Avalanche d’accidents

Par grosse tempête, une couverture de survie doit ni durer longtemps, ni protéger réellement du vent - ça n’est qu’un rectangle
perso, dans le temps de ma jeunesse, j’utilisais un grand sac poubelle polyane maxi épais, genre 150 lit, avec ou pas une ouverture pour passer juste la tète
pas cher !!

On trouve sur le net un certain nombre d’articles intéressants, écrits par des urgentistes, des pompiers, etc, sur l’utilisation (très souvent mauvaise) des couvertures de survie (celles qui sont légères, bicolores, fragiles et bruyantes !).
Dans la majorité des cas, soit on les utilise mal, soit on ne les utilise pas comme il se doit, en complément de couvertures plus classiques (polaires) ou de vêtements adaptés suffisants, ce qui les rend totalement inefficaces.
Il existe d’autres alternatives, comme décrit ICI.
Ortovox propose depuis longtemps des sacs de bivouac de secours légers, peu volumineux et solides, qui devraient être dans le sac de tout professionnel ou encadrant de sorties en montagne.

B.A.

Un sursac, ça ne pèse pas plus lourd qu’une couverture de survie et ça isole assez bien du vent et des intempéries. Ça ne résout pas le problème du froid au sol mais c’est déjà pas mal !

Bonjour.

Dans le premier de mes bivouac imprévu, c’est justement ce que j’avais, un gros sac poubelle: rien à voir avec les couvertures de survie épaisses (les argentées) en terme de chaleur!! Et comme protection dans la tempête, je doute que cela soit plus solide que la couverture de survie (pas les fines, hein!).
P’tit’ étoile.

Bonjour B.A.

Effectivement, le sac de bivouac de secours léger à l’air pas mal. Mais l’avantage des grosse couvertures de survie (pas les petites bicolores, bien sûr!), c’est leur modularité et usage multiple. Comme je le dit plus haut, j’en ai moi-même déjà eu deux usages différents en situation de bivouac imprévu:
1°) pour s’enrouler dedans en étant vachée sur un sommet pour passer la nuit (en plus, je n’avais pas eu besoin d’enlever les crampons: ils dépassaient simplement de la couverture de survie, ce que je doute pouvoir faire avec un sac de bivouac)
2°) pour recouvrir un trou creusé dans un glacier pour s’abriter.

Donc oui, pour moi, ce type de couverture de survie fait partie du fond de mon sac l’hiver en ski de rando et l’été en alpi depuis une quinzaine d’années déjà.

(J’en ai déjà utilisé également pour des bivouacs prévus, sans tente, car c’est très efficace contre le froid et je suis très frileuse :wink:).

P’tit’ étoile.

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Des échanges ont donc été supprimés pour ces raisons.

Très juste !

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Je ne suis pas trop d’accord…
Car j’ai trouvé intéressante la discussion autour du matériel de survie type couverture ou sac (les couvertures de survie légères, les « vraies », les sacs poubelles, les sacs de bivouac de secours, les bâches…), à utiliser justement dans ces moments où l’on ne peut pas creuser de trou, ou en paroi. … Je me pose toujours cette question en préparant mon sac : « de quoi aurais-je besoin si j’avais à bivouaquer sur place » , et j’avoue que je doute toujours un peu des réponses que je trouve par moi-même.

Il faut juste que les modérateurs fassent leur travail pour éviter les débordements.

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Mieux vaut tard que jamais !
Ca devenait malsain ces supputations !

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Nous vous rappelons que les modérateurs ne lisent pas forcément toutes les discussions, il est donc de la responsabilité de chacun de veiller à ce que les discussions restent décentes en faisant attention à ses propres messages et en signalant toute discussion ou message qui dérape (cliquer sur les […] en bas de chaque message puis sur le drapeau).

Merci

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Moi ces discussions ça me rappelle Cédric Pugin dans l’épisode Bio de Bon Appétit qui après avoir failli empoisonné la bande, sort sa couverture de survie en prétendant que ça remplace le duvet en plus léger… :slight_smile:

Article très détaillé en anglais sur les circonstances de l’accident avec le témoignage de l’un des survivants.

Merci pour ce retour sur ce dramatique accident.
Il avait déjà été évoqué un problème lié à l’utilisation de la cartographie du smartphone.
A rapprocher avec une autre discussion smartphone vs GPS.

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Merci pour ce lien, qui apporte des détails et un récit nouveau…

Apparemment, il ne s’agit plus de GPS gelés, d’écran illisibles à cause du froid, du givre…
Mais plus un problème de batterie HS sur le smartphone du guide, et de la trajectoire estivale enregistrée sur l’Etrex de Piccioli …
Parfois, ça ne tient pas à grand chose…

(LaFauvette) ce n’est pas un récit vraiment nouveau c’est un des tout premier il est juste plus détaillé.
je ne comprends pas cette histoire d’itinéraire d’hiver: pourquoi s’obstiner à le chercher et ne pas passer par celui d’été ?

L’article permet de comprendre le déroulement de la sortie. Le debriefing à la fin est instructif.

Un autre, en italien …

Super l’article d’outside et l’analyse très instructive des biais cognitifs ayant pu conduire à cette situation,
Je rajouterai celui là: https://www.cocoom.com/2017/10/17/biais-cognitifs-perseverance/
Tendance à perséverer dans notre décision initiale malgré les événements…
Peut être que l’Ensa doit enseigner la psychologie comportementale aux futurs guides?

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Certainement !
En aviation, les facteurs humains font partie de l’enseignement pour les brevets de pilote, c’est un peu similaire car les situations extrêmes engendrent du stress qui altère les fonctions cognitives.
Persévérer dans l’erreur est classique, même si des éléments seraient susceptibles de modifier une décision.
C’est aussi pour cette raison que l’on doit s’abstenir de jugements bien assis dans son fauteuil.

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Les posts auxquels tu fais référence ont été supprimés suite à tes pleurnicheries. Alors pas la peine de venir baver et en remettre une couche. On a bien compris ta position !