Salut à tous
en grandes voies et surtout en TA, l’assurage dynamique me paraît primordial pour épargner les friends et autres points.
comment faites vous lorsque vous êtes vachés au relais pour dynamiser le premier en cas de chute?
y a-t-il des appareils qui conviennent mieux que d’autres?
j’avais imaginé aussi installer un machard (relié à mon baudrier par exemple) au dessus de l’appareil pour pouvoir laisser filer un peu plus la corde, la freiner bien comme il faut en comptant sur le machard pour m’aider et finir d’arrêter les cordes si besoin… ça se fait?
merci
Assurage dynamique en GV
[quote=« ludoleronce, id: 1637136, post:1, topic:144977 »]Salut à tous
en grandes voies et surtout en TA, l’assurage dynamique me paraît primordial pour épargner les friends et autres points.
comment faites vous lorsque vous êtes vachés au relais pour dynamiser le premier en cas de chute?
y a-t-il des appareils qui conviennent mieux que d’autres?
j’avais imaginé aussi installer un machard (relié à mon baudrier par exemple) au dessus de l’appareil pour pouvoir laisser filer un peu plus la corde, la freiner bien comme il faut en comptant sur le machard pour m’aider et finir d’arrêter les cordes si besoin… ça se fait?
merci[/quote]
Non ça ne se fait pas…et je te conseille d’essayer pour te rendre compte que tu vas vite galérer pour donner et/ou rependre du mou. Rien ne vaut une bonne expérimentation
Tu fais exactement comme en couenne : tu évites de sécher le grimpeur et au contraire tu te laisses entraîner. Tu ne laisses pas filer de la corde, tout au plus les mains, qui tiennent fermement la corde, vont monter avec elle. Celle du bas va un peu se rapprocher du frein et celle du haut va un peu s’en éloigner quand quelques cm de corde vont passer dans le frein. La corde ne file pas dans les mains.
Le mousquetonnage d’un seul brin est très important quand les points sont douteux.
d’accord avec J2LH. Laisser filer la corde c’est une mauvaise idée; se laisser entrainer, un petit « saut » suffit très largement.
Plus ça engage (ou plus ça craint), plus tu dois essayer de te vacher long en dessous du relais, de manière à pouvoir accompagner au max le grimpeur dans sa chute, sans avoir besoin de lâcher du mou (technique inefficace la plupart du temps et plutôt dangereuse).
De cette manière tu peux même assurer au grigri en grande voie sportive par exemple.
Posté en tant qu’invité par MSolo:
+1 avec J2, pierro et Baltringue et surtout n’essaye pas de laisser filer un peu de mou. Même en assurant un peu « sec » le second arrive à se brûler avec la corde alors qu’on est persuadé qu’elle n’a pas coulissée dans le système d’assurage, je parle de gros plomb bien sûr.
Posté en tant qu’invité par Pouik:
Je suis d’accord avec j2lh, il dit pas que des bêtises en fait…
Posté en tant qu’invité par Nuance:
Dans l’ensemble je suis d’accord avec ce qui a été dit, mais j’ai une nuance a apporter.
Ce qui a été dit est valable dans des conditions où le grimpeur ne risque pas de toucher un obstacle en tombant… ce qui ne va pas toujours de soi, surtout en longue voie. De plus, dès qu’on est à distance du relais, il y a déjà beaucoup d’amorti par la corde, et donc une distance de chute qu’il faut faire attention de ne pas sous-estimer… J’ai malheureusement assisté à un accident dû à une trop longue chute, qui aurait pu être probablement éviter avec moins d’amorti !
Donc, en fonction du lieu, il faut d’abord répondre à la question: vaut-il mieux une chute amortie ou une chute courte?
Il n’est pas évident de varier constamment le style d’assurage (par exemple mousquetonnage des cordes en alterné ou simultané), et le fait de changer constamment, augmente probablement le risque d’erreurs. Mais il y a des situations où ces choix ont une grande importance.