Il y avait un brevet. Les chaussures étaient des Nordica.
Au sujet de "La Pierra Menta" et des compétitions de ski-alpinisme
c’est comme pour les autres sports. Les compétiteurs utilisent le haut de gamme, et les gens veulent acheter ça par la suite.
Mais tu peux aussi très bien acheter de l’entrée de gamme, moins cher (et plus lourd).
Décathlon fait des packs ski/fix/peau pour 440 euros (340 euros les skis). Personne oblige à prendre les ZAG bidule truc à 800 euros la paire.
Entre mes 1ers skis y’a 20 ans et actuellement, c’est tout aussi cher. Sauf que maintenant y’a 5 fois plus de choix qu’avant, et les trucs sont à la fois plus légers et plus agréables à skier.
ah bon, moi j’ai eu des dynafit aussi les vertes ! Les nordica c’était plutôt, avec ls silvretta SL non ?
Non des Dynafit, les vertes au départ, le brevet leur appartenait.
Merci des détails !
Je vous trouve un peu radicaux par contre, concernant l’aspect marketing / avancées technologiques. Mr tout le monde n’achète pas les derniers skis à la mode, assortis à la tenue, il prend une paire que le mec du vieux camp lui a conseillé (j’ai un peu choisi comme ça y’a quelques années), et il tombe sur des skis avec une bonne skiabilité, relativement légers, avec de bonnes fix. Et personnellement, à chaque changement de skis, la différence a été radicale. La première fois niveau skiabilité et plaisir à la descente, la deuxième fois niveau poids porté, sans dégrader la qualité de ski. Je reste convaincu que sans les compets, je n’en serais pas là.
Bon ben je dois me tromper.
Un peu hors sujet mais j’ai aperçu récemment un bouquin sur « L’incroyable rallye skieur du Queyras ». Bon ça date mais certains en ont des souvenirs ?
Il y a l’air d’avoir eu un petit film à ce sujet : Rallye skieur du Queyras - Raymond DABONCOURT - 1957 - Films de montagne - Cinémathèque d'images de montagne
ça avait l’air sympa !
Les fixations Low Tech sont sorties à la toute fin des années 80 (89 ou 90).
Je les ai achetées en 1992, à Valence j’étais le premier.
Pour les chaussures c’étaient les vertes, de véritables pantoufles.
Dynafit n’a vendu le brevet à personne. On a même essayé de modifier des chaussures de piste à l’époque …
Puis Nordica s’est lancée avec la Silvretta SL mais ça n’a pas bien marché parce que la fix restait plus lourde que la Low Tech, et même si la chaussure tenait mieux, elle était aussi plus lourde et moins facile à modifier que la Dynafit verte.
Du coup c’est Pierre Gignoux qui s’est lancé le premier dans la fabrication de prototypes de chaussures en carbone (1996-1997).
Il se servait des compétitions pour tester son matos.
Les Diamir sont sorties après les Low Tech et les Silvretta SL, un peu à la surprise générale. La cible commerciale c’était les locations, les clubs, les randonneurs classiques.
Bien sûr je ne voudrais pas avoir à reskier avec du matériel d’il y a 30 ans (ah ou sont mes super Silvretta 404 montées sur des magnifiques Duret jaune !!!)
On a bien sûr gagner en skiabilité grâce au passage aux skis paraboliques, mais pour les matériaux de fabrications, on reste pratiquement sur les mêmes, du moins pour les skis loisirs à prix raisonnable ; on a juste rajouté un peu de titane ou de carbone pour le marketing.
Pour le poids, on a rogné sur l’épaisseur de la semelle, sur l’épaisseur des cars, sur la structure du noyau et, selon moi, tout cela fait que régulièrement on voit des planches qui se délaminent, qui se brisent au niveau des fixations et au moindre petit caillou, des semelles qui se crèvent jusqu’au noyau ou des cars qui se cassent ou décollent ; dans tous les cas, si tu passes au travers de ces mésaventures, en sortant régulièrement, ton ski devient une véritable chique mole au bout de quatre ans.
Mais bon c’est mon constat et mon point de vue ; le prix à payer pour se faire plaisir en skis sans être un athlète.
Ben… c’est comme pour tout, non ?
Le comble du progrès ce sont ces super-ordinateurs que l’on a tous dans la poche, qui pourraient piloter l’Apollo 11 à la Lune et retour… au même temps qu’ils battent Kasparov aux échecs en 5 minutes. Et chaque 2 ans on les met à la poubelle pour en acheter un nouveau, parce qu’il commence à fléchir sous le poids de 5000 photos et vidéos que l’on ne regarde jamais.
Je trouve tout de même, que à environ 500 euros la paire de planches, on pourrait espérer un peu plus et que même en faisant environs 50 sorties par ans au bout de deux ils ont pris un sacré coup de vieux
çà c’est la société de consommation !!
Là, il faut savoir faire le ménage de temps à autres
mes parents ont des boîtes entières de négatifs photo qu’il ne regardent jamais non plus. Au moins les photos numériques ne sont pas imprimées sur du plastique ou du papier.
Et faire le tri est très facile.
je ne pense pas que ce soit vraiment mieux à l’heure actuelle , avec ces milliers de giga-octet inutiles que chacun stocke sur des « Clouds » via des Datacenters, hyper polluant en terme de consommation électrique et de dégagement de chaleur
pourquoi « inutile » ?
Les photos c’est utile, même les vieilles photos (ou les photos de famille). Tu les regardes pas souvent évidemment. Après rien ne t’empêche d’avoir une utilisation raisonnée et de faire du tri, ou bien de ne pas les stocker en ligne mais chez toi sur un disque dur externe.
je pensais surtout à ces milliers de vidéos sans importance (pour ne dire idiotes) qui par exemple encombre les chaînes YouTube et autres
Quand au stockage sur disque dur, avec des vidéos (de bonne qualité) on a vite fait de les remplir et encore plus vite fait de tout perdre quand il lâche (je parle en connaissance de cause )
Faut sauvegarder sur un autre DD. Je ne mets rien sur le cloud.
les disques actuels montent à 14 To. Faut y aller pour les remplir…
Tout perdre, pas vraiment, tu fais des backup en double.
Perso j’efface souvent des photos et je backup que les trucs importants.
Je suis pas très attaché aux photos ou vidéos, si jamais je les perds c’est pas la fin du monde non plus.
Vous en avez tant que ça des photos de compétitions de ski-alpinisme dans le nuage ?
Des tonnes. À chaque sortie, je suis en compétition avec moi-même.
Avec la low tech, c’est exactement l’inverse qui s’est produit. Un gars dans son garage a fait la fixation ultime qui a permis à la compet de se développer.
Une histoire succincte 30th anniversary of pin skitouring bindings | Dynafit
PS: la SL était un beau projet, mais l’ensemble fix/chaussures était moins fiable, alors que la lowtech fut d’entrée indestructible.