Ascension mont blanc

ou alors tu as passé une nuit exécrable et tu es un zombie avec un mal de crâne pas possible dès le matin…

C’est clair que ça peut arriver aussi! :wink:
Mais pour moi, si tu es vraiment mal à 3800 pour dormir tu vas également douiller pour te farcir 1800m de dénivelé le lendemain pour atteindre 4800, qui plus est sans acclimatation!
Tout le monde est différent en termes d’acclimatation , mais je pense que pour la majorité des gens raccourcir le J2 est préférable.

C’est mon cas, arrivé de Paris par le train de nuit, monté au refuge dans la journée. Nuit exécrable au refuge des écrins et un mal de chien à monter le fils d’un pote à la Roche Faurio. Comme c’était sa première course, je me suis forcé, mais j’avais du mal à mettre un pied devant l’autre. Et c’est un sommet à 3600m, un truc comme ça. Alors, 4800m, j’aurais été mort avant !
Il ne faut pas sous-estimé un MAM. Et faire le Mont-Blanc dans la journée à partir de la benne, faut quand même la caisse et être certain de ne pas avoir de MAM, sinon, tout devient plus difficile…
Sinon, tu te payes l’aiguille du tour avec un guide histoire de connaître le B.A.-BA et tu restes une semaine de plus en enchaînant quelques sommets faciles puis le Mont-Blanc sans guide une fois acclimaté. Le Mont-Blanc, c’est pas très difficile…

[quote=« salomonc, id: 1817740, post:22, topic:162653 »]C’est clair que ça peut arriver aussi! :wink:
Mais pour moi, si tu es vraiment mal à 3800 pour dormir tu vas également douiller pour te farcir 1800m de dénivelé le lendemain pour atteindre 4800, qui plus est sans acclimatation!
Tout le monde est différent en termes d’acclimatation , mais je pense que pour la majorité des gens raccourcir le J2 est préférable.[/quote]

encore une fois, on ne « s’acclimate » pas en 2 jours ou en 3 jours pour monter à 4800m.
Il faut plusieurs semaines. Tout au plus on s’habitue à ces symptomes et on les gere.
quelques reperes :
http://www.alpinisme.com/FR/info-montagne/altitude/index.php?fic=effets

on y lit ce que je disais :

[quote]ACCLIMATATION

Durée nécessaire à l’acclimatation pour un adulte :
moins de 3 000 m : quelques jours ;
4 000 à 5 000 m : 2 semaines ;[/quote]

donc l’intérêt de faire des courses avant, c’est pas pour l’acclimatation, mais pour apprendre la technique et se découvrir soi même, au niveau physique et mental. C’est donc tout à fait faisable, mais evidemment impossible à garantir. donc fonce et dis nous : avec les conseils d’un guide tu optimiseras tes chances.

[quote=« La Baltringue, id: 1817802, post:24, topic:162653 »]encore une fois, on ne « s’acclimate » pas en 2 jours ou en 3 jours pour monter à 4800m.
Il faut plusieurs semaines. Tout au plus on s’habitue à ces symptomes et on les gere.
quelques reperes :
alpinisme.com/FR/info-montagne/altitude … fic=effets[/quote]

Le corps commence à s’adapter dès qu’il monte en altitude. Et encore une fois, cette capacité d’adaptation varie grandement selon les personnes, mais de passer 2-3 jours à 3000 change complètement la donne pour monter à 4800.

[quote=« alacoume, id: 1817788, post:23, topic:162653 »]C’est mon cas, arrivé de Paris par le train de nuit, monté au refuge dans la journée. Nuit exécrable au refuge des écrins et un mal de chien à monter le fils d’un pote à la Roche Faurio. Comme c’était sa première course, je me suis forcé, mais j’avais du mal à mettre un pied devant l’autre. Et c’est un sommet à 3600m, un truc comme ça. Alors, 4800m, j’aurais été mort avant !
Il ne faut pas sous-estimé un MAM. Et faire le Mont-Blanc dans la journée à partir de la benne, faut quand même la caisse et être certain de ne pas avoir de MAM, sinon, tout devient plus difficile…
Sinon, tu te payes l’aiguille du tour avec un guide histoire de connaître le B.A.-BA et tu restes une semaine de plus en enchaînant quelques sommets faciles puis le Mont-Blanc sans guide une fois acclimaté. Le Mont-Blanc, c’est pas très difficile…[/quote]

Attention Alacoume : je me permets de mettre un bémol. Le Mont-Blanc n’est effectivement pas coté « Très Difficile » par ses voies normales, mais c’est du terrain haute-montagne qui ne pardonne pas vraiment l’erreur. Je trouve que c’est dangereux de proposer ce programme à un débutant qui n’a jamais cramponné. Que ce soit par l’Arête des Bosses ou la pente du Maudit, la glissade est interdite. Il s’agit quand même d’assurance en mouvement, en altitude, sur glacier et en ayant accumulé beaucoup de fatigue. Et il faudra emprunter les mêmes passages à la descente, ce qui est plus dur qu’à la montée, et alors qu’on est encore plus fatigué.
Pour un Mont-Blanc cette année, le guide me parait la seule bonne option à conseiller (car c’est de « conseil » qu’il s’agit, dans le sens noble du terme). Donc soyons de bon conseil…
Excuse-moi de t’avoir contredit ainsi : ça ne part pas d’une mauvaise intention; sois en sûr :slight_smile:

[quote=« La Baltringue, id: 1817802, post:24, topic:162653 »]encore une fois, on ne « s’acclimate » pas en 2 jours ou en 3 jours pour monter à 4800m.
Il faut plusieurs semaines. Tout au plus on s’habitue à ces symptomes et on les gere.
quelques reperes :[/quote]

oui et non, il y a plusieurs phénomènes en cause dans l’acclimatation. pour la production de globules rouges effectivement il faut pas mal de temps (très variable selon les personnes) par contre au niveau circulatoire,cardiaque et pulmonaires il y a des adaptations plus rapides.

Après c’est un choix personnel, mais le mont blanc en premier sommet avec un guide, c’est de la pure consommation.
Gros risque de ne pas réussir à atteindre l’objectif, et surtout ce qui est plus grave le risque d’être dessus si on l’atteint.

[quote=« el celtico de la pampa, id: 1817821, post:26, topic:162653 »]

[quote=« alacoume, id: 1817788, post:23, topic:162653 »]C’est mon cas, arrivé de Paris par le train de nuit, monté au refuge dans la journée. Nuit exécrable au refuge des écrins et un mal de chien à monter le fils d’un pote à la Roche Faurio. Comme c’était sa première course, je me suis forcé, mais j’avais du mal à mettre un pied devant l’autre. Et c’est un sommet à 3600m, un truc comme ça. Alors, 4800m, j’aurais été mort avant !
Il ne faut pas sous-estimé un MAM. Et faire le Mont-Blanc dans la journée à partir de la benne, faut quand même la caisse et être certain de ne pas avoir de MAM, sinon, tout devient plus difficile…
Sinon, tu te payes l’aiguille du tour avec un guide histoire de connaître le B.A.-BA et tu restes une semaine de plus en enchaînant quelques sommets faciles puis le Mont-Blanc sans guide une fois acclimaté. Le Mont-Blanc, c’est pas très difficile…[/quote]

Attention Alacoume : je me permets de mettre un bémol. Le Mont-Blanc n’est effectivement pas coté « Très Difficile » par ses voies normales, mais c’est du terrain haute-montagne qui ne pardonne pas vraiment l’erreur. Je trouve que c’est dangereux de proposer ce programme à un débutant qui n’a jamais cramponné. Que ce soit par l’Arête des Bosses ou la pente du Maudit, la glissade est interdite. Il s’agit quand même d’assurance en mouvement, en altitude, sur glacier et en ayant accumulé beaucoup de fatigue. Et il faudra emprunter les mêmes passages à la descente, ce qui est plus dur qu’à la montée, et alors qu’on est encore plus fatigué.
Pour un Mont-Blanc cette année, le guide me parait la seule bonne option à conseiller (car c’est de « conseil » qu’il s’agit, dans le sens noble du terme). Donc soyons de bon conseil…
Excuse-moi de t’avoir contredit ainsi : ça ne part pas d’une mauvaise intention; sois en sûr :)[/quote]

+1

A mon avis, c’est pas du tout adapté à un presque débutant en autonomie, en tout cas, c’est extrêmement joueur, surtout si pas d’expérience non plus de la moyenne-montagne…

Quid de sa réaction en cas de mauvais temps qui couvre le sommet soudainement, de la capacité à respecter les horaires pour repasser le fameux couloir, de la montée au refuge du Goûter qui n’est pas si anodine, du choix des vêtements, du choix du créneau météo, etc… Il y a quelques points identifiés qui nécessitent un minimum d’expérience, voire un maximum comme faire le retour par le Dôme du Goûter alors que ça s’est bâché et qu’on ne l’a pas vu venir…

[quote=« xtapose, id: 1817394, post:1, topic:162653 »]bonjour tout le monde : :slight_smile:

Alors voilà depuis un certain temps un ami et moi ont envie folle de gravir le sommet de l’Europe !
J’ai fait beaucoup de recherches et étant étudiant ( tous les deux 20 ans) J’ai decide de me tourne vers un guide trouvé chez « ’ kazaden » Il prend 550e.

Programme : 1e ascension à Tête rousse repos de nuit, suivie Ascension directe jusqu’au mont blanc

Passionne sport (entrainement 5x /semaines (+2 h) )
La condition physique ne pose donc aucun problème

Mais mon problème et l’acclimatation. Je vis à Paris je ne suis jamais monté « ’ haut ' » donc je sais pas comment je vais réagir …
Tête rousse jusqu’en haut sa fait beaucoup comment se preparer niveau acclimatation ?

Est-il possible de partir s’acclimater avant s’en débourser d’argent ? ( ou un minimum )

Y’a t’il mieux comme formule ?

Je n’ai qu’un budget de 800e ( tout compris ) … et j’en rêve tout les jours :([/quote]

Je comprends ton rêve, je l’ai eu longtemps mais je ne me suis pas précipité sur le Mont-Blanc. Là tu prends le risque de t’en dégouter. Si tu rêves du Mont-Blanc, tu rêves certainement de montagne en général et il y a surement mieux pour commencer. Moins fréquenté, moins haut, moins dangereux mais tout aussi beau (et plus sauvage!).

Peut-être que l’Oisans est un bon plan pour démarrer l’acclimatation sans faire des choses trop techniques et surtout sans dynamiter son portefeuille. Je pense par exemple au Pic Coolidge qui monte à 3700 avec peu de difficultés et des possibilités de bivouac jusque très haut. Le refuge de l’Aigle et la Meije Orientale, le Rateau, la Grande Ruine, la Roche Faurio sont des sommets abordables techniquement sans avoir un gros bagage technique, quitte à ne pas s’engager dans les derniers mètres en rocher plus délicat (comme le font par exemple beaucoup de ceux qui monte à Roche Faurio).
Du coup avec une semaine au camping d’Ailefroide (pas bien cher) tu prépares ton physique et t’es pas complètement à sec question globules et question finances.

Hello
Le coup du « je vis loin de la montagne, je n’ai jamais fait de montagne, je n’y connais rien mais je veux faire le Mt Blanc, j’en rêve la nuit », moi ça me fait toujours halluciner ! Bon ça doit sûrement être parce que moi, natif de St Etienne, j’ai d’abord lu plein de bouquins d’alpi quand j’étais gosse, j’ai d’abord fait du ski, ensuite à 30 ans je suis venu m’installer en Hte Savoie, puis en Savoie puis à nouveau en Hte Savoie, et à 43 ans, après des années de ski de rando et de courses d’alpi faciles, j’ai fini par faire ce fameux Mt Blanc, que j’avais toujours considéré (à tort je l’avoue) comme une simple et bête course à touristes. Donc un parcours totalement différent.
En fait, il faut bien reconnaître que ce Mt Blanc attire les foules du monde entier, les jeunes loups aux dents longues veulent l’avoir sur leur CV, c’est le gagne-pain principal de beaucoup de guides qui enchainent les ascensions tout l’été … Bref, pour des sportifs, même parisiens :stuck_out_tongue: , ce peut être un beau défi, je le conçois sans problème.
Beaucoup d’autres contributeurs l’ont écrit avant moi: partir au Mt Blanc la fleur au fusil, direct depuis la descente du train de Paris, sans entrainement « spécifique », sans savoir marcher avec des crampons … diminue beaucoup les chances de réussite (même si ça peut réussir, c’est possible). Dans l’idéal il faudrait au moins faire quelques sommets, et apprendre à marcher avec des crampons, avant d’y aller.
Je viens de jeter un coup d’oeil sur le site de kazaden. Ils ont un gros catalogue de courses et juste comme ça en 3 minutes, j’ai vu qu’ils proposent l’ascension du Dôme des Glaciers, pour 87.50 € par personne (pour 4 personnes). Pour une initiation ça me semble très correct et relativement abordable financièrement. (niveau: « adapté à tous » alors que le Mt Blanc est donné pour un niveau « intermédiaire »).
Autre « plan » possible, faisable sans guide, pas vraiment dangereux, et surtout pas cher dans la mesure où on ne dort pas dans un refuge mais dans un « abri - bivouac »: le Petit Mt Blanc: sommet à 3400 m, bivouac Rainetto à 3000 m, c’est déjà une jolie petite course qui a tout d’une grande, sans parler de la vue sur le « vrai » Mt Blanc. Le bivouac est équipé de couvertures (pas besoin de duvet, seulement de vêtements chauds), mais il vous faudra un réchaud si vous voulez manger chaud. Je dis « pas vraiment dangereux » mais attention, il faut savoir lire une carte, et suivre un itinéraire « alpin » (marques de peinture sur les rochers) et en cas de brouillard, ça peut vite devenir très compliqué voir dramatique. Il y a d’autres petits bivouacs comme celui-là dans le versant italien du Mt Blanc, notamment celui du col d’Estelette qui peut permettre d’imaginer un itinéraire en boucle qui partirait des Contamines, passerait par le Pain de Sucre du Tondu, col du Tondu, refuge Robert Blanc (de là possible de faire le Dôme des Glaciers avec le guide de kazaden), puis col de la Seigne, Bivouac d’Estelette, Bivouac Rainetto, Petit Mt Blanc, et retour par le col de la Seigne, refuge des Mottets, puis le col d’Enclaves par exemple. Ce qui fait un petit raid assez complet, du déniv, bref un truc « formateur ». 24h de repos là dessus (48 h peut-être ?), et zou, au Mt Blanc !
Bref, c’est juste une suggestion pour dire qu’il est possible d’aller s’entrainer en « presque haute montagne » sans guide et sans devoir se payer un refuge. Par exemple il existe aussi une cabane « de chasseurs », équipée de matelas, au col des Chaux, qui peut permettre de faire par exemple le Buet depuis la station de Plaine Joux ou depuis Servoz. Bref, vous pouvez faire des « randos-courses » de préparation, sans vous ruiner, ce qui peut vous éviter d’aller au « casse-pipe ». Il faut utiliser les filtres de recherche de courses dans C2C, lire un max de compte rendus de « grosses randos » ou « petites courses » et bien étudier la carte IGN sur le géoportail.gouv.fr. Quand vous trouver un truc qui vous semble intéressant, vous venez demander si ça peut le faire ou pas.
Ne pas oublier dans l’entrainement pour le Mt Blanc: dans l’ascension, c’est le 2ème jour qui est dur, donc il faut s’habituer à faire de gros trucs en ayant déjà la fatigue de la veille dans les pattes. Un autre truc important: le 1er jour: arriver tôt au refuge, pour avoir le temps de faire la sieste et récupérer au maximum, et beaucoup boire (transpiration + altitude + air sec = grosse déshydratation).
Allez, et tenez nous au jus de votre prépa et surtout de votre ascension !

Je te propose de lire « Glace, Neige et Roc », de Gaston Rébuffat.
ça te permettra d’acquérir quelques connaissances théoriques tout en continuant à te faire rêver. Et puis tu commenceras à entrevoir la technique à acquérir…Même marcher et prendre le bon pas bien rythmé, c’est technique !
Même faire son sac-à-dos, c’est technique.

Comme l’as dit mon prédécesseur : tiens-nous au courant :slight_smile:

[quote=« el celtico de la pampa, id: 1817821, post:26, topic:162653 »]Attention Alacoume : je me permets de mettre un bémol. Le Mont-Blanc n’est effectivement pas coté « Très Difficile » par ses voies normales, mais c’est du terrain haute-montagne qui ne pardonne pas vraiment l’erreur. Je trouve que c’est dangereux de proposer ce programme à un débutant qui n’a jamais cramponné. Que ce soit par l’Arête des Bosses ou la pente du Maudit, la glissade est interdite. Il s’agit quand même d’assurance en mouvement, en altitude, sur glacier et en ayant accumulé beaucoup de fatigue. Et il faudra emprunter les mêmes passages à la descente, ce qui est plus dur qu’à la montée, et alors qu’on est encore plus fatigué.
Pour un Mont-Blanc cette année, le guide me parait la seule bonne option à conseiller (car c’est de « conseil » qu’il s’agit, dans le sens noble du terme). Donc soyons de bon conseil…
Excuse-moi de t’avoir contredit ainsi : ça ne part pas d’une mauvaise intention; sois en sûr :)[/quote]
Tu n’as pas tord…
Du coup, je changerais mon conseil en lui disant d’économiser un an de plus et de se payer un guide pour la semaine !

Pas bête…Tu résous en même temps l’acclimatation aussi. Et en une semaine, l’acquisition d’un bagage technique auprès du guide est un bon investissement qui pourra servir ensuite, beaucoup plus qu’en 2 jours dont un de montée en refuge.
Les formules Mont-Blanc sur une semaine existent : on lui avait même pas signalé…
Bon, après, j’ai pas l’impression que Ixtapose puisse attendre : ça a l’air de presser :slight_smile:

pour résumer : Tu comptes débuter l’alpinisme par l’ascension du Mont Blanc … et pourquoi pas par l’Everest ? Manque d’ambition ?

Hello Ixtapose…

je me permets de relancer ce debat…

Si certains te dirons que tu es complètement fou de vouloir faire le Mont Blanc sans avoir fait d’alpinisme avant, je comprends tout à fait ton envie.

Je faisais régulièrement de l’escalade et j’étais également très attiré par l’alpi et par le mont blanc alors que je n’avais moi-même jamais touché les crampons…

En 2013, une première approche de l’alpinisme par une traversée de la vallée blanche m’a vraiment décidé…
AU cours de l’année 2014, un bon entraînement, une préparation physique et mentale et nous décidons, avec ma compagne et la famille de tenter l’aventure.
Nous avons pris contact avec des guides et prévoyons une ascension en septembre.

Nous faisons une première course (le grand paradis) afin de s’acclimater puis 1 jour de repos et ensuite on est parti pour le sommet.

Voie normale par le Goûter…
En septembre c’était la période idéale (pas trop fréquenté) si ce n’est que nous avons pris 1000m de dénivelé en plus car le train qui mêne au nid d’aigle est fermé.

En tout état de cause une superbe expérience avec de très chouettes guides qui nous ont véritablement donné goût à l’alpinisme…
Depuis nous avons fait pas mal d’autres courses et la montagne est vraiment devenu une passion

Ce n’est, selon moi, pas tant le fait de faire le mont blanc au début qui dénote mais la manière dont tu le feras… L’important n’est pas la destination mais le chemin :slight_smile:

En effet, c’est dommage de voir le mont blanc comme un exploit de plus que l’on stocke sur son CV mais bien comme une magnifique course (compliquée ==> c’est vraiment de l’alpinisme et c’est physique) qui peut t’apporter beaucoup.

En ce qui concerne ton projet, renseigne toi directement aupres de guides qui peuvent sans doute prévoir qqch plus ou moins dans ton budget… En effet, si tu compte qu’un guide prend jusqu’à 3 personnes sur sa cordée pour le grand paradis et demande 670€ + 950€ pour le mont blanc avec 2 personnes sur la cordée, ca semble faisable dans un budget de 800€ hors refuge (55€ au gouter + 30€ grand paradis) et la tu as une vraie course d’acclimatation…

Pour ma part, le guide qui nous a emmené est devenu un ami et depuis je pars régulièrement avec lui. Si tu veux je t’en dis plus…

Méfie toi tout de même de ces guides qui accepte de t’emmener au mont blanc sans une course d’acclimatation et sans voir comment tu te débrouille avec des crampons…

A ta disposition pour en discuter si tu le souhaites

Hello Ixtapose…

je me permets de relancer ce debat…

Si certains te dirons que tu es complètement fou de vouloir faire le Mont Blanc sans avoir fait d’alpinisme avant, je comprends tout à fait ton envie.

Je faisais régulièrement de l’escalade et j’étais également très attiré par l’alpi et par le mont blanc alors que je n’avais moi-même jamais touché les crampons…

En 2013, une première approche de l’alpinisme par une traversée de la vallée blanche m’a vraiment décidé…
AU cours de l’année 2014, un bon entraînement, une préparation physique et mentale et nous décidons, avec ma compagne et la famille de tenter l’aventure.
Nous avons pris contact avec des guides et prévoyons une ascension en septembre.

Nous faisons une première course (le grand paradis) afin de s’acclimater puis 1 jour de repos et ensuite on est parti pour le sommet.

Voie normale par le Goûter…
En septembre c’était la période idéale (pas trop fréquenté) si ce n’est que nous avons pris 1000m de dénivelé en plus car le train qui mêne au nid d’aigle est fermé.

En tout état de cause une superbe expérience avec de très chouettes guides qui nous ont véritablement donné goût à l’alpinisme…
Depuis nous avons fait pas mal d’autres courses et la montagne est vraiment devenu une passion

Ce n’est, selon moi, pas tant le fait de faire le mont blanc au début qui dénote mais la manière dont tu le feras… L’important n’est pas la destination mais le chemin :slight_smile:

En effet, c’est dommage de voir le mont blanc comme un exploit de plus que l’on stocke sur son CV mais bien comme une magnifique course (compliquée ==> c’est vraiment de l’alpinisme et c’est physique) qui peut t’apporter beaucoup.

En ce qui concerne ton projet, renseigne toi directement aupres de guides qui peuvent sans doute prévoir qqch plus ou moins dans ton budget… En effet, si tu compte qu’un guide prend jusqu’à 3 personnes sur sa cordée pour le grand paradis et demande 670€ + 950€ pour le mont blanc avec 2 personnes sur la cordée, ca semble faisable dans un budget de 800€ hors refuge (55€ au gouter + 30€ grand paradis) et la tu as une vraie course d’acclimatation…

Pour ma part, le guide qui nous a emmené est devenu un ami et depuis je pars régulièrement avec lui. Si tu veux je t’en dis plus…

Méfie toi tout de même de ces guides qui accepte de t’emmener au mont blanc sans une course d’acclimatation et sans voir comment tu te débrouille avec des crampons…

A ta disposition pour en discuter si tu le souhaites

[quote=« xtapose, id: 1817394, post:1, topic:162653 »]bonjour tout le monde : :slight_smile:

Alors voilà depuis un certain temps un ami et moi ont envie folle de gravir le sommet de l’Europe !
J’ai fait beaucoup de recherches et étant étudiant ( tous les deux 20 ans) J’ai decide de me tourne vers un guide trouvé chez « ’ kazaden » Il prend 550e.

Programme : 1e ascension à Tête rousse repos de nuit, suivie Ascension directe jusqu’au mont blanc

Passionne sport (entrainement 5x /semaines (+2 h) )
La condition physique ne pose donc aucun problème

Mais mon problème et l’acclimatation. Je vis à Paris je ne suis jamais monté « ’ haut ' » donc je sais pas comment je vais réagir …
Tête rousse jusqu’en haut sa fait beaucoup comment se preparer niveau acclimatation ?

Est-il possible de partir s’acclimater avant s’en débourser d’argent ? ( ou un minimum )

Y’a t’il mieux comme formule ?

Je n’ai qu’un budget de 800e ( tout compris ) … et j’en rêve tout les jours :([/quote]

si tu veux que ce rêve ne se transforme pas en cauchemar, il te faut envisager de la patience, beaucoup de patience, le mont blanc n’est pas une montagne à vaches, le temps change tres vite, le dome du gouter est un véritable piège par brouillard, savoir renoncer au bon moment, car les echecs y sont légion les accidents aussi, souvent liés à cette systématique absence de préparation, et si tu comptes partir de tête rousse en plus ca me parait banzaï.

A priori, à ta place, je privilégierais plutot une nuit au Goûter au lieu de Tete Rousse…

Qui dénote quoi ?

http://www.cnrtl.fr/lexicographie/dénoter
Oui bon c’est lourd, mais je n’en peux plus de ces « dénoter/détoner/détonner » partout depuis deux ans, désolé :slight_smile:
Sinon, pour le sujet « mont-blanc », je suis plutôt du genre de spirou74. Cependant, je comprends bien ton envie de commencer par le Mont Blanc. Si tu pars avec un guide, ce qui risque le plus de t’empêcher d’arriver au sommet, c’est l’altitude, donc mon conseil c’est surtout d’en tâter avant de tenter le sommet. L’idéal ce serait de prendre une semaine de vacances 3 semaines avant ton Mont Blanc et de faire une grande rando en altitude (sommets au dessus de 3000, nuits vers 2000, voire plus). Tu peux faire ça facilement dans la Vanoise, voire dans les aiguilles rouges avec le Buet.
Et si tu ne peux pas prendre 2 fois des vacances/ des billets de trains, fait ça dans les aiguilles rouges dans les 4-5 jours avant le Mont Blanc. Ca ne t’acclimatera pas, mais ça t’évitera de passer une nuit trop horrible au refuge du goûter.