Avalanche au Mont Blanc du Tacul le 19 août 2006

Posté en tant qu’invité par Mireille:

Merci Boubou de tes messages .
Ils ont remis à l’ordre quelques faiseurs de morale.
Ceux qui s’expriment n’étaient pas là-haut le 19 à 13h15.
Moi non plus. Mais mon fils fait partie des rescapés.
Toute ma famille pense à ces autres familles en deuil dans le Jura
Peux-tu me donner leurs adresses ?
Mes amitiés Mireille
BOUBOU a écrit:

Je suis entierement d’accord quand tu ecris :« bien souvent, on
a de la chance et nos erreurs passent inaperçues des donneurs
de leçon. »…
et oui, c’est bien de prendre C2C comme apprentissage mais pas
comme démolissage…Demain, le 2 jurassien sera enterre…et
cet 2ième ami était un fort de la montagne…Mont Blanc X fois,
tous les sommets du valais…et encore le Népal…
Ce n’etais pas un débutant mais savait à 100% les risques qu’il
courait…Bravo à toi D…on ne t’oublira pas et encore moin
lors de notre prochaine ascencion au Mont Blanc…
et oui toujours plus haut et plus loin était ta devise…
a bientot sur ce Mont Blanc…mes 2 amis…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Emilie:

Je commencerais par remercier toutes les personnes qui ont des pensées pures et saines à l’égard des familles des défunts et à l’égart des blessés vers qui je tourne mes pensées. Ensuite je remercie de tout coeur l’équipe de secours qui est intervenue samedi pour aider les blessés et retrouver les deux corps. Je sais que leur métier est difficile et que les passionnés de la montagne les mettent en danger en permanence.

Papa avait eu 54 ans le 13/08. La première fois qu’il a fait le Mont Blanc, il devait avoir autour de 15 ans. Autant vous dire qu’entre ces deux âges, il a gravit ce sommet plus d’une cinquantaine de fois ! C’était sa passion. Il est parti deux fois au Népal pour passer les 6000 mètres d’altitude. Autant vous dire qu’il était expérimenté. Vous qui êtes de Chamonix, vous ne seriez pas monter là-bas ce jour-là. Mais vous faites aussi de la montagne et vous n’êtes pas immortels. Combien de grands alpinistes ont été emportés par leur passion ? Combien de grands navigateurs ont été pris par la mer ? La nature est IMPREVISIBLE et est plus forte que nous petits humains arrogants qui tentons de la défier.
Je n’ai jamais entendu de ma vie mon papa critiquer de la sorte les personnes qui par malheur avait été tuées en montagne. Comme vous, il n’était pas parti ces jours-là dans ces pentes où la neige avait emporté tant d’autres personnes. Etait-ce de la chance ou la conscience du risque ? Je ne le sais pas. En tout cas il était suffisamment humble et respectueux des passions de chacun pour ne pas dire qu’ils étaient inconscients. Malgré le mépris que j’ai aujourd’hui pour vous qui critiquer, je vous souhaite de ne jamais être emporté de la sorte, et que vos familles n’auront pas à entendre des jugements pareils.

Concernant l’ARVA, en avoir n’aurait rien changé. Papa et son dernier compagnon de cordée ont été tués par le choc. Papa était très défiguré et presque méconnaissable.

Merci encore une fois à ceux qui comprennent et longue vie à ceux qui critique !

Posté en tant qu’invité par Jean-Louis:

Il n’y a pas 8 blessés mais 3 et sur ces 3 un est encore à l’hopital.

Posté en tant qu’invité par Jean-Louis:

Cela est faux. La déchirure a commencé au dessus des cordées qui étaient plus bas dans la pente… et elle s’est arrêtée quelques mètres avant la dernière cordée de 2 suisses qui sont restés sur place ! Pétrifiés !stef a écrit:

pour infos seul une cordée à fait partir la plaque, les autres
se trouvaient en dessous et ont été fauché par l’avalanche.

Posté en tant qu’invité par julien entressengle:

je ne voit pas de quel voyeurisme tu parle de ma part,j’informe juste!!
et c’est pas moi qui sort des arguments bidons style « non c’est pas ça c’est autre »
alors calme OK

Posté en tant qu’invité par Yvon:

La course prévue initialement les 19 et 20 août au programme du Club de Sierre était l’Arête de Rochefort. Etant donné les conditions météo et les prévisions pour le week-end, notre guide Claude a jugé plus prudent d’y renoncer et de faire une excursion plus facile en un jour – soit le samedi seulement – et nous a laissé le choix entre Le Castor/Zermatt ou Le Mont-Blanc de Tacul/Chamonix.

Nous sommes donc partis très tôt samedi matin afin de prendre une des premières bennes de l’Aiguille du Midi, à 07h00 environ.

Les cordées de notre groupe de sept clubistes (plus le guide Claude) étaient composées de la manière suivante : Claude, Marie-Madeleine et Ottilia ; Maurice, Yvon et Monique ; Sylvain et Pierre.

Depuis l’arrivée du téléphérique, une courte descente permet d’atteindre le Col du Midi, avant de débuter à 08h30 environ l’ascension du Tacul – une progression quelque peu malaisée, à cause de la neige et d’une montée en altitude trop rapide. Claude fait la trace : il est remplacé occasionnellement par le premier d’une cordée de 2 alpinistes Français que nous avons dépassée au début de la montée : celle-ci est pénible, mais aucun membre ne craint l’effort.

Le sommet est atteint à 12h15 : le temps de quelques photos, des félicitations d’usage et d’une tasse de thé, on redescend immédiatement, car les conditions météo, variables, changent rapidement (nuées de brouillard, neige fine/petit grésil, éclaircies passagères, mais absence de vent).

Dans la première heure du retour, la cordée de Claude rattrape les deux Français qui n’étaient pas allés au sommet. L’ordre des cordées au moment de l’accident est donc le suivant : celle de Claude en tête de la descente, puis les deux Français, la cordée de Maurice ensuite, à l’arrière Pierre et Sylvain.

À un moment donné, alors que toutes les cordées sont pratiquement sur une même ligne de niveau, à l’altitude 3’900 – 3’950 m, une plaque à vent se détache à quelques mètres devant la dernière cordée, la fracture se propage rapidement en direction de celle de Claude sur plus de 100 m de largeur, et toute la pente descend jusqu’au Col du Midi (3’530 m). La hauteur de la cassure est estimée entre 30 à 50 cm.

Pierre et Sylvain assistent, impuissants et pétrifiés, à l’événement : les trois cordées devant la leur (deux suisses et la française) sont emportées et disparaissent rapidement de leur vue !

Les deux premières cordées glissent sur 500 m environ alors que la troisième s’arrête après 150 m. Dans leur chute, les cordées franchissent plusieurs barres de séracs de 15 à 25 m de hauteur : toutes les cordées restent pratiquement en surface de l’avalanche.

Au Col du Midi, Claude dégage rapidement Ottilia et Marie-Madeleine. Puis il porte secours aux Français, mais découvre vite qu’ils sont décédés.

Les secours sont alertés par Sylvain (via un ami en Suisse) et par le gardien du Refuge des Cosmiques qui a assisté à l’accident. L’hélicoptère arrive sur les lieux avec les sauveteurs 12 à 15 minutes après l’avalanche. Il emporte Ottilia, Marie-Madeleine et Claude, tous trois blessés.

Plus haut dans la pente, sur leur petite plateforme de neige, les trois alpinistes de la cordée de Maurice sont apparemment indemnes. Ils sont cependant dans une angoisse terrible : entre les cordées, personne ne se voit ni ne s’entend à cause de la pente et la distance, et tout le monde imagine le pire pour les autres.

Tous les participants sont finalement pris en charge par l’hélicoptère et redescendus à Chamonix.

Ottilia souffre d’un léger traumatisme crânien, de cotes et de vertèbres blessées et/ou froissées. Hospitalisée à Sallanches, elle a été transférée le lendemain par hélicoptère à l’hôpital de Sierre. Elle en est sortie avant-hier.

Marie-Madeleine a la cheville droite brisée. Admise à Chamonix, elle a été opérée le lendemain à Sallanches, puis transférée par la route à l’hôpital de Sierre mercredi 23 août. Elle a été opérée à nouveau ce matin à Sion, et restera hospitalisée jusqu’à ce jeudi/vendredi.

Claude s’est cassé une cote dans la chute. Hospitalisé à Chamonix, il a été transporté par hélicoptère à l’hôpital de Sion le soir même. Il est rentré chez lui depuis mardi passé.

Pour Monique, Maurice et Yvon, c’est respectivement quelques tuméfactions, un trou de crampon dans le mollet et un traumatisme thoracique.

Nos remerciements au PGHM : c’est très certainement grâce à leur expérience et à leur professionnalisme dans l’organisation et la conduite des opérations des secours et que nous devons le bonheur d’être aujourd’hui valides.

Nos plus sincères condoléances aux familles des alpinistes français qui n’ont pas eu la même chance que nous, et avec qui nous avons partagé un petit bout de chemin dans la grande montagne.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Yvon:

Etant un des rescapés de l’accident du Mont-Blanc (voir mon post ci-dessous), je suis très choqué de lire sur ce forum des appréciations farfelues quant à l’appréciation du degré de danger de cette avalanche.

En effet, de telles allégations ne peuvent que jeter le doute et la suspicion sur les compétences et l’expérience du Club Alpin de Sierre et celles du guide que nous avons engagé pour cette course.

Sans être un spécialiste des avalanches, l’expérience acquise depuis de nombreuses années lors de cours de formation sur le terrain, de courses d’hiver et de hautes-routes/raids, me fait dire - au vu des circonstances EXACTES du déclenchement de l’avalanche - que le dangerosité ce jour-là et à cet endroit ne devait pas excéder 3 !

Yvon, Club Alpin de Sierre

Posté en tant qu’invité par Alex:

Bonjour Yvon,

  • D’abord merci pour ton témoignage, plein de sincérité.

  • Le risque de plaques est très délicat à prévoir, car c’est un phénomène « à seuil », c’est-à-dire qu’une sollicitation minimale est nécessaire pour la déclencher, et également « chaotique » car un rien peut déclencher la plaque, surcharge d’une personne par exemple.

  • La face Nord du Mont-Blanc-du-Tacul est très propice aux plaques : pentes moyennes de 35° à 45°, ruptures de pentes, zone ventée avec un plateau juste au-dessus au col Maudit, des ascendances remontent même la neige depuis le glacier des Bossons. C’est également un endroit où la trace traverse souvent à flanc sur plusieurs centaines de mètres : c’est un facteur de cisaillement des plaques (on les coupe sur la largeur ce qui leur enlève les ancrages aval). Et enfin altitude de 3500m à 4000m, autant dire des conditions hivernales toute l’année (c’est-à-dire neige non transformée quasiment tout le temps, à part en juillet lors des périodes anticycloniques).

  • C’est donc une face où l’on doit savoir qu’il y a un risque d’avalanche de plaques toute l’année (je l’ai fréquentée une fois). Il faut donc savoir prendre des décisions adaptées : y aller ou pas, renoncer ou pas, faire la trace sans traversée trop longue, s’espacer pour éviter les surcharges et éviter que tout le monde soit emporté, se munir d’ARVA/pelle/sonde, etc.

  • L’absence de traces (due à la météo perturbée et ventée des jours précédents) est un facteur alarmant, surtout si la neige fraîche est épaisse. Dans certains cas, il est possible de déceler un risque de plaques (couche fragile avec une couche « cohérente » posée dessus sans adhérence), mais c’est très rare. La plupart du temps, c’est difficile à savoir. On peut faire un test de bloc glissant (norvégien, etc.) mais ça n’est jamais une mesure très facile à interpréter.

  • En résumé, il est logique de se demander pourquoi une cordée, comportant un guide, se fait prendre dans une avalanche, car on ne trouve pas ça normal, le guide symbolise une certaine sécurité, et on veut qu’il garantisse cette sécurité. Le fait à comprendre, c’est que la montagne comporte des risques pour tout le monde, guide ou pas, et qu’il faut tâcher de les analyser pour minimiser les accidents, en essayant de ne pas juger mais en formant et en informant tout le monde (accompagnateurs et accompagnés) à la prévention et au sauvetage éventuel auquel on peut être confronté. Et ton récit fait avancer les choses, j’espère.

  • Dernier point, le risque 3 ne veut rien dire si ce n’est que c’est un risque global à un massif, signifiant en général que certaines pentes sont avalancheuses et ont des risques de plaques. En général, ça signifie qu’il y a de la neige fraîche ou un redoux, mais le bulletin est souvent plus fin (versants à éviter, heure de pratique, neige à éviter, …) et sortir par risque 3 implique de ne pas sortir n’importe où. Mais un risque 3 au Tacul peut être considéré comme très risqué, car c’est une face très avalancheuse.

Bonne continuation et encore merci,
Alex

Posté en tant qu’invité par Ben:

Je suis un peu impressionné par tout ce que je lis. Avant tout mes pensées vont aux familles de ces personnes parties d’une passion ou semble-t-il tous les dangers n’avaient pas été évalués.

Alors voilà, je vous pose la question à tous en 2 mots: Kiné de profession, Je suis passionné de montagne, skieur depuis de nombreuses années et prudent de nature. Mon épouse et moi-même, sommes assez sportifs et nous rêvons de fêter nos 10 de mariages au sommet du Mont-blanc l’année prochaine. Nous n’avons pas envie que notre aventure puisse se terminer en drame, alors puisqu’il apparait que parmis vous il y a des connaisseurs du sujet, que consseillez-vous à des personnes comme nous.
La montagne est un Goliath puissance 10 et les petits davids que nous sommes, sortons rarement vainqueurs.

Merci de nous conseillers.

Ben

Posté en tant qu’invité par Francois:

Ben a écrit:

Je suis un peu impressionné par tout ce que je lis. Avant tout
mes pensées vont aux familles de ces personnes parties d’une
passion ou semble-t-il tous les dangers n’avaient pas été
évalués.

Alors voilà, je vous pose la question à tous en 2 mots: Kiné de
profession, Je suis passionné de montagne, skieur depuis de
nombreuses années et prudent de nature. Mon épouse et moi-même,
sommes assez sportifs et nous rêvons de fêter nos 10 de
mariages au sommet du Mont-blanc l’année prochaine. Nous
n’avons pas envie que notre aventure puisse se terminer en
drame, alors puisqu’il apparait que parmis vous il y a des
connaisseurs du sujet, que consseillez-vous à des personnes
comme nous.
La montagne est un Goliath puissance 10 et les petits davids
que nous sommes, sortons rarement vainqueurs.

Hola! Faut pas exagérer, tout de même, et tomber dans le catastrophisme!
Au contraire, on sort vainqueur la plupart du temps, heureusement…

Comme conseils, je vous donnerais de faire le Mt Blanc. Renseignez-vous bien sur les conditions, ne suivez pas moutonnièrement n’importe qui, n’hésitez pas à renoncer en cas de doute sur le temps et éventuellement, prenez un guide… et n’oubliez pas, car la fréquentation pourrait facilement le faire oublier, que la pente du Tacul est un sale coin, extrêment dangereux en cas de chute de neige et où il y a des accidents de ce type tous les ans.

Merci de nous conseillers.

Ben

Posté en tant qu’invité par bernard:

Conseils:

  • ne mettez pas les pieds là haut juillet-août et les week end, vous seriez déçu de l’ambiance, du comportement de certaines personnes. Et sur le plan émotion personnel de votre RDV là haut, et intimité, c’est pas la bonne période. Préférez septembre et en semaine.

  • suivant votre course, gouter ou tacul (la traversée est pas mal non plus):
    si c’est par le gouter, la montée à ce refuge se gère comme une course de montagne, donc le matin de bonne heure. ça évite de monter l’après midi, quand les autres commencent à descendre de là haut. Un des points critiques est la traversée du grand couloir. Un qui traverse « vite », un autre qui veille au chute de pierre. Casque OBLIGATOIRE.

  • si c’est par le tacul, préférez une période anticyclonique (rare ce mois d’aout), avec bonne condition de regel la nuit. Le départ des cosmiques est à 2h du matin, donc l’arrivée en haut est entre 7 et 9h du matin. A cette heure, la descente se fait dans de bonnes conditions. Indispensable: connaitre toutes les techniques du cramponnage, la montée du maudit en bon regel, se fait pointe avant, qq fois, la pose d’une broche est nécessaire. Il y a une corde fixe posée dans les 20 derniers mètres.

  • Aller- retour aiguille-mont blanc- aiguille: la descente du maudit peut poser pb, et la technique doit être maitrisée.

Le reste, c’est se renseigner et suivre tous les jours les changements climatiques, et j’ajouterais que connaître les épisodes neigeux de l’été peut apporter bcq de choses. Lire les compte rendu de cahier de course dans le site OHM. C’est une mine de renseignement sur l’état des glaciers.

Posté en tant qu’invité par Ender:

2 conseils :

  • Prendre un guide. Vous profiterez mieux de vos 10 ans.
  • S’acclimater. Obligatoire si vous voulez que ça reste un bon souvenir.

Avec un tel état d’esprit, je veux parler de la conscience du risque et de la prudence, tu mets toutes les chances de ton coté.

Après il y a les risques objectifs, et là…alea jacta est, mais bon faut pas en faire une montagne…

Ps : comme vous avez la forme, je vous conseille la traversée par les 3 monts au départ des Cosmiques. superbe.

Posté en tant qu’invité par babou:

D’accord avec Ender.
Un guide, quelques jours d’aclimatation et le faire si possible par les 3 monts et retour par le goûter.

Mieux, si vous avez quelques jours, partir de chamonix, remonter la vallée blanche (une nuit au requin), puis une nuit aux Cosmiques et enfin les 3 monts. Un super anniversaire si on aime la montagne.

Posté en tant qu’invité par bernard:

Tu peux faire le Buet comme course test, par Vallorcine. 1800m de deniv, et arrivée à 3100m. Si tu coinces pas là, c’est déjà bon signe

Posté en tant qu’invité par BOUBOU:

Un grand merci…a ces 2 personnes qui ont parlé…Ils ont fait taire ces abrevoirs d’histoire à Paris Match…sur la montagne…
Et comme dit Emilie…
long vie a ces gens de la critique…

Posté en tant qu’invité par Tiz:

Je viens de lire tout le forum concernant cet accident. Du bon comme du mauvais.
Ceci est normal quand on n’est pas concerné et que l’on a la critique facile. Que tous ces gens s’abstiennent celà vaudrait mieux. et je leur souhaite jamais de subir la perte d’un être cher soit dans un accident de montagne , soit dans un accident de la mer, soit tout simplement dans un accident de voiture. Qu’ils restent bien au chaud chez eux et encore ils peuvent avoir un accident en tombant dans leurs escaliers …;ou autre.

Par contre merci à tous les autres , qui ont bien remis les choses en place, soit
parce qu’ils étaient concernés par l’accident lui-même, soit parce qu’ils connaissaient les victimes et surtout à toi Emilie qui comme moi faisont partie de la famille de l’une des victimes, et qui le connaissions bien . Donc qui ont souffert de sa disparition et de celle de sont compagnon de cordée. Que Dieu les protège .

Merci à toi aussi Boubou, je pense t’avoir reconnue et à bientôt dans le Jura.

Et Merci à Yvon pour son témoinage, ce dernier nous éclaire sur les circonstances de cette avalanche et nous réconfort sur le fait que nos deux proches ne sont pas morts axfyxiés sous la neige.

Posté en tant qu’invité par queyrie:

Ben a écrit:

Je suis un peu impressionné par tout ce que je lis. Avant tout
mes pensées vont aux familles de ces personnes parties d’une
passion ou semble-t-il tous les dangers n’avaient pas été
évalués.

Alors voilà, je vous pose la question à tous en 2 mots: Kiné de
profession, Je suis passionné de montagne, skieur depuis de
nombreuses années et prudent de nature. Mon épouse et moi-même,
sommes assez sportifs et nous rêvons de fêter nos 10 de
mariages au sommet du Mont-blanc l’année prochaine. Nous
n’avons pas envie que notre aventure puisse se terminer en
drame, alors puisqu’il apparait que parmis vous il y a des
connaisseurs du sujet, que consseillez-vous à des personnes
comme nous.
La montagne est un Goliath puissance 10 et les petits davids
que nous sommes, sortons rarement vainqueurs.

Merci de nous conseillers.

Ben

Je te conseillerais plutôt la Tour Eiffel en traversée (montée par l’escalier, descente par l’ascenseur ou le contraire) et, bien sûr, sans oxygène !

Posté en tant qu’invité par FAIVRE Charlotte:

Salut!Je viens de lire sur un forum à propos de l’avalanche de l’été dernier que tu étais une personne qui connaissait une des deux familles donc j’aimerais bien savoir qui tu ais car je suis la petite soeur de Julien.Et ça m’a fait plaisir ce que tu avais marqué.Merci de me répondre à l’adresse suivante s’il-te-plaît: couetteski@hotmail.fr
Aurevoir en attendant une réponse.
Charlotte FAIVRE

Posté en tant qu’invité par FAIVRE Charlotte:

Bonjour,
Je suis la petite soeur de Julien. J’aimerais savoir qui vous êtes parce que je voulait vous remercier pour ce que vous aviez écrit à propos de Dominique et mon frère. Ca fait du bien que des personnes taisent ceux qui disent n’importe quoi sur la montagne et les familles. Ils ne savent pa de quoi ils parlent.
Merci de me répondre s’il-vous-plaît.
Cordialement,
FAIVRE Charlotte.