Assurage, question de poids?

Posté en tant qu’invité par Patrice…:

  • « noeud de double pecheur long à réaliser »??? pas plus qu’un autre noeud!!!
  • « le huit comme descendeur…bonjour le sac de nouilles » ??? ben oui ça toronne un peu mais j’ai fait des centaines de rappel en falaise ou en montagne comme ça et c’est quand même pas dramatique!!!

tu veux défaire à distance le noeud réalisé au relais à l’aide de la Deenyma??? ouf!!! c’est chaud ça!!!
sur glacier, avec des skis par exemple, c’est une technique qui s’utilise, mais en falaise je ne vois pas trop!!! mais bon, ya peut etre des spécialistes qui pourraient mieux nous en dire, je ne suis peut etre plus trés au courant des dernières techniques utilisés vu que je me remet seulement à la grimpe aprés plusieurs années d’interruption!!!

Posté en tant qu’invité par Christine:

on conseille même pour éduquer l’assureur au début
de faire un mini-vol de 10 cm au dessus du point…
qu’il faut absolument que vous fassiez des école de vol,
en commencant très petit
D’accord avec toi qu’assurer bien en tête, ça s’apprend et ça se teste. Même si on sait comment faire, il faut être sûr d’avoir les bons réflexes quand le vol arrive.
Un truc pas mal utilisé en école de vol lors d’un stage, mais il faut être 3 :
Un des grimpeurs monte jusqu’au point à partir duquel il va voler, de préférence assez haut dans la voie et en tout cas après la 3e dégaine. Quelqu’un (de préférence autre que l’assureur, même avec gri-gri) fait un noeud d’arrêt à la corde, évidemment en amont de l’assureur et en prévoyant la longueur de mou judicieuse: assez pour laisser l’assureur faire son travail sans y avoir recours, mais pas assez pour que le grimpeur de fasse un retour au sol en cas de défaillance de l’assureur. Le grimpeur vole, le but du jeu étant que l’assureur n’ait pas besoin du noeud pour arrêter le vol.
Plus simple : le 3e larron tient la corde derrière l’assureur, en laissant un mou bien calculé (idem que précédemment). Là aussi, le but du jeu est que l’assureur n’ait pas besoin de cette assistance, qui n’est là qu’au cas Z’où.
NB : lors de ce stage, le grimpeur cobaye était le BE, qui, sans être une armoire normande, était nettement plus lourd que certains stagiaires et notamment une petite jeune poids-plume. L’exercice a permis à chacun de prendre confiance dans ses capacités à assurer mais aussi de prendre confiance dans son compagnon de cordée, puisque chacun, à tour de rôle, a joué le rôle de l’assureur avant de voler à son tour.