possible d’évaluer un risque.
Tant qu’on n’a pas compris ça, ça ne sert à rien d’aller plus loin, c’est sûr.

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

Quantifier une probabilité, ça veut dire lui donner une valeur numérique… Et ça, on sait pas faire.

Ben si, j’ai donné une méthode ici : /viewtopic.php?pid=1381705
Évidemment en pratique ce sont des variantes de cette méthode, mais le principe est le même.
Et de toute façon, ce qui compte n’est pas de trouver une valeur absolue du risque mais juste de pouvoir comparer avec le RA. Si une méthode donne l’écart par rapport au RA, c’est suffisant, la valeur du risque et le RA peuvent rester inconnus, ce n’est pas gênant (et ça simplifie pas mal le problème).

Pas quantifié mais qualifié, c’est bien différent.

Ta méthode n’est que théorique, elle n’est pas du tout applicable en réalité parce qu’on ne dispose pas de tous les facteurs et qu’on ne peut que qualifier et non quantifier beaucoup des facteurs dont on dispose. Comment prendre en compte par exemple l’observation d’avalanches récentes dans des pentes similaires ? Le raisonnement que l’on fait n’est pas numérique, c’est plutôt un arbre de décision sur des critères simples (voir la méthode que je propose) que le calcul d’un chiffre sur des critères extrêmement nombreux et complexes.

Posté en tant qu’invité par Carduelis carduelis:

[quote=« Bubu, id: 1111071, post:110, topic:106379 »]

Ben si, j’ai donné une méthode ici : /viewtopic.php?pid=1381705[/quote]

Je copie-colle ci-dessous
« OK, si la pente est partie 2 fois sur 100, tu va donc pouvoir donner une probabilité : 2% de chance que la pente parte.
Si ensuite tu refais la même expérience, c’est à dire que le skieur descend à nouveau 100 fois la même pente, et bien on aura aussi 2 départs sur 100, ou plutôt une valeur entre 0 et 4 par exemple. »

et mets en gras ce qui relève de la statistisque et non de la probabilité.
Quand tu auras compris la différence entre les deux (et l’absurdité pratique de ta « méthode » lors d’une rando), on recausera de gestion de risque. Là, c’est pas la peine.

Bonne saison de ski :cool: et fais attention à toi.

Ben oui mais calcule l’erreur que donne la moyenne sur 100 échantillons par rapport à la probabilité, et tu verras que tu ne trompes pas de beaucoup en assimilant les 2…
Enfin bon si tu trouves absurde d’utiliser des stats pour évaluer un risque, je me demande vraiment comment tu peux sortir en montagne enneigée… Comment tu fais pour avoir une précision suffisante permettant d’évaluer un risque < RA ??? A moins que ton RA soit grand, mais bon dans ce cas on ne se fait pas vieux…

Et moi je me demande comment tu peux sortir en montagne sur la base d’une évaluation du risque. Si j’y vais c’est que je n’ai pas repéré de facteur de risque significatifs et que j’ai toutes les raisons de croire que le risque est assez faible pour ne pas pouvoir être évalué même si je sais qu’il n’est pas nul et que multiplié par le nombre de sorties il aboutit à quelques dizaine de décès par saison.

Précision ? Il ne faut pas chercher à être précis puisqu’on ne le peut pas mais prendre une marge sur la base des quelques informations dont on dispose.

Article dans Pour la science n*54
Je cite « Comment la forêt freine les avalanches
Quand une coulée de neige traverse une forêt, son débit est fortement réduit. Des modélisations visant à identifier les paramètres déterminants ouvrent la voie à la conception de systèmes plus efficaces pour limiter les risques liés aux avalanches »

https://www.pourlascience.fr/sd/physique/comment-la-foret-freine-les-avalanches-25120.php?utm_source=email&utm_medium=email&utm_campaign=nl_pls_hebdo_h y’a 148

Planter des arbres ?

Autrefois les villages de montagne avait un « bois sacré », ca.d. un morceaux de forêt que personne ne coupait, dans les pentes au dessus du village, et qui avait pour but de le protéger des coulées.

Ça fait longtemps que RTM a pensé à planter des forêts pour maintenir les sols, limiter les départs d’avalanches. Donc ma remarque était une boutade.
S’il y a problème actuellement je pense que c’est plus du à une urbanisation moins raisonnée qu’à un manque de forêts.