Assurance dynamique

Posté en tant qu’invité par Lèvres-tordues:

Bonjour,

Qu’est ce que veut dire « Assurance dynamique du leader » ?

Merci de vos lumières.

Posté en tant qu’invité par marco:

Salut,

ne pas le sécher lors d’une chute, cad , se laisser « emporter » lors de sa chute de façon à dynamiser…

Posté en tant qu’invité par MarcoV:

Tu oubli le « bon » vieux réflexe qui consiste à tirer sur la corde pour « bien » retenir celui qui est en tête (quand il chute bien sûr) et qui donc se prend un bon choc dans les reins pour plutôt l’accompagner dans sa chute (en avançant ou carrément en sautant un peu) pour éviter que la corde ne se tende d’un seul coup.

Posté en tant qu’invité par françois:

marco a écrit:

Salut,

ne pas le sécher lors d’une chute, cad , se laisser « emporter »
lors de sa chute de façon à dynamiser…

à pratiquer lorsqu’il n’y a pas de risque de retour au sol ou sur une vire

Posté en tant qu’invité par ben:

C’est une assurance que tu paies que quand t’en a besoin

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Lèvres-tordues:

:slight_smile: merci beaucoup

Posté en tant qu’invité par Richard:

Ceci est absolument faux et ne résiste pas à l’analyse chiffrée.

Suppose un vol avec une longueur de corde de 20 m, 4 m au-dessus du point. Sans ravaler la corde, le facteur de chute sera de 8/20, soit 0,4.

Suppose maintenant que le second réussisse à ravaler 2 m. Il n’y a plus que 18 m de corde pour amortir, mais il n’y a plus que 6 m de vol, donc facteur de cute de 6/18, soit 0,33.

Si le second réussisait par miracle à avaler les 4 m, il n’y aurait plus que 4 m de chute pour 16 m de corde, ce qui ferait un facteur de chute de 0,25.

Je peux te le mettre en équation si tu veux, mais je crois que l’exemple chiffré est suffisant: dans les situations réelles d’assurance, on gagne toujours en facteur de chute en ravalant de la corde lorsque c’est possible… quitte à laisser filer ensuite cette longueur par un assurage dynamique qui diminuera encore le choc.

Posté en tant qu’invité par bco4x:

Richard
je crois que c’est plus complexe que ça
imagine en situation de facteur 2 (ou >1) et c’est exactement le contraire
donc le grimpeur est 4m au dessus du relais il tombe => vol de 8m sur 4 m de corde
facteur de chute de 2

si le second ravale 2 de corde on aura un vol de 6m sur 2m de corde => facteur de chute de 3
par contre si le second laisse 2m de mou en plus 10m de vol sur 6m de corde facteur de chute de 1,66

Posté en tant qu’invité par bber:

Richard a écrit:

Suppose maintenant que le second réussisse à ravaler 2 m. Il
n’y a plus que 18 m de corde pour amortir, mais il n’y a plus
que 6 m de vol, donc facteur de cute de 6/18, soit 0,33.

Déjà le second qui réussit à avaler (pour ne pas outrer un autre Bernard) 2m de mou, c’est qu’il à du champ derrière lui… ensuite le grimpeur à intérêt a être synchron avec lui car si il avait prévu de se décoller un peu fort de la paroi le retour risque d’être violant

Si le second réussisait par miracle à avaler les 4 m, il n’y aurait plus que 4 m de chute pour 16 m de >corde, ce qui ferait un facteur de chute de 0,25.
Il faudra que le premier fasse un tour a Lourdes aussi, car il va se retrouver scotché au point, et au rocher, y laissant les chevilles, les dents et tout le reste… bref les calculs et la pratique ça a pas grand chose a voire.

Posté en tant qu’invité par Richard:

OK, les gars.
Je n’ai pas voulu faire trop compliqué et j’ai donné l’exemple de ravaler tout le mou, ce qui est irréaliste je le concède. Par contre, je connais des sites où il est vivement conseillé au second de courir vers l’arrière pour ravaler le mou en cas de chute avant le troisième ou quatrième point.
Et pour répondre à bco4x, c’est vrai que cela s’inverse dès que le facteur de chute initial (sans ravaler) est de 1 ou supérieur. C’est pourquoi j’ai parlé de cas réalistes. De un, les vols à facteurs de chute élevés sont nettement moins nombreux que les vols à FC bas. De deux, il est quasiment impossible de ravaler le mou si le FC est élevé.
Pour moi, la règle de base c’est que pour une couenne assurée du sol, le second a toujours intérêt à ravaler le max de mou.

Posté en tant qu’invité par Cristian:

bco4x a écrit:

Richard
je crois que c’est plus complexe que ça
imagine en situation de facteur 2 (ou >1) et c’est exactement
le contraire
donc le grimpeur est 4m au dessus du relais il tombe => vol de
8m sur 4 m de corde
facteur de chute de 2

Il vaut mieux éviter de faire ça. Le premier qui monte doit mètre un point de renvoie, (monter au-dessus de relais et redescendre pour assurer).

Posté en tant qu’invité par mimicracra:

De manière générale, laisse la corde filer et freine progressivement pour faire un arret de chute aussi doux que possible…ça preservera ton pote et la corde.

Après il faut prendre en compte tous les paramètres…

Exemple le type tombe au dessus d’une vire…soit tu sens qu’il passe la vire et tu file plein de mou, soit tu sens qu’il va se prendre la vire et tu fais ton max pour prendre tout le mou possible même si tu le sèche un peu…

Avant tout c’est une question d’appréciation…et d’habitude: entraine toi à arrêter des vols dans de bonnes conditions (en dévers prononcé)

bisou

Posté en tant qu’invité par Pat ©®™:

Petits details…

bco4x a écrit:

donc le grimpeur est 4m au dessus du relais il tombe => vol de
8m sur 4 m de corde
facteur de chute de 2
Oui, OK

si le second ravale 2 de corde on aura un vol de 6m sur 2m
de corde => facteur de chute de 3
par contre si le second laisse 2m de mou en plus 10m de vol sur
6m de corde facteur de chute de 1,66
Non, pas OK, si l’assureur ravale 2m de corde, il reste 2m de corde, mais le vol aura du mal a faire plus que 2 fois la longueur de la corde, soit 4m. Donc Fc identique (4/2 = 2).

Posté en tant qu’invité par bco4x:

T’es sur de toi ???

4m au dessus
4m en dessous
le cas normal soit 8m de chute sur 4m de corde

4m au dessus
4m-2m de corde ravale soit 2m en dessous
le cas ou l’assureur est superman qui ravale plus vite que la lumiere
soit 6m de chute sur 2m de corde

etc

Posté en tant qu’invité par tetof:

Je n’ai pas voulu faire trop compliqué et j’ai donné l’exemple de ravaler tout le mou, ce qui est irréaliste je le concède. Par contre, je connais des sites où il est vivement conseillé au second de courir vers l’arrière pour ravaler le mou en cas de chute avant le troisième ou quatrième point.

Ce n’est pas irréaliste, je connais aussi des sites où il est essentiel que le second cour vers l’arrière pour ravaler le mou en cas de chute du leader. J’avais découvert le Running belay en Caroline du Nord. C’était obligatoire sur certains sites pour éviter la chute au sol.

Posté en tant qu’invité par Pat ©®™:

Tu as raison. J’aurais du faire un dessin avant.