Posté en tant qu’invité par Eric:
L’artif est-il considéré comme une pratique d’escalade ou d’alpinisme? c’est une question que je me pose. merci de vos réponses et de vos avis .
Posté en tant qu’invité par Eric:
L’artif est-il considéré comme une pratique d’escalade ou d’alpinisme? c’est une question que je me pose. merci de vos réponses et de vos avis .
Posté en tant qu’invité par Francois:
Les deux, mon général!
Il faut (re)lire les classiques.
L’alpinisme ne se limite pas à des km d’arête en rochers pourris et à des pentes de neige vaseuses ou des goulottes abomifreuses. Il se trouve que parfois on est obligé de grimper le long de parois verticales qui se redressent encore. Et quand il n’y a plus de prises pour une escalade « naturelle » on fait de l’artif.
L’artif était une pratique courante jusque dans les années 75, puis est apparue l’escalade à main nue (avant, on grimpait avec des gants) et l’artif est tombée dans l’oubli. Il semble que ça redevienne à la mode de chez nous. Mais il afut savoir planter les choux…
Posté en tant qu’invité par Francois:
Les clous, je veux dire, les clous…
Posté en tant qu’invité par Christophe:
Il faudrait déja savoir ce que veut dire Alpinisme et Escalade. C’est quoi la différence entre l’escalade et l’alpinisme.
Tu peux poser la même question pour le TA ou le dry tooling sur spit : escalade ou alpinisme.
Posté en tant qu’invité par Francois:
Je mets tout ça dans le même sac. J’appelle ça « faire de la montagne ». A une certaine époque, et pour je ne sais quelles raisons, on a éprouvé le besoin de saucissonner l’activité et de faire des classements, des catégories, des compartimentages…peut-être trouve-t-on que ça fait plus cartésien? je ne sais pas, moi…
Posté en tant qu’invité par Jérôme:
Quoi de plus palpitant que d’être pendu sur des étriers dans un bon grand surplomb plein gaz ??
Posté en tant qu’invité par Christophe:
d’accord avec toi.
Posté en tant qu’invité par Francois:
Christophe a écrit:
d’accord avec toi.
Hein? t’es sûr que c’est à moi que tu causes, là?
Posté en tant qu’invité par Jérôme:
c’est un très vieux débat que celui de l’escalade « libre » et de l’escalade « atrificielle ». Même Demaison en parlait déjà dans 342 h dans …
Ceci étant, tant qu’il y moyen d’economiser le bras droit (et les doigts de la main gauche), c’est autant de se passer de clou, mais il ne faut pas avoir de complexe, quand il en faut, il en faut !
Le but à la fin, c’est d’être en montagne, au sommet, en bon état et heureux , non ?
Posté en tant qu’invité par Christophe:
Oui.
Je n’ai jamais compris l’intéret qu’il y avait à segmenter notre activité (à part pour les fabricants de matos).
Posté en tant qu’invité par Jérôme:
faut bien qu’ils vivent, les malheureux !
(peut-être qu’ils font ça parcequ’ils n’ont pas le temps d’aller grimper et qu’ils sont jaloux)
Posté en tant qu’invité par Jérôme:
A toutes fins utiles, voici un site qui donne son avis sur la question:
Posté en tant qu’invité par Thomas:
Jérôme a écrit:
Quoi de plus palpitant que d’être pendu sur des étriers dans
un bon grand surplomb plein gaz ??
Je sais pas moi, le sexe peut-etre ?
Posté en tant qu’invité par Laurent:
Thomas: on parlait de palpiter, pas de palper
Posté en tant qu’invité par Yeti:
Francois a écrit:
Je mets tout ça dans le même sac. J’appelle ça « faire de la
montagne ». A une certaine époque, et pour je ne sais quelles
raisons, on a éprouvé le besoin de saucissonner l’activité et
de faire des classements, des catégories, des
compartimentages…peut-être trouve-t-on que ça fait plus
cartésien? je ne sais pas, moi…
Mais dans ce cas le gars qui fait du pan dans sa cave il fait quoi? De l’escalade à priori, pas de l’alpinisme. Et pas de la montagne en tout cas.
L’escalade et l’alpinisme sont deux activités différentes mais avec des domaines intersectés (souvenez vous les patates en maths qui se chevauchent un peu mais pas complètement).
Quand on fait du pan, on fait uniquement de l’escalade.
Quand on fait l’ascension de la directe américaine on fait de l’escalade ET de l’alpinisme.
Quand on fait le Dome des Ecrins on fait uniquement de l’alpinisme. (J’en entends dire qu’on « escalade » alors le Dome des écrins, mais le mot « escalade » a dans ce cas un sens différent de celui que nous employons nous, il est la conjugaison du verbe « escalader », notion un peu différence de la notre qui consiste à « faire de l’escalade » au sens courant d’aujourd’hui de « grimper ». Trève de diversion linguistique.)
Bref, et pour revenir à la question initiale, je crois que l’artif appartient aux deux disciplines.
On peut fairte de l’artif en escalade (sur une petite falaise à basse altitude par exemple), et de l’Artif en alpinisme.
Posté en tant qu’invité par Araneida lubrica:
Ben quoi, ce n’est pas incompatible… et j’ai un petit creux…
Posté en tant qu’invité par Christophe:
Mais dans ce cas le gars qui fait du pan dans sa cave il fait >quoi? De l’escalade à priori
Non, il fait uniquement du pan dans sa cave.
Posté en tant qu’invité par Etienne:
Bof, la seule fois que ça m’est arrivé c’est la selle de mon cheval qui avait tourné. Ben le gaz il sentait pô bon.
Posté en tant qu’invité par Laurent:
Bien joué l’araignée, la voilà la différence artif-alpinisme! En artif, on reste tellement longtemps dans la voie qu’on est obligé de tisser en pleine paroi…
Posté en tant qu’invité par lostris:
:-)))))))))