Posté en tant qu’invité par Ivan Bergzoll:
sur la pertinence des mesures locales ton raisonnement « freenours » est extremiste.
En raccourcissant, tu nous dis:
« variabilité dans le manteau neigeux = point A différent de B = ca sert à riend e faire des mesures ».
C’est extrêmement réducteur. En poussant encore je finirais par me demander à quoi servent les balises nivose, à part à choisir entre palmes ou ski.
En réalité, pour avoir fait moi aussi comme Munter (à moindre échelle) des paquets de sondages,
point A et point B ont beaucoup de point communs, ils ont effectivement des différences,
mais pour qui s’en donne la peine, on trouve une cohérence à la variabilité spatiale d’un manteau neigeux.
Le fait de nier ces points communs, c’est se masquer la réalité.
Prends une pelle et gratte à un endroit, puis 25m plus loin, tu va pas trouver 4m de neige et 1,2m à côté
ensuite va gratter à la même altitude, même orientation dans le sommet voisin, tu va pas trouver tout noir ou tout blanc, y aura plein de point commun.
De nombreux travaux (autres que ceux de A.Duclos) ont montré cette variabilité spaciale,
on y trouve des formules (probablement à affiner) donnant :
-la hauteur de neige en un point n fonction d’une hauteur connue, et de la dérivé seconde de la topo, avec correction par (vent/neige mobilisable)
-des histogrammes de variabilité mécanique par type de grain…
Ces travaux laissent espérer qu’ils ne faudrait pas un point de mesure tous les m² pour pouvoir simuler un manteau neigeux sur une pente donnée.
Là ou on est d’accord, c’est de dire que ca va couter des sous pour modéliser et simuler qq chose de pertinant, mais, comme toute « recherche », forcément ca part en investissement à fond perdu.
Ici le jeu en vaut la chandelle.
Là ou j’insiste, probablement très maladroitement et lourdement, c’est que si y a pas de volonté de lancer de telles recherches, on en restera à une situation de MECONNAISSANCE, entrainnant
chaque hiver son lot de DRAMES inévitable dans l’état des connaissances actuelles.