mais cela, c’est après l’accident
le principe, c’est d’abord d’éviter l’accident, non ?
Avalanche à Ceillac (23/02/2016)
Digression : cela me rappelle une conférence de F. Sivardière, ancien directeur de l’ANENA, présentant l’augmentation de la stabilité par poinçonnement du au passage de skieur dans une pente : la pente de Chamechaude citée en exemple. Peu de temps après, un skieur trainé vers les paravalanches. Sans gravité, je crois me souvenir. Ce qui est certain, c’est que la neige est facétieuse, elle aime nous faire mentir. Et d’autre part, une avalanche ne sait pas que celui qui est pris est un expert !
Ceci étant, le coup du poinçonnement, c’est sans doute vrai.
Pour moi tout a de l’intérêt et on en peut pas se contenter de dire qu’un grand groupe est plus dangereux qu’un petit groupe, sinon on fait du malthusianisme… ( moins il y a de monde en montagne, moins il y a de risque d’accident…)
Je me demande d’ailleurs comment Munter a traité ses stats vis à vis du nombre de personne dans le groupe
Statistiquement il est évident qu’un groupe de 10 a plus de chance d’avoir un pépin qu’un groupe de 5.
Mais est-ce ce risque est seulement le double (auquel cas le risque par participant est le même) ou plus du double ?
Après j’ai bien conscience des emmerdements que crée un trop grand groupe = difficulté de tenir des distances, difficulté de communiquer des consignes, problème de tenue d’horaire, etc… (trucs dont doit tenir compte un encadrant compétent dans le choix de sa course)
+1
C’est ce que je disais dans une autre discussion, il ne s’agit pas d’affiner la prévision du risque mais de prendre une marge de sécurité.
Le grand spécialiste qu’était Lapalisse a dit que + il y avait de personnes ds la pente où il y a l’avalanche, + il y avait de risques que plusieurs personnes soient emportées.
Et ce que ces personnes soient ds le même groupe ou non…