Sur un malentendu, ça peut passer…
Ascension du Cervin
Ou pas. Statistiquement il y a plus de chance qu’il soit un quidam lambda que le futur dieu de l’alpinisme. Et si c’est le futur dieu de l’alpinisme, c’est quand même souhaitable qu’il commence comme n’importe quel débutant, il progressera juste plus vite.
Ça va t’étonner mais je suis 100% d’accord avec toi …
C’est exactement ce que je dis depuis le début de mes interventions …
Débutant ne signifie pas nul ou maladroit …
Je l’ai écris plus haut en réponse à Rob.Bonnet Guide, il y a dans l’histoire de l’alpinisme des débutants qui ont réalisés des grandes courses dans les 2/3 premières années de leur pratique sportive …
J’ai l’impression que c’est cette réalité qui dérange certains, c’est pas grave
Vu que Robin Bonnet discute avec nous et toi sans se cacher derrière un pseudo, pourrais-tu nous dire ton nom @DOM06 ?
Mais pas du tout. Ce qui dérange ceux qui ont l’habitude de former des débutants, c’est de prétendre que tous les débutants peuvent brûler les étapes.
Ce qui me dérange ce sont les pratiques dangereuses que tu prône auprès de débutant et avec un aplomb déconcertant. C’est la position d’expert que tu te donnes sur des sujets que tu ne maitrises pas. C’est comme tu es condescendant avec tous les intervenants sans même connaître les us et coutume au Cervin, ni les enjeux de cette course…
Et c’est surtout l’incapacité totale à te remettre en question lorsqu’un DE guide vient te contredire (BA) puis un autre vient l’appuyer, ainsi que de nombreux intervenants amateurs d’expérience diverses, certains étant impliqué dans l’encadrement bénévole entre autre.
Non pas tous, relie bien l’ensemble de mes propos …
Je préfèrerai que tu me répondes en MP mais il semble que tu es coincé ?
« Je ne connait pas Kaufmann
Je pense que tu as été censuré parce que vouloir donner une identité en se trompant comme tu l’a fait, c’est faire de la diffamation et une tentative de délation stupide
Il est louable que les censeurs ou modérateurs aient compris ton intention néfaste et t’ai censuré
Surtout, ne t’excuses pas … »
Puisque je me trompe, ce qui est tout à fait possible, pourquoi ne pas simplement indiquer ton identité ?
Relie bien l’intégralité de ce que j’ai écrit et tu verras que je ne prone pas des pratiques dangereuses mais bien le contraire, tiens juste l’extrait ci dessous qui est bien le contraire de ce que tu voudrais me faire passer :
A oui, désolé, je lui ai conseillé un Guide Suisse pour des raisons pratiques comme je lui aurait conseillé un Guide Français pour faire le Mt Blanc
Pas de souci, donne moi ton tél et je te l’envoie pas SMS
Mais vu ton intérêt de naviguer incognito
« Request failed with status code 400 »
Ça m’étonnerait que tu ait ce courage …
Bon, ça serait sympa de rester sur le sujet ne serait ce que pour respecter le créateur de ce sujet …
Non rien
Pourrait-on lire et connaître un peu la charte des forums avant de se lancer dans des accusations erronées qui n’ont pas lieu d’être ?
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Ok
Je te laisse à tes délires je connais ma manière d’interagir sur ce site et sur les réseaux et je suis très à l’aise avec mon équilibre passion perso et activité professionnelle
Bonjour à toi et bienvenue sur le site.
Petite expérience perso: il y a 30 ans, avec déjà quelques années d’expérience d’alpinisme dans les Pyrénées, du « pyrénéisme » donc, avec les copains nous avons rêvé au Cervin. Nous sommes donc venu par première fois dans les Alpes, et nous nous sommes attaqués au Castor, pour un premier contact avec les 4000m. Et ben… depuis ce sommet facile, avec un joli mal de tête du à l’altitude, nous avons regardé le Cervin énorme devant nous et nous nous sommet dit: « et ben… ce ne sera pas pour cette année… »
Quelqu’un a dit alors: « euh… et si on prend un guide? »
Lors de la discussion qui s’en est suivie, on s’est conjuré pour continuer a apprendre, a s’entraîner, a acquérir de l’expérience, et jamais du grand jamais faire recours à un guide, ni à des porteurs ni à l’oxygène. Et c’est comme ça que l’on a fait les années suivants dans les Alpes, dans les Andes et dans l’Himalaya, sur des sommets à plus de 7000m
Le tout est qu’avec le temps (des années) on a fait le Cervin en autonomie et plein d’autres voies dans les Alpes bien plus difficiles. Et en regardant en arrière, le mieux de tout ce chemin, et ce dont on est le plus fier, ce n’est pas les sommets et les voies que nous avons grimpé ensemble, sinon le chemin d’apprentissage parcouru entre amis.
…
De l’autre coté, voici une expérience qui n’est pas la mienne mais que je souhaite partager avec toi, de la part de Walter Bonatti. Il a commencé l’escalade un bon jour quand il avait 18 ans. Et moins d’un an après il avait déjà grimpé la face N du Piz Badile, la face W de la Noire de Peteurey, et l’éperon Walker dans la N des Grandes Jorasses.
…
Entre Bonatti et Bacchus il y a beaucoup d’espace pour des nuances de gris et tu te trouves certainement quelque part entre les deux.
Donc oui, il est tout a fait possible pour toi de grimper le Cervin l’été prochain en autonomie, si tu te donnes le temps et les moyens d’acquérir les compétences.
Il s’agit d’une course
- en altitude > bonne acclimatation obligatoire
- longue > bonne forme physique obligatoire
- exposée > bonnes conditions neige et météo obligatoires
- d’escalade en 4b avec des cordes fixes, 3b obligatoire > tu as largement le niveau
- le haut est presque toujours enneigé, très raide et pas toujours facile d’assurer > bonne technique et habitude de cramponnage requise.
- la recherche d’itinéraire n’est pas si simple > d’un coté du monde sur la voie ça va t’aider, de l’autre tu ne peux pas compter dessus, tu as intérêt à acquérir de l’expérience à ce sujet, et cela demande un peu de temps …
Voilà… j’espère que cela t’aide à te faire ton avis…
C’est un peu abusé de faire un procès à Robin, qui est assez loin de faire de la réclame. Il a de la visibilité en ligne oui, mais il partage beaucoup d’infos et de topos sans pousser à être « client » ce qui profite à tous. À chacun de prendre ce qui est bon pour lui.
Pour le sujet de base, je pense qu’il faut adapter ses conseils à la personne, en l’occurrence un mineur pas montagnard d’origine et peu expérimenté, donc avec un certain besoin d’encadrement initial et d’itinéraires « standards ».
+1
Salut. Si je peux me permettre d’intervenir sur ton cas malgré que le sujet semble avoir dérivé…
A l’été 2023 en voyant la Barre des Ecrins pour la première fois j’avais comme toi envie de la gravir (car + de 4000m) et de me mettre a l’alpinisme alors que je n’avais jamais chaussé de crampons, peu pratiqué d’escalade, jamais tenu un piolet etc…
En m’intéressant de plus prêt à l’alpinisme pendant l’hiver, en scrutant les forums, lectures de livres et de topos j’ai vite compris qu’il était complétement stupide de se fier seulement à l’altitude et la « beauté » du sommet.
J’ai rencontré un vieux bouquetin qui m’a emmené sur plusieurs sortie escalader en couenne, en gde voie et en course d’arête.
Ensuite nous sommes allez dans les écrins réalisé trois courses bien différentes:
Voie normale de la Montagnes des Agneaux (3664m) Camptocamp.org
Arête NNW de la Pointes des Boeufs Rouges (3516m) Camptocamp.org
Arête N du Sirac (3441m) Camptocamp.org
C’était absolument magnifique et loin d’être surpeuplé comme le seront des sommets comme le Cervin.
C’est bien d’avoir la caisse, mais commencer par des courses comme celles ci (en étant accompagné par quelqu’un avec de l’expérience) te feront réaliser que ce sont tout de même de grosses journée à ne pas sous estimer quand on débute. Chaque choses en son temps.
Rob n’a pas attendu d’être guide pour être contributeur actif sur C2C ainsi que sur son blog. De plus ses propos ont été soutenus par un certain nombre d’autres personnes qui ne sont ni guides ni pros d’une quelconque façon mais partagent juste son avis et l’ont exprimé.
C’est marrant cette propension qu’ont certains à ramener Rob à sa condition de guide quand ils ne sont pas d’accord avec lui…
J’ai fait l’arête N du Sirac lors de ma deuxième saison d’alpi (en 2021), et l’expérience m’a vraiment marquée. Et pas qu’à cause de la petite galère à la fin suite à la decision de se fier à l’ancien topo de Minelli.
Une course très esthétique sur on montagne également très esthétique.
Quand à la pertinence de la beauté, je pense que c’est pourtant normal de vouloir grimper des belles lignes sur des beaux sommets. Mais ça serait surtout une erreur de chercher cette beauté uniquement parmi les grands classiques.