Posté en tant qu’invité par Nicolas:
J2LH a écrit:
STP classes ce que je vais écrire dans la catégorie
« enfantillage » plutôt que « discours de Sarko », je préfère 
Tu sais, j’aurais pu mettre Ségo aussi (« la zéroïtude du risque »)… mais là je crois qu’on dévie un peu ;oP. Remplacer
Je me demande sincèrement dans quelle mesure la formule toute
faite qui dit que le risque zéro n’existe pas ne vient pas
justifier des comportements à risque.
Ca peut être un travers tentant, oui…
Ce que je voulais y dire, c’est qu’il ne faut pas complètement confondre « niveau de risque qu’on estime suffisament faible pour être acceptable » et « risque nul ».
En pratique, ça veut dire qu’il faut conserver le matériel de secours (APS, airbag, etc…) et les stratégies qui vont avec (un par un quand ça craint, gestion des abris…), même si on estime ne pas prendre trop de risques, parce que les estimations du risque qu’on peut faire sont toujours entachées d’erreur, et que je ne connais guère de courses faisables en ski de rando où je puisse dire « là ça ne partira jamais » en tout point de la course.
Enfin, évidemment, dans le cas des raquettes où on va aussi bien en terrain 100% plat que sur les pentes, c’est à relativiser! Mais, comme tu l’as relaté, il suffit parfois d’un mauvais bout de talus…
Nous autres skieurs sommes trop attirés par les pentes.