Attitude CAF

Posté en tant qu’invité par Phildar:

En faisant la Grande Lance de Domene (Belledonne) le 17/02, nous avons rencontre une personne a la descente qui etait separee de son groupe CAF Initation Rando sur 3 WE.
Cette derniere personne avait ete laisse dans le milieu du dernier couloir SW , pendant que le reste du groupe continuai l’ascention, et redescendait, une fois arrive au sommet, par le couloir SE.
Il y avait une puree de poids a ne pas voir a 5 metres en dessous de 2300m.
Nous avons appris qu’un autre « couple » du groupe CAF etait egalement egare
lors de la redescente vers les Freydieres.

Est-il normal que des guides accompagnant un stage d’initation ne tienne pas compte du rythme de tout le monde ? (sous pretexte de se faire plaisir).

(1600m de denivelee pour de l’initiation, cest pas mal qd meme !)

Posté en tant qu’invité par Michael:

Effectivement cet encadrant n’a pas l’esprit, ni la moralite pour encadrer un groupe.
Quel est l’abru… qui lui a delivre le diplome?
Son inspecteur a du etre bourre au Genepi avant de lui delivrer la permission officielle d’encadreur .

De plus en sortie initiation, les gens doivent plutot acquerir des notions et avoir des explications sur l’utilisation du materiel et sur l’analyse du terrain, plutot que de se taper un « petit bral » !

He he, d’ailleur j’attends d’avoir assez de vecu pour passer encadrant initiateur…

Michael

Posté en tant qu’invité par yann:

je crois surtout que l’absence de neurone non imbibé lui a fait oublier une règle judiciaire qui veut que le responsable d’un groupe qu’il soit bénévole (CAF) ou professionel (Guide) encours les même condamnations en cas d’accident et que ce gentils organisateur ferait bien de lire l’excellent livre publié par le CERNA 'De la passion au droit, Neige et Sécurité"

yann

Posté en tant qu’invité par David Off:

Est-il normal que des guides accompagnant un stage d’initation ne tienne pas compte du rythme de tout le monde ? (sous pretexte de se faire plaisir).

J’ai des mauvais souvenirs du CAF de Grenoble, si tu as des problemes avec le rythme c’est ta faut et tu dois faire un demi-tour tout seule tout suite… faut pas embette les super montagnards! J’ai aussi une amie qui a fait un initiation a Super-Devoluy et elle me recontre que ils ont laisser qqun la bas qui etait obliger de rentre en taxi. C’est pas normale, non?

Grande Lance de Domene… 1600m de denivelee pour de l’initiation, cest pas mal qd meme

c’est ridicule - le Cime de la Jasse ou peut-etre le P’tit Van c’est les courses d’initiation vers Grenoble.

David

Posté en tant qu’invité par Michael:

He David, tu abuses en disant que 1600m de denivele (positif) c’est « ridicule ».
En initiation sont acceptes tous les individus. En general ces gens ne connaissent pas la montagne, ou y mettent les pieds 1 semaine par an avec un tire-fesse … Alors il ne faut pas leur demander beaucoup, mais il faut leur donner notre experience et les former a un terrain qui leur est inconnu.

Si tu veux qu’ils aient mal aux cuisses pendant 3 jours a condition qu’ils n’aient pas fait une muniterie pendant la montee, soit leur encadrant!
Mais pour leur apprendre qq ch, prends le temps de t’arreter et d’expliquer la nature qui les entoure, ainsi que les loi de la nature…

Bonne glisse

Michael
P.S. la neige de printemps est arrive chez nous (Mercantour), c le top!!

Posté en tant qu’invité par Olivier84:

C’est super cool d’attaquer une descente hors piste (qu’a priori tu ne maîtrises pas super bien), quand tu as laissé tes poumons ton cœur dans la monté que des cuisses sont daubées. Bref que t’es super naze…

Mais c’est très bien messieurslesaccompagnateurs, la montagne est un milieu difficile, hostile, rude, sauvage… il n’y a pas de place pour les gonzesses, les mauviettes et les tarlouzes.

Le sommet doit rester l’apanage des battants, des couillus, ceux qui n’arrivent pas en haut ne méritent que le mépris de leurs aînés, il faudrait les étriper et répandre leurs entrailles dégoûtantes et dégoulinantes sur les pentes alpines afin de dissuader d’autres faibles de s’y aventurer…

( :o)livier.

Comment j’ai pu écrire ca………

Posté en tant qu’invité par David Off:

Ou t’as raison, je pense que 1600 mètres est ‹ un peu excessifs › pour un initiation (mais c’est les grands sportifs grenoblois), en plus la Grande Lance est plutôt 1350 mètres du parking au-dessous du lac Crozet (1450 -> 2800m non?)

Mon expérience avec le CAF est que vous avez une responsabilité de bien lire et comprendrez la descriptif de sortie. Si le rythm est prevu a 450 mètres/heure ils ne relantissont pas à 300mètres/heure juste pas que vous n’avez pas le forme! C’est tout a fait normal (pour la securitie de group).

P.S. la neige de printemps est arrive chez nous (Mercantour), c le top!!

J’ai des bons souvenirs d’un rando a skis jusqu’au le Cime de la Valette de Prals l’avril dernier.

David

Posté en tant qu’invité par etteyle:

eh bien les encadreurs de ce groupe sont de très mauvais encadreurs ; peut importe qu’il soient guides, accompagnateurs ou tout simplement responsables d’une collective, ils n’ont aucune conscience professionnelle, et je suis outrée de leur comportement !

j’accompagne des groupes depuis de nombreuses années au sein de clubs que ce soit l’été ou l’hiver, à pieds ou à peaux de phoque ; je suis montagnarde au sens propre du terme, puisque j’ai eu la chance d’être élevée dans ce milieu, mais jamais je n’ai laissé derrière moi des gens, quitte à renoncer au sommet convoité.

un responsable de collective doit se mettre au pas du plus faible l’initier (s’il s’agit d’une initiation), de le sensibiliser aux risques encourus, et surtout d’essayer de le mener au sommet ;

Je pense qu’il s’agit de personnes qui ont le titre de "chef de course ou chef de caravane - brevet fédéral délivré par la FFME dans le cadre de clubs, tel que le CAF ou autre) !

ça ne reflète pas une bonne image du CAF, malheureusement !

ceci dit, il ne faut pas généraliser, il y a d’autres clubs CAF
sympa !

Posté en tant qu’invité par alex:

T’es au CAF Léman ?

Posté en tant qu’invité par etteyle:

non !

Posté en tant qu’invité par denis:

Le CAF a ses propres formation en ski-alpinisme depuis qq années. Donc les encadrants n’était pas forcément diplomés : « chef de course » ou « chef de caravane » - brevet fédéral délivré par la FFME…

De plus ces titres n’exitent plus à la FFME depuis au moins 3 ans; ils ont été remplacés par « initiateur ski-alpinisme » et « moniteur ski-alpinisme ».

Posté en tant qu’invité par Phildar:

Le caf, pour bien s’initier, etait parti direct des Granges de Freydieres 1130m !
d’ou 2790 - 1130m => 1660m.

J’crois que leur 2eme WE d’initiation c’est la Pierra Menta :wink:
Le 3eme WE etant le K2, comme dans Vertical Limits , mais sans les peaux.

Ils vont s’enmerder apres, a par sur Mars, y a plus grand chose !

Posté en tant qu’invité par catherine:

… au sujet des diplômes au CAF :
avant que le CAF fasse ses propres diplômes en ski-alpinisme, les diplômes des encadrants au CAF étaient des diplômes FFME (d’ailleurs beaucoup des formateurs et des stagiaires étaient des cafistes, mais ils devaient avoir la licence FFME pour passer les diplômes)
Donc « avant », il y avait aussi des encadrants diplômés au CAF !

L’histoire de personnes abandonnées en cours de sortie m’a scandalisée, mais celà n’a rien à voir avec des diplômes ou non …
On peut se demander dans ce cas quelle est la motivation de l’encadrant : en mettre plein la vue aux autres ?
En tous cas, c’est une chance que tout celà ne se soit pas terminé par un accident.
C’est vrai que quelquefois on ne fait pas le sommet, ni la course prévue parcequ’un participant a un problème de forme physique, ou une fixation qui lache …
Dans mon club ( CAF Grenoble-Oisans ) nous essayons d’être à chaque fois 2 encadrants pour un groupe (maxi de 8 à 10 personnes) : ça laisse plus de souplesse pour gérer ce genre de problème et on peut couper le groupe en 2.
Mais on n’abandonne pas quelqu’un !
PS : pour ceux qui ont un mauvais souvenir du CAF à Grenoble, sachez qu’il y a plusieurs CAF à Grenoble … :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par Eric:

Quand au départ des Granges de Freydière : c’est la fin du déneigement de la route : donc en hiver et jusque tard en saison, c’est le point départ, même si la route s’est déneigée plus haut, car le chasse neige forme un énorme tas en travers de la route.

Posté en tant qu’invité par David Off:

Quand au départ des Granges de Freydière : c’est la fin du déneigement de la route : donc en hiver et jusque tard en saison, c’est le point départ, même si la route s’est déneigée plus haut, car le chasse neige forme un énorme tas en travers de la route.

Oui, je sais, mais tu parle d’un annee normale. Le w/e du 18/2 la route est apparement déneigé jusqu’au epingle. Bcp du monde sont parti de la - donc 1372 m. - 2790 m. est 1400 meters, quoi?

Si le CAF est parti des Granges c’est pas que il voudrait faire un p’tit rando a pieds au meme jour, non? Normallement en appelle ca un ‹ enchainement › :-), pas mal pour un premiere sorti.

David

Posté en tant qu’invité par Lachenal Denis:

Oui, bien moi je suis à ce CAF que tout le monde semble décrier, et je souhaite qu’à partir d’un cas particulier, on ne généralise pas tout de suite et que les vieux démons ne ressurgissent pas immédiatement. Je pense qu’effectivement le commissaire en question a fait une grosse erreure, mais de là, à le trainer dans la boue et à décrier toute la section, je ne suis pas d’accord. Je le connais personnelllementet et je puis vous dire qu’il n’est pas à ranger dans la catégorie où toutes les personnes ayant émis un avis, l’on mis. Il a d’ailleurs pris la précaution arrivé en bas et s’apercevant que la personne en question n’était pas arrivée, de prévenir les secours. C’est la moindre des choses, vous allez me dire, mais il l’a fait.
Moi même, j’encadre des groupes et ma préoccupation numéro un est de me mettre au niveau du plus faible ou du moins de l’attendre et de l’aider. De même, je connais d’autres commissaires qui agissent ainsi, puisque le même samedi, j’étais avec un groupe, où ayant changé de course au dernier moment, because le mauvais temps, nous nous sommes retrouvés à faire une face AD alors que la rando initiale était prévue PD. Nous avons aidé entre autres une personne qui n’avait pas le niveau, et elle a pu faire la montée et la descente en toute sécurité avec le groupe. Nous sommes allés jusqu’à lui porter les skis, à la montée et à la descente, sur la partie terminale de la course. Alors, plutôt que de la raillerie et de la généralisation rapide, signalons les problémes et traitons les pour ce qu’ils sont, et non pas ce que l’on pense qu’ils pourraient être.

Posté en tant qu’invité par Roussel Livier:

Mon cher PHILDAR, je tiens tout d’abord, à travers ta personne, à rendre hommage au courage de tous ceux et toutes celles qui s’expriment sous un pseudonyme.

Je suis absolument sidéré de voir les réactions que peuvent susciter des informations pour le moins inexactes.

Encore un petit effort et il n’y aura bientôt plus d’ abrutis encadrants à insulter, y compris dans les « autres » CAF

Quelques rectifications

Le CAF ISERE organise effectivement chaque année, en début de saison, des cycles d’initiation à la rando sur 3 sorties(dénivelée<1000m).Pour l’année prochaine, contactez le CAF Isère à partir du 15/11/2001).

Mais, dans le cas qui nous occupe, il ne s’agissait absolument pas pas d’une initiation rando sur 3 WE mais d’une collective à laquelle les participants s’inscrivent sous leurs propre responsabilité et pour laquelle ils sont informés du niveau et de la dénivelée de la course projetée ( Je vous invite le vérifier tous les jeudi à partir de 18h30 au local du CAF de l’Isère, 32 Av Félix Viallet à Grenoble).

Une personne a effectivement été laissée dans la montée à la Grande Lance de Domène.

Mais le groupe du CAF est redescendu par la voie de montée.

L’autre couple du groupe CAF, dont vous parlez et que vous n’avez pas rencontré, n’ a pas été abandonné, mon cher Phildar, mais a décidé de son plein gré de redescendre ( il s’agissait de randonneurs expérimentés, capables de redescendre seuls d’une course fréquentée.)

La motivation de l’encadrant n’était peut être pas mon cher Phildar de se faire plaisir en faisant un sommet pour la xème fois, il y a d’autres moyens pour cela que d’encadrer une collective. Mais ceux qui encadrent des groupes, en dehors des sorties d’initiation, savent qu’ils doivent aussi répondre à la question : Doit on, si la sécurité n’est pas en cause, priver l’ensemble du groupe du sommet pour éviter à une personne d’attendre dans l’inconfort.

Cette petite mise au point faite je vous attends tous, Phildar, Michael, Yann, David Off, Olivier84, Etteyle, Denis, Catherine(toi aussi…), jeudi à 18h30 au Caf Isère, 32 Av Félix Viallet à Grenoble pour une petite explication.

Livier ROUSSEL
Responsable ski alpinisme au CAF de l’Isére.

Posté en tant qu’invité par Manu Cogez:

A celui ou celle qui a vu l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours!!!

Quelle surprise ce samedi matin, un ami me dit qu’on parle de moi sur internet. Vite, je fonce, allume l’ordinateur quelques clics de mulot et c’est bien de moi qu’on parle! Je suis l’encadrant du groupe CAF à la « Grande Lance de Domène » le samedi 17/02. A la lecture complète du premier message, je tombe sur le cul! Un étalage de contre-vérités. C’est pourquoi, il me semble improtant de rétablir les faits :
1- La sortie « Grande Lance de Domène » que j’ai encadré samedi 17/02 n’était en aucune façon une sortie d’initiation. Elle était côtée PD+ pour une dénivelée de 1600m, et ne rentrait pas dans le cadre des cycles d’initiation que propose le club en début de saison.
2- La personne que j’ai soi-disant « laissé en route » '(appelons le Jean) est parvenue avec le reste du groupe au niveau des lacs du Doménon. Nous étions sortis du brouillard et la visibilité était excellente. A ce niveau, Jean a souhaité faire une courte pause. Je lui ai conseillé de monter quelques dizaines de mètres pour se mettre à l’abri du vent derrière des rochers. le reste du groupe est reparti. Je suis resté en arrière pour conseiller 2 membres du groupe qui n’étaient pas au « top » dans les conversions. J’avais donc un oeil sur jean. Jean est reparti puis s’est arrêté définitivement un peu plus haut.
3- contrairement à ce qui est affirmé dans le premier message, la descente s’est déroulée parle même itinéraire que la montée versant SW. Pourquoi Jean n’a pas attendu la redescente du groupe me direz-vous? Parce qu’un groupe descendu avant nous, lui a dit que nous étions descnedu par le versant SE. A cause de ces fausses infos. Jean a pris l’initiative de redescendre seul. Il s’est retrouvé dans le brouillard vers le col de la Pra et a été pris en charge par un groupe qui s’est lui même égaré au niveau du lac du Crozet.
4- le « fameux couple égaré » s’est arrêté volontairement à la montée peu après le lac du Crozet, la jeune femme ayant mal au dos. Nous les avons retrouvés à la descente.
Voilà l’objectivité des faits.

Première conclusion : En prenant en compte ces nouveaux élèments je laisse chacun réfléchir à l’encadrement d’un groupe qui est parfois d’un niveau hétérogène : faut-il être devant, derrière, au milieu ou partout à la fois?

Deuxième conclusion : Amis randonneurs et internautes, ne gobez pas toutes les infos balancées sur internet. celles-ci peuvent être un tissu de mensonges.Phildar a écrit:

En faisant la Grande Lance de Domene (Belledonne) le 17/02,
nous avons rencontre une personne a la descente qui etait
separee de son groupe CAF Initation Rando sur 3 WE.
Cette derniere personne avait ete laisse dans le milieu du
dernier couloir SW , pendant que le reste du groupe continuai
l’ascention, et redescendait, une fois arrive au sommet, par
le couloir SE.
Il y avait une puree de poids a ne pas voir a 5 metres en
dessous de 2300m.
Nous avons appris qu’un autre « couple » du groupe CAF etait
egalement egare
lors de la redescente vers les Freydieres.

Est-il normal que des guides accompagnant un stage
d’initation ne tienne pas compte du rythme de tout le monde ?
(sous pretexte de se faire plaisir).

(1600m de denivelee pour de l’initiation, cest pas mal qd
meme !)

Posté en tant qu’invité par Vassy:

Bonjour,

J’étais présent durant cette sortie et je confirme les dires du responsable de la course.
Cette « avalanche» de calomnies m’inspire deux réflexions :
1/ Internet comme chaque média est un outil extraordinaire mais c’est aussi un ramassis de stupidités peuplé d’opportunistes, suivez mon regard !
2 / Des individus sont capables de baver sur leur prochain sans vérifier l’information, parler pour ne rien dire, colporter des bruits, qu’elle tristesse !
Depuis de nombreuses années, je sors avec le CAF Isère, c’est une excellente école de la montagne et Manu, le responsable en question, est un chef de course reconnu et apprécié.
Cela dit, comme Livier j’aimerai que les « seigneurs » qui se planquent sous des pseudos et les autres qui parlent sans savoir, viennent jeudi à 18h30 au CAF Isère pour une petite explication.
Auront-ils le courage ?
A suivre

Posté en tant qu’invité par Michel Blot:

Chers randonneurs,
Internet est souvent utilisé pour véhiculer des rumeurs, des fantasmes des rancoeurs. C’est une chance de pouvoir s’exprimer et profitons-en. Comme l’essentiel des participants semblent venir de pays démocratiques où l’expression n’est pas muselée, l’utilisation de pseudos (comme sur les sites X! ) n’est peut être pas moral, surtout quand il s’agit de rapporter la rumeur entendue au bistrot du coin.
Il est certain que l’essentiel des intervenants n’était pas compétent pour en parler.
Je suis monter dans ce vallon et la route est praticable
jusqu’à Pré Reymond, à plus de 1400 m. Donc, tous ceux qui s’exprimaient parlaient sans connaitre le sujet enneigement et dénivelé. Il en est de même pour l’histoire qui s’est produite pendant cette montée. La réponse de l’encadrant est assez claire.
Je suis le directeur technique régional du CAFpour la sécurité, et aussi dans la même club CAF que l’encadrant. Une affaire comme celle ci ne me laisse donc pas indifférent. Pas pour « l’émotion » qu’elle suscite chez quelques anonymes à pseudos, mais pour la leçon qu’il faut savoir tirer de chaque situation tendue dans la pratique des sports de montagne. Notre camarade a certainement compris ce que je veux dire par situation tendue quand il n’a pas retrouvé son participant à qui il avait dit de rester abrité sous ce rocher.
Il a certainement eu une leçon ce 17 février qu’il n’est pas prêt d’oublier. Nous avons tous expérimenté au moins une fois (souvent beaucoup plus) une situation tendue qui a fait de nous des montagnards un peu plus avisé après. Il faut s’en souvenir.

Il semble utile de faire une mise au point:
1 Si le participant souhaite saisir les instances du CAF il peut m’adresser un courrier, soit par le CAF de l’isère, soit par n’importe quel CAF de Rhone Alpes. Je répondrai à ses sollicitations en toute impartialité. Je conseille aux raconteurs de balivernes de ne pas me contacter. Les racontars m’agacent.
2 Il faut dire bien clairement qu’on n’abandonne pas un participant dans une sortie, et qu’on est vigilant à l’inscription à faire connaître le dénivelé, la difficulté etc…
3 Mettre à l’abri un participant qui n’a pas la force de continuer n’est pas une faute, mais c’est une pratique que je ne recommande pas car la psychologie d’une personne isolée dans le mauvais temps s’affaiblit très vite, et l’encadrant s’en souviendra… longtemps.
4 Les suggestions sur les méthodes d’encadrement sont les bienvenues, et Catherine qui explique que son CAF utilise deux encadrants est une possibilité que je recommande pour les jeunes diplômés, mais qui diminue l’offre de sorties et qui pose toujours le problème de la scission du groupe. A titre personnel, j’explique toujours que je m’occupe de ceux qui ont besoin de moi. En vertu de cela, je me permets de refuser des gens sur des courses longues et/ou difficiles. Tous les clubs ont des cycles d’initiation, des courses courtes et/ou faciles. La responsabilité du participant est aussi de choisir une course adaptée à son niveau.
(Cela m’est arrivé de couler une bielle, j’ai aimé avoir un groupe près de moi…)
5 Il est regrettable de profiter d’un incident que je regrette, et dont je dis qu’il faut savoir tirer la leçon, pour reprendre des polémiques locales (Catherine encore, dommage !) qui ne concernent qu’une minorité d’anciens et pas les pratiquants responsables que nous sommes.
Bien que cela ne soit pas l’objet de ce message, je vous informe que je ferai un courrier à l’ensemble des présidents de clubs de la région pour les alerter sur des dérives qu’il faut bannir de nos pratiques, et leur demander de rappeler aux encadrants et aux participants qu’une course collective est un engagement collectif à réaliser, ou non, mais collectivement, un objectif dans le respect d’un horaire asssurant le respect des plus lents et des plus rapides, au bénéfice de la sécurité de l’ensemble.
L’avis des pseudos ne m’intéressera pas. Merci donc de ne pas continuer à polémiquer sur des rumeurs.
Bonnes ballades, et allez en sécurité, au CAF ou ailleurs.

Michel Blot, Instructeur FFME, DTR sécurité CAF Rhone Alpes, Inscrit au CAF Isère.