Posté en tant qu’invité par Alexis:
gege a écrit:
En montagne, sur certaines courses, des broches ou des
plaquettes sont mises en place. Souvent, une seule est
présente. Vous assurez-vous simplement sur un seul point et
comment (cordelette passée dans la plaquette, ou autre)? Pour
mon cas je trouve qu’un seul point est limite.
En terrain montagne ou en terrain d’aventure, tu peux trouver des relais de toute nature. C’est à toi de tenter d’évaluer la résistance du point, si il est nécessaire de le doubler au vu du niveau de la voie ou de la cordée, ou même s’il n’est pas plus simple de se déplacer en corde tendue sans faire de relais …
Après les goûts et les couleurs … Il faut cependant savoir qu’un piton qui paraît bon a peut-être passé du temps en paroi et l’épaisseur de corrosion est très difficile à apprécier même pour un spécialiste, cette corrosion peut de plus être très localisée. Un exemple dans le Pilier du Souvenir à Presles : une cornière en acier mou bien plantée (souvent des bons pitons dans nos esprits) se cisaille net sous mon poids en artif … La corrosion l’avait proprement découpée le long du rocher le reste paraissant potable. Les cycles de gel/degel peuvent faire sortir les pitons de leur logement. C’est pourquoi il est conseillé de replanter les pitons en cas de doute. Concernant les spits de 8mm qui sont courants en montagne … Comme il a déjà été dit les chevilles à expansion ont peut-être été mal posées ; il existe un autre risque qui est la corrosion une fois encore. La cheville est en acier pour sa déformation, et la plaquette est parfois en alu … L’alu paraît très peu corrodé lorsque la cheville, invisible sans enlever les plaquettes, est totalement mangée … Je crois qu’un prof de l’ENSA s’en est aperçu à ses dépends …
Après, il y a aussi l’impossibilité de poser le moindre relais … il faut faire avec. Il y a aussi la retraite sur un versant que tu ne connais pas, dans le doute et pour économiser les pitons (pas parcequ’il coutent chers, mais parcequ’il te manquera peut-être plus bas), tu n’en poseras qu’un seul … à toi de voir. Pierre Beghin s’est malheureusement apparement tué de cette manière.
Pour toutes ces raisons d’incertitudes, je pense qu’il vaut mieux doubler ou tripler les points au relais si vous doutez de quoi que ce soit. Bon, parfois, il n’est pas possible de douter … c’est le jeu de la montagne, et l’on fait monter son compagnon parfois pas dans les meilleurs conditions … Dans les exemples ci-dessous, je pense que les seconds sont correctements assurés, et vous ?
[center]
[/center]
[center]
[/center]
Alexis