Bonjour! Pour la ènième fois je viens d’aller suivre en Beaufortain la 36° « Pierra Menta ». Grand beau les deux premiers jours, voilé les deux derniers, neige froide et dure, bon esprit et belle ambiance. A la veille de l’« Olympisation » de notre activité, j’aimerais connaître le regard que porte les pratiquants du ski de rando sur ce type de compétition? Merci et Bonne fin de saison.
Au sujet de "La Pierra Menta" et des compétitions de ski-alpinisme
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Le développement des courses et compétitions, en ouvrant cette activité à des publics sportifs nouveaux ( trailers, fondeurs, cyclistes…) a fait exploser les standards traditionnels comme la vitesse ascensionnelle moyenne, D+ / sortie, la sécurité et les matériels de sécurité… jusque dans la pratique de loisir individuelle et collective des clubs. Grosse évolution du matériel qui devient plus spécifique, plus adaptés, plus léger … Mais Plus cher et fragile…
l’organisation de ces courses occupent l’espace montagnard sur une durée de préparation plus ou moins longue. Si le nombre de courses est maitrisé par massif, la nuisance reste modérée. Dans le cas contraire c’est la fête a neuneu et toujours plus de pression sur l’espace montagnard.
Un seul bémol et de taille pour moi : le nom de l’activité, ski alpinisme, qui est une aberration au regard de l’essence même de l’activité mère, l’alpinisme.
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Bonjour,
Dans ma réflexion en faveur de l’écologie, si nous ne voulons pas aller dans un mur qui interdirait tout déplacement, il faut que les installations soient minimales et donc que la fréquentation soit répartie sur la période la plus étalée possible. Je trouve que toute action créant une forte fréquentation sur une durée courte est nuisible : trop de véhicules car les moyens de transport en commun ne peuvent pas être adaptés pour un événement ponctuel, les parkings ne peuvent pas être assez grands, les hébergements ne peuvent pas être assez nombreux… Sinon, on surdimensionne tout, et tout est sous-utilisé tout le reste du temps, ce qui représente un gaspillage de ressources considérable.
Par ailleurs, je trouve que dans l’intérêt de la société, il vaudrait bien mieux avoir des activités faisant évoluer vers la solidarité plutôt que vers la compétition qui incite beaucoup trop à « apprécier » la domination des uns par les autres.
Bernard
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Le seul intérêt des compétitions, pour le randonneur lambda que je suis, c’est les évolutions du matériel. Le reste, je m’en contrefiche totalement à condition que la montagne reste propre après une épreuve.
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Je vois bien à l’avenir une épreuve de ski-alpinisme au format olympique sur un stade de neige artificielle avec des canons en fonction durant l’épreuve pour l’ambiance montagne, des bosses plus ou moins raides sur le parcours, une partie à pied sur du rocher plus ou moins artificiel aussi. Une aire de dépeautage sur le haut avec tribune à proximité pour les spectateurs idem en bas, un circuit à effectuer 10 fois minimum pour voir et revoir des compétiteurs ressemblant à des fondeurs mais avec un sac sur le dos chargé d’une pelle,une sonde, un vêtement chaud et pour respecter la réglementation, un contrôle DVA obligatoire au départ et à l’arrivée … Je fais confiance au CIO il sera nous pondre une épreuve qui n’aura plus rien à voir avec le ski-alpinisme, l’exemple a déjà été donné avec d’autres disciplines et existe déjà lors de certaines épreuves actuelles.
Pour info. en 1924 lors des premiers JO d’hiver à Chamonix (je sais ils sont devenus JO après coup), il y a avait une épreuve de patrouille à ski des Houches au col de Balme, et pour Grenoble le 30 km s’effectuait en une boucle et le 50 km sur une boucle de 30 et une de 20.
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il s’agit de compétition de ski de randonnée en ce qui me concerne.
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Alors il n’y a pas que les compétitions de ski-alpinisme, mais la totalité des compétitions qui touchent les sports de montagne. Et on peut également sortir des compétitions et se poser là où les questions concernant le fonctionnement des stations de ski avec des parkings qui dégueulent de voitures 
sur plusieurs centaines de mètres avant.
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Il faut les 2 pour qu’une société ne végète pas. Une solidarité de groupe en compétition avec un autre groupe solidaire. C’est quand même reconnu que les progrès de l’humanité font des bonds durant et un peu après les conflits (ou compétition entre nations). En attendant, durant la paix, il ne se passe pas grand chose (sauf coup de bol).
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Cher( e?) AD,
Que vous pensiez que l’humanité progresse par bonds pendant les guerres, conflits et compétitions , ce sont là opinions, croyances, voire tartes à la crème…et ce sont juste les vôtres . S’il vous plaît, ne dites pas que "c’est reconnu "… Peut être les partagez vous avec quelques amis( asinus asinum fricat ) mais soyez sympa, épargnez les nous sur ce forum, pitié,un peu de charité en ces temps troublés 
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C’est un peu plus que ça, ça a même largement été prouvé dans l’histoire technologique. Au point même que l’univers informatique grand publique a eu pour effet notable de renverser un tout petit peu cette tendance… Et c’était déjà le cas à l’époque romaine, si c’est le latin qui vous passionne…
Sur le forum on laisse dire pas mal d’âneries. Pourquoi pas les miennes (selon votre opinion) ?
Si c’est mon avis sur le sujet de ce fil de discussion qu’il faut dire, ou plutôt qu’il est supportable de lire, et bien je peux rajouter au « pouce en l’air » donné à zianx que je suis en total accord avec ses dires.
- la première greffe d’organe (1954) ;
- la première transplantation cardiaque (1967) ;
- la pénicilline (1942) ;
- le premier homme sur la Lune (Neil Armstrong, 1969) ;
- le premier homme dans l’espace (Youri Gagarine, 1961) ;
- le vaccin contre la tuberculose (1927) ;
- le cœur artificiel (2015) ;
- la chimiothérapie (1956) ;
- le traitement contre le Sida (1987) ;
- le pacemaker (1958).
- la télévision couleur (1926) ;
- le défibrillateur (1947) ;
- l’ordinateur programmable (1936) ;
- le premier satellite en orbite (Sputnik 1, 1957) ;
- la pilule contraceptive (1960) ;
- le laser pour la chirurgie oculaire correctrice (1983) ;
- la machine à dialyse (1943) ;
- le premier bébé-éprouvette (1978) ;
- le premier scanner cérébral (1977) ;
- la première banque de sang (1937).
- le premier e-mail (1971) ;
- l’invention de l’internet ( World Wide Web , 1989) ;
- la première photo envoyée depuis Mars (1976) ;
- le GPS (1974) ;
- la première brebis clonée (Dolly, 1996) ;
- le SMS (1992) ;
- l’appareil photo numérique (1975) ;
- le premier film parlant ( Le chanteur de Jazz , 1927) ;
- Alan Turing casse le code Enigma (1945) ;
- Roald Amundsen atteint le pôle Nord (1926).
La seule chose que l’on peut conclure est que les 70’ furent les meilleures années. C’est sans doute parce que Bruce Springsteen sortit « Born to Run »
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Je remarque surtout que tout gravite autour du 1er mars 1973, jour de la sortie de Dark Side of the Moon. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Concernant le sujet de base, tant qu’ils me laissent pratiquer mes activités en paix, je n’ai ni avis, ni intérêt pour ces compets. Et comme le disait @Miko, il y a quand même un vrai intérêt, l’évolution du matos.
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Oui enfin ça c’était quand même la guerre.
Froide, certes, mais je ne pense pas qu’on serait allé aussi vite sans la compétition à la suprématie de l’espace.
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Bon je vois que les gens sont focalisés sur « guerre », mais j’ai aussi parlé rivalité, compétition … les labos ou entreprises qui « inventent » des choses ne sont jamais seuls sur le coup, mais on ne retient que les premiers.
Comme en compétition de ski-pipette.
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Ou peut etre de crise au sens large…
On peut même dire « crise » (sans forcément rivalité) comme par exemple la crise du Covid où on a progressé à une vitesse fulgurante aussi bien sur les vaccins que dans d’autres domaines (gestes barrières, etc…)
Edit : j’avais pas lu le message de @zianx qui dit la même chose
Ça me fait penser à ma soutenance de fin d’études (en agro-alimentaire), les profs rigolaient car 90% des sujets étaient confidentiels mais en fait, beaucoup d’entreprises « inventaient » la même chose en croyant être la première…
Des fois, la mutualisation des moyens aurait été plus productive plutôt que des recherches chacun dans son coin.
Fin du hors-sujet.
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A part qu’en ski de randonnée compétition, ils ski toujours sur des allumettes de 1,60m et 65mm au patin ; alors qu’en rando loisir, si on n’a pas les dernières planches de 105/110 au patin on est complétement « has been », même si on n’a plus de la poudre que deux ou trois fois dans la saison dans nos petites montagnes.
ça c’est l’invention de la mercatique
Là je suis d’accord aussi ; il faudrait juste qu’ils tracent un peu moins raide pour que l’on ait pas à refaire le boulot