Posté en tant qu’invité par oli974:
Ne pas abuser des mots à la mode et qu’on emploie à toutes les sauces: « intégriste » en est un.
Posté en tant qu’invité par oli974:
Ne pas abuser des mots à la mode et qu’on emploie à toutes les sauces: « intégriste » en est un.
Posté en tant qu’invité par l’Urbain:
pierre a écrit:
Tiens, l’Urbain, on t’a connu plus civil.
Tu ne savais pas que j’ai fait mon service militaire ? Militaire un jour, militaire toujours…
Tu parais perdre ton sens de l’humour, à propos des
« réjouissances autour d’un cadavre » que tu as cru discerner,
Attends, je vérifie… Non non, il est toujours là. Bien caché, certes, mais toujours là, bien au chaud entre ma misanthropie chronique et mes obsessions mystiques.
Non, ce que je ne comprend pas, c’est ce que tu veux dire à
propos de ta bavette (enfin, celle qui est dans ton assiette).
Sur le site du ROC, on lit cette phrase d’H. Reeves : « je crois profondément que tuer pour le plaisir est un acte inhumain, indigne et dégradant. »
La bavette, je la mange. Par plaisir. Donc je suis responsable de la mort de la génisse, sans avoir été jusqu’au bout de mon acte puisque ce n’est pas moi qui l’ai tuée (j’en serais à priori bien incapable). Quelque part, c’est pire, et ça ne me donne certainement pas le droit de toiser « les chasseurs » (je met des guillemets parce que j’ai horreur des généralités. C’est pratique pour discuter, mais c’est aussi trompeur)
Plus sérieusement, je ne crois pas que tu puisses
raisonnablement prétendre que les chasseurs sont en situation
de survie, ce qui motiverais et légitimerait leur prélèvement
protéique dans le milieu naturel.
Je n’ai pas dit ça. Mais c’est moins simple qu’il n’y parrait. Prenons un exemple que je connais : Mr bidule est paysan. Il fait du beaufort, cultive ses patates et fauche le foin pour ses vaches, comme son père avant lui. A l’automne, il chasse le sanglier. Mais voilà : ses compatriotes ont fuit en masse cette vie trop dure, et sont partis gagner leur vie à l’usine. Résultat : dans la forêt (où je n’ai jamais croisé de randonneurs, à part moi, mais je ne me croise que rarement), les sangliers pullulent et bousillent les champs et les plants de patates. Alors, oui, un de ces jours, j’irais lui donner un coup de main. Pas pour le plaisir de tuer. Pas pour picoler (mon quartier ne manque pas de bistrots). Parce que des sangliers, dans ce coin, y’en a à la pèle (j’en ai vu un bon paquet autour des habitations), et aussi parce que je mange de la viande. Si vraiment, tuer une bestiole, c’est au dessus de mes forces, et bien c’est simple : je me ferais végétarien. Et je viendrais poster sur c2c : un bon carnivore est un carnivore mort (je ne te met pas de smiley : tu n’aimes pas ça).
Nous vivons dans une société
où les besoins vitaux et aussi les besoins hédoniques sont
largement couverts par l’organisation de l’élevage, de
l’abatage, de la distribution des protéines d’origine animale,
non ?
Et tu trouves ça mieux ?? Tu es cultivé, tu sais donc comment ça se passe, à l’abattoir ?
Si donc, ça n’est pas cela qui motive les chasseurs, quoi
d’autre ? (…)
Bon, sur la suite de ton post, je t’ai répondu plus haut. Donc je supprime, sinon Oli974 va se fâcher.
Bonne nuit, Pierre !
Posté en tant qu’invité par oli974:
Non, je ne me fâcherais pas!
Mais certains mots sont utilisés comme des arguments définitifs, un peu comme des arguments d’autorité: Raciste, fasciste, nazi , etc.
L’outrance vient souvent de ceux qui utilisent ces mots avec trop de facilité.
(je ne pense pas à toi, c’est un avis général: rien d’ « ad hominem » la-dessous!)
Posté en tant qu’invité par tod:
et qu’en est-il de ce pauv’ chien?
Posté en tant qu’invité par y2:
tod a écrit:
et qu’en est-il de ce pauv’ chien?
Voici donc la fin de l’histoire:
Les pompiers sont finallement venu en aide au chien. Ils ont eu un peu de mal à le localiser mais avec la description qu’on avait donné et la connaissance du terrain du proprio, ils se sont approché et le chien s’est re-mis à aboyer, ce qui lui a sauvé la mise.
Le propriétaire nous a de nouveau remercié et tous nos échanges ont été très agréables. Il regrette que nous ayons croisé « ces imbéciles » et avec notre description il sait maintenant très bien de qui il s’agit, d’autant que l’affaire s’est ebruitée car il etait deja au courant que nous avions été pris à parti. Comme il dit, « on va s’en occuper », j’espere que ca ne sera pas violent
L’histoire se termine bien pour le chien et pour nous, grimpeurs, car les tensions se sont apaisées et c’etait un de mes buts. J’aurai quand même préféré que ce soient des grimpeurs qui aillent decrocher la bête, mais l’essentiel est déjà fait.
Posté en tant qu’invité par jc:
Je n’ai pas tout lu, mais ta blague en appelle une autre: « en croyant tirer sur sa femme, il abat un cambrioleur »
Posté en tant qu’invité par jc:
Tiens, à propos de pompiers et d’animaux, une blague (en fait, une réplique déjà faite): Que dit un pompier à quelqu’un qui lui demande de venir chercher son chat perché en haut de l’arbre, et bien entendu à la requête duquel le pompier ne veut pas donner suite?
« Vous avez déjà vu un squelette de chat dans un arbre? »
Posté en tant qu’invité par jc:
Tu éludes la question importante: était-ce un « bon chasseur »?
Posté en tant qu’invité par Gepi:
Madame, vous avez loupé ces cailles et cette grosse bête : un tir minable !
A+
Posté en tant qu’invité par pierre:
l’Urbain a écrit:
où je n’ai jamais croisé de
randonneurs, à part moi, mais je ne me croise que rarement),
Ahhhh !!! Ca va mieux ! Va savoir pourquoi, tu m’as fait peur, l’espace d’un instant.
Et bien, je trouve que tu as tort, d’abord parce que tu me parais quelqu’un d’intéressant, dont la rencontre est digne d’intérêt, et puis parce que ça ma parait le fondement même de l’activité qui nous rassemble sur ce forum : pourquoi passons-nous tant de temps à nous faire ch… sur ces p… de tas de caillasses, vaguement stabilisées par le gel, si ce n’est pour nous rencontrer nous-mêmes ?
Ehh, voila un sujet moins anodin que celui sur ces g… c… de chas… !
(C’est fou ce que je deviens clean, sur le forum… Un jour, je me lâcherai)
« Sur le site du ROC, on lit cette phrase d’H. Reeves : « je crois profondément que tuer pour le plaisir est un acte inhumain, indigne et dégradant. »
La bavette, je la mange. Par plaisir. »
Sans blaaaaague, et moi aussi figure-toi !
Ne fais donc pas semblant de ne pas voir que les mots importants sont « tuer pour le plaisir ».
Le gars qui tue la bête dont est issue ta bavette, il ne le fait pas par plaisir, il le fait parce que c’est son métier. Le gars qui tuerait pour bouffer, il ne le ferait pas non plus par plaisir.
La perversion, je la voie dans la jouissance morbide, dans la toute puissance de l’appropriation de « ce qui n’est pas soi », que réalise le chasseur.
Il y a un autre message intéressant là dessus, je vais essayer d’y répondre, mais c’est dur : il faudrait que j’arrive d’abord à exprimer et structurer ce qui n’est qu’un fatras de pensées confuses.
Bonne nuit à toi.
Posté en tant qu’invité par Bubu:
Il y a un autre message intéressant là dessus, je vais essayer
d’y répondre, mais c’est dur : il faudrait que j’arrive d’abord
à exprimer et structurer ce qui n’est qu’un fatras de pensées
confuses.
Chic, je sens qu’on va pouvoir s’amuser, j’en ai déjà la bave aux l… euh non, les doigts qui frétillent (?).
En tout cas, ouvre une nouvelle discussion car ça va vite digresser.
Posté en tant qu’invité par l’Urbain:
pierre a écrit:
Va savoir pourquoi, tu m’as fait peur,
l’espace d’un instant.
Oui, va savoir. Le voyage promet d’être intéressant…
tu me parais quelqu’un d’intéressant
Je vais te donner le n° de tél. de mon employeur. Tu as beaucoup de choses à lui dire.
pourquoi passons-nous tant de temps à nous faire ch… sur ces p… de
tas de caillasses, vaguement stabilisées par le gel, si ce
n’est pour nous rencontrer nous-mêmes ?
Peut être pour nous fuir ?
Ehh, voila un sujet moins anodin que celui sur ces g… c… de
chas… !
Oui. Lance donc un sujet !
(C’est fou ce que je deviens clean, sur le forum… Un jour,
je me lâcherai)
J’espère bien.
Ne fais donc pas semblant de ne pas voir que les mots
importants sont « tuer pour le plaisir ».
En fait, je ne faisais pas semblant. Et j’imagine que le gars qui part chasser apprécie autant que moi le lever du soleil, les bruits du vent dans les arbres, et la présence des copains. Dans une certaine cabane, on en a discuté avec des chasseurs. Ce qu’ils disaient allait dans ce sens. Et la cohabitation alpinistes / viandards c’est très bien passée.
Et puis, il y a les traditions…
La perversion, je la voie dans la jouissance morbide, dans la
toute puissance de l’appropriation de « ce qui n’est pas soi »,
que réalise le chasseur.
Ca me parrait être de l’ordre du fantasme. La psychopathie n’est pas l’apanage du porteur de fusil. L’appropriation de « ce qui n’est pas soi » peut aussi se trouver chez l’alpiniste qui rentre « victorieux » d’une belle ascension.
Il y a un autre message intéressant là dessus, je vais essayer
d’y répondre, mais c’est dur : il faudrait que j’arrive d’abord
à exprimer et structurer ce qui n’est qu’un fatras de pensées
confuses.
Tiens ? Je t’ai laissé mon mail. C’est un bon réceptacle à « fatras de pensées confuses ».
Bonne nuit à toi.
Je dors déjà. Surtout maintenant qu’on est rassuré sur le sort de ce foutu clébard. De toute façon, je préfère les chats.
Posté en tant qu’invité par tod:
bon bah c’est bien que le chien soit sauvé, c’est bon, j’peux partir grimper l’esprit serein maintenant…
Posté en tant qu’invité par Julien R:
pierre a écrit:
Beaucoup te dirons : l’amour de la nature …
Si les chasseurs aiment la nature, j’éspère qu’ils n’aiment pas trop leur femme et leurs enfants.
Un végétarien sans problème de conscience.
Posté en tant qu’invité par le-sherpa:
Très bon ça !!
Posté en tant qu’invité par Julien R:
J’ai retrouvé son chien, il était pas du tout coincé sur une vire!
Désolé, l’ennuie et la solitude me font dire des bêtises…
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:
'Lors d’un choc frontal très violent, tête contre tête, un chevreuil a renversé et blessé le président de la Diana de la vallée dˆIlliez, à l’affût à Morgins. L’homme s’en tire avec un nez cassé et s’estime très chanceux. ’ (Le Nouvelliste, quotidien valaisan, CH)