Posté en tant qu’invité par Paul G:
Au festival du film de montagne d’Autrans, en 2004 ou 2005, il y a eu un film primé dont le thème était l’attirance pour l’Everest.
Je me souviens d’une américaine qui avait écrit dans une lettre à ses parents que si elle arrivait en haut, elle serait la première femme de sa nationalité, et donc que ce serait bon pour sa carrière.
On ne saura pas si elle avait raison, puisqu’elle est morte.
Il y a déjà pas mal de cadavres là haut, au point qu’on se demande comment on pourrait « nettoyer ». De temps en temps, le vent en dégage un, que les vivants peuvent pousser dans le vide, histoire de faire de la place.
Chacun poursuit les rêves qui lui font envie. Ca ne me choque pas que ce soit l’Everest. Mais aujourd’hui, faire ce sommet avec guides ne signifie pas qu’on est spécialement bon alpiniste. Ca signifie qu’on a accepté de payer le prix financier, qu’on était en bonne forme physique, et que les conditions étaient correctes ce jour là.