Bonjour,
Que dit le kiné ? Sent-il une butée en flexion dorsale ou pas ?
Avez-vous revu le chirurgien?
Arthrodèse cheville : témoignage
Bonjour, le kiné malgré qu’il force sa ne va pas plus loin, et me demande si l’arthrodese fait partie de cette articulation bloqué ?
Vu qu’il a pas beaucoup de sujet sur l’arthrodese sous astragalienne sur le internet je n’ai pas plus d’info.
Je n’ai pas encore revu le chirurgien avec le covid 19 se n’est pas si simple.
A ma connaissance cette arthrodèse ne devrait pas limiter à ce point la flexion dorsale. La longue immobilisation peut avoir enraidi l’articulation mais si le kiné sent réellement une butée, il pourra difficilement récupérer l’amplitude. A votre place (ou à la sienne), j’informerais le chirurgien.
Bonjour,
Bien d’accord avec Akitis, l’arthrodèse sous-astragalienne ne devrait pas limiter la flexion dorsale.
En revanche il n’est pas impossible qu’une vis vienne limiter cette flexion. Ce ne devrait pas être le cas (le chirurgien doit normalement faire attention à cela, mais il y a peut être une raison qui vous est propre). Si tel est le cas la bonne nouvelle est que la flexion reviendra après ablation du matériel !
Je partage également l’idée d’en informer votre chirurgien; qui devrait pouvoir vous répondre à ce sujet.
Bon courage,
Bonjour, j’ai donc vu le chirurgien. Il dit que la vis ne gène en aucun cas, car elle est bien incrustée dans l’os. Et qu’il a pas touché à cette flexion là. Il dit que sa vient s’en doute du gonflement de la cheville. Donc il m’a souscrit du voltarène pendant 3 semaines.
Bonjour,
Merci pour les nouvelles. Tenez-nous au courant de l’évolution de votre situation. Bonne rééducation.
en gel le Voltarene ?
Renseigne toi, cet anti-inflammatoire n’est pas si anodin, d’autres ont moins d’effets secondaires
ici ou là
Ey bonjour.
Je suis ce poste depuis mon opération, mais n’osais pas trop m’inscrire et poster avant. Merci pour vos témoignages, certains dires m’ont aidée à passer le cap des premières semaines, notamment !
J’ai 35 ans et je suis dans un métier qui bouge et trépigne énormément. Il y a un peu plus de deux ans de cela, j’ai subi une énième entorse de la cheville droite, due sans doute en partie à la synostose que je me traine depuis la naissance ou presque.
Après du kiné et du repos, j’ai ensuite eu un mini souci au genou de l’autre jambe. Rebelote, kiné et repos. J’ai pu reprendre le travail… Sauf que non, en fait. Peu de jours plus tard, en enlevant mes chaussures de sécurité, la douleur à la cheville est revenue, forte, d’un coup et ne m’a plus quittée.
Retour chez le médecin, nouvel arrêt, nouveaux examens, nouveaux anti douleurs de plus en plus forts… Le temps est passé et avec lui, j’ai usé mes béquilles à fond. Tellement que j’ai dû leur racheter des embouts.
Après tous les examens possibles ou presque (irm, scanner, scinti, puis plus tard radio), beaucoup de choses inutiles (infiltration super douloureuse, semelles chères et talonnettes), des suspicions notamment d’algodystrophie, bien des médocs (anti inflammatoires and co), bien des visites chez plein de docteurs et autres soignants (rhumatologues, chirurgien spécialiste, kiné, généraliste, etc), la rencontre avec un médecin mpr génial a débloqué la situation. Il m’a en effet envoyée voir un second spécialiste de la cheville, un docteur formidable. Je ne le savais pas à l’époque, et comme le premier chirurgien (que j’étais allée consulter sans avis de confrères suite à la demande de mon généraliste), m’avait laissée avec un sac de questions, une ordonnance que trois pharmacies n’avaient pas réussi à comprendre et un moral en dessous de 0, j’ai pris alors ce nouveau rendez-vous à reculons.
Le nom du nouveau chirurgien étant connu de mon kiné et de mon généraliste, ils m’ont tous deux vanté ses mérites et ont bien précisé qu’il n’opérait que si c’était nécessaire, ce qui m’a motivée à ne pas abandonner ma quête de retrouver une jambe valide. Confinement numéro 1 oblige, le rendez-vous a bien entendu été décalé. Tant mieux d’un côté : cela m’a laissé plus de temps pour bien m’ancrer dans la tête qu’il était nécessaire. À l’époque, j’en avais terriblement marre d’être baladée partout et de n’avoir aucune réponse, pardonnez donc je vous prie mon humeur d’alors.
Bref, ce super docteur est le premier à avoir mis des mots sur mon problème. Je ne regrette pas du tout de l’avoir rencontré. Ma synostose complète talo calcanéenne s’était inflammée (je crois que c’est ainsi qu’on dit, mais je me trompe peut-être) chose rare, donc à laquelle les médecins ne pensent pas obligatoirement.
On a dialogué longuement et comme je n’en pouvais plus de ma douleur, que cela ne changerait presque rien en terme de mobilité puisque j’en avais déjà une naturelle, on est partis pour une arthrodèse avec arthroscopie, sous anesthésie loco régionale quinze jours plus tard. En gros, si je ne m’abuse, ils m’ont fait presque l’équivalent d’une péridurale + une piqure dans le pied avant de m’enlever ma synostose, cureté un peu ici et là, puis assemblé les os.
L’opération m’a plu, j’ai cru être sur un tapis volant tout du long à cause des mouvements infligés à mon corps par les manipulations du docteur et de ses internes. Autant dire que je n’ai strictement rien senti et que j’ai dû faire beaucoup rire l’infirmière en lui demandant à un moment si l’opération avait vraiment commencé. J’ai juste eu beaucoup de mal à placer mes bras dans une position agréable (j’étais couchée sur le ventre), mais fort heureusement j’avais là encore une infirmière aux petits soins (vraiment).
Aucun problème non plus une fois en salle de réveil. De même dans ma chambre, même si j’ai fait un peu peur aux infirmières en voulant poser le pied non opéré au sol parce que je ressentais le besoin incompréhensible de sentir le sol.
Quelques heures plus tard, mon mari est venu me chercher. On m’a renvoyée à la maison avec une ordonnance pour du tramadol + doli + un peu d’assimilé morphine que j’avais demandé en expliquant que j’étais déjà sous tramadol+ doli avant l’opération. Ils n’ont fait aucun souci pour me fournir cela.
Ma jolie botte en résine bleue avec scratchs au pied, me voilà donc de retour chez moi. Bon, première nuit, premier problème, j’ai un ou deux points qui sautent ou s’entrouvent. La botte en résine se voit donc recouverte de sang sur la moitié de sa surface et ça dégouline dans le lit. J’appelle le service qui m’a opérée, ils me conseillent de patienter deux heures, de vérifier si ça coule toujours, puis de venir aux urgences si oui. Retour aux urgences à bord d’air fauteuil roulant que mon adorable généraliste m’a prescrit. Je crois que je le vénère un peu pour ça et le siège de bain auquel je n’aurais jamais pensé sans lui. ;))))
Bref, on me recoud et on me renvoie à la maison. Tout va bien. La douleur arrive le lendemain et je suis très, très contente d’avoir de la morphine quand elle apparaît les premières fois tellement j’ai mal. La semaine suivante, le tramadol devient généralement largement suffisant, puis ensuite un simple doliprane la plupart du temps. Je suis heureuse. Enfin si on oublie mes cuisses et mon bedou pleins de bleus parce que les piqûres d’anticoagulants ne m’épargnent pas. ;))
Pendant près de deux mois, j’ai des visites quotidiennes de l’infirmière et trois fois par semaine de kinés qui me massent gentiment. Peu à peu, je récupère mon gros orteil qui ne voulait plus se mouvoir tout seul. Ensuite vient le premier rendez-vous de contrôle. J’ai le go pour enlever la botte et commencer la reprise d’appui ; le chirurgien est super satisfait des progrès, ils note juste que ma flexion dorsale n’est pas vraiment bonne.
La première douche sans protection est assez euphorisante. On commence sinon les séances de kiné dans le cabinet. Les semaines où je n’ai pas mal, je n’ai strictement aucune douleur. Aucune, enfin du moins tant que je ne force pas trop.
Je me sens presque prête à danser un tango, surtout quand je parviens du jour au lendemain à marcher avec une unique béquille sur de très courtes distances, puis sans béquilles du tout. Bon dieu, le chirurgien m’avait bien dit que ça avancerait par pallier, mais là, c’est presque miraculeux à mes yeux. C’est vraiment du jour au lendemain pour ma pomme. Le premier bain me donne aussi envie d’y rester toute la vie. J’arrive à me relever sans appeler à l’aide !
Dans mon meilleur jour, je suis d’ailleurs seulement à - 4 cm de flexion dorsale par rapport au pied gauche. C’est génial !
Hélas mon chirurgien m’avait aussi prévenue que j’aurai des bas. Bon, mes premiers bas durent une petite semaine en moyenne, rien de très grave. Une gentille kiné me re-prescrit un fauteuil pour un mois quand on se rend compte que, durant le premier bas, j’ai la jambe droite qui tremble tellement que j’ai du mal à tenir debout. Ce n’est pas tant une question de douleur que du fait que je n’arrive plus alors à marcher. La douleur reste en dessous de ce que j’avais avant l’opération, même si j’ai de nouvelles sensations bizarres et peu agréables, notamment d’électricité. Je n’ai, durant ce mois, utilisé le fauteuil que deux fois, mais c’étaient deux fois nécessaires.
Les bas suivants ont été beaucoup, beaucoup, plus faciles à supporter. Jusque l’actuel.
Aujourd’hui, cela fait, à 4 jours près, six mois que j’ai été opérée. Et bordel qu’est-ce que je douille. Je vois mon chirurgien ce matin, il a accepté de me prendre en urgence parce que je ne vais vraiment pas bien. Il y a grosso modo 21 jours, un bas s’est enclenché et malheureusement ne m’a pas quittée.
Si, à la dernière visite de contrôle fin octobre, mon super chirurgien avait noté une petite tendinite, mon kiné m’a fait faire des exercices pour le tendon touché. Hélas, ni mon kiné, ni mon généraliste revu mardi, ne pensent que mon actuel «bas» et sa dégradation sont liés à cette tendinite. Dieu sait qu’ils ont tripatouillé le pauvre petit peton pour le vérifier.
Hier, j’avais séance de kiné que nous avons dû annuler, parce que depuis samedi, sans raison apparente, la douleur est devenue beaucoup plus violente. J’ai mal sur tout le pied, sans exception. Même le contact d’une chaussette finit par me faire pleurer. Je prie tous les dieux que je connais pour que la cure d’anti inflammatoire prescrite par le généraliste fasse tôt ou tard effet. Je ne parviens en effet plus à reposer le pied dès que je fais plus de dix pas d’affilée sans avoir vraiment très mal. Au repos, la douleur varie entre 5 et 6 sur dix sur mon échelle, je vous laisse donc imaginer à l’appui… Et il faut une éternité pour la faire baisser dès lors que j’ai marché.
J’ai un point de douleur qui part de la malléole externe et irradie autour, un autre sur le tendon d’Achille, un sur le dessus du pied, là où il y a la jambe commence et qui avance vers les orteils, un plus léger sous le talon qui remonte vers la malléole intérieure, un autre assez fort dans le haut du creux du pied et qui remonte aussi vers mes doigts de pieds. Bref, mes six packs de glace sont beaucoup, beaucoup utilisés. Et j’ai dû me remettre au tramadol + doli, mais hélas, ça n’enlève pas tout, juste une toute petite partie. Sinon j’ai reperdu beaucoup de flexion dorsale. La faute à la douleur sans doute.
Bref. Je ne pourrai pas rebosser de sitôt. Dans mon milieu, les béquilles ne sont autorisées que si le médecin du travail ordonne un poste adapté, question d’hygiène, et je fais partie de ces gens en intérim, donc qui galèrent parfois pour pouvoir en voir un (Pole emploi m’a notamment envoyée balader).
J’ai mal. Mais, malgré ces deux points, je ne regrette pas mon opération : j’ai cette fois l’espoir de pouvoir reprendre mon job (ou plutôt ma multitude de jobs puisque je suis en intérim) tôt ou tard. Ça me manque terriblement. J’en rêve la nuit quand je parviens à dormir, ce qui n’est pas trop le cas ces dernières nuitées.
Enfin. Pour résumer, au moins, là, tout de suite, j’ai plus de réponses que je n’en avais il y a sept mois et j’ai retrouvé l’espoir d’un lendemain sans douleur. Rien que pour ça, vraiment, je le referais si nécessaire. J’aurais d’ailleurs aimé l’avoir plus tôt. Ainsi je n’aurais pas perdu un an et demi de ma vie à simplement trainer ma carcasse.
Voilà pour mon début de témoignage, j’espère que le prochain sera plus joyeux.
Bonjour Alice,
Bienvenue.
Donne-nous des nouvelles après ton rendez-vous chez le chirurgien si tu veux bien. Bonne visite.
Rebonjour !
Merci Akitis !
Il y a une suspicion d’algodystrophie de la part de tous mes médecins et soignants à présent. Snif.
J’ai passé une irm aujourd’hui, après mon rendez-vous avec le chirurgien.
Malheureusement, les vis ont joué les trouble-fêtes. Si sur le compte rendu a été noté un hypersignal oedémateux sur deux os, le médecin qui a écrit le tout a marqué que des artefacts métalliques en gênaient l’interprétation, mais a écrit ensuite «algodystrophie ?». On est donc partis pour une scintigraphie mercredi prochain afin d’infirmer ou confirmer cette piste. Les tendons n’ont sinon pas l’air d’avoir de lésions, ni le reste du pied.
N’ayant pas de voiture et des trajets d’une heure ± à chaque fois pour me rendre chez le chirurgien ou pour un examen d’imagerie, j’ai eu l’idée de mettre dans mon sac six packs de glace bien emballés dans un sac congélation pour chaque trajet (trois pour l’aller, trois pour le retour) + 1 pack de froid instantané jetable pour au cas où.
Ce fut une idée miraculeuse pour survivre à la journée. J’ai sans doute eu l’air étrange dans les bus, métro et tram, quand j’ai enlevé ma chaussette pour glacer mon pied sitôt assise, mais je ne pense pas que j’aurais pu faire quatre heures et demi de route sans cela.
L’irm a aussi été douloureuse et j’ai ce soir l’impression que mon pied a gonflé de partout suite à toutes ces tribulations. Je douille bien, malgré l’antidouleur, mais je serre les dents.
J’ai sinon repris (suite au conseil du chirurgien) rendez-vous avec le super médecin mpr pour milieu décembre. Il y a aussi une discussion de prévue avec mon kiné demain. Il voudrait, je crois, m’envoyer chez un confrère ou un autre qui a une piscine à cause de mon niveau de douleur, mais les premiers sont à plus de vingt-cinq minutes à pieds et presque autant en bus… Cela m’embête donc un peu, surtout que je rentre déjà souvent difficilement après une séance de kiné tellement je suis fatiguée.
Bref, des examens et de nouveaux rendez-vous sont prévus. Mon chirurgien est tenu au courant de tout par mail.
Ça avance, en espérant que ce ne soit pas de l’algo au final, mais autre chose. Genre un truc simple à soigner, ce serait méga cool !
Ta douleur fait mal par procuration : envie de t’en enlever un peu par tous les moyens, cela ne devrait pas exister !
Elle semble entendue par les soignants avec ce suivi et cette histoire de kiné-piscine, mais il me semble tellement scandaleux, dans notre société, de ne pas prendre toutes les mesures qui te feraient du bien : du coup personne n’a pensé bons de transports ?
Si cela n’a pas changé depuis ma fracture du plateau tibial, il s’agissait pour le doc de te prescrire des trajets en ambulance parce que le VSL n’est remboursé que si tu es en ALD (encore un scandale administratif mais passons).
Bref, trouver un moyen d’aller te soulager sans peser chaque fois le « bénéfice-risque de douleur » me semble une base dans notre pays !
Bonsoir Alice,
Merci pour ce retour. Y a-t-il des signes cliniques qui pourraient faire penser à une algo ? Couleur, température, etc ?
C’est embêtant si c’en est une car ça ralentit la rééducation mais il n’y a au moins pas d’infection ni de lésion importante. Le chirurgien a-t-il évoqué un autre diagnostic possible?
Tu t’es montrée très ingénieuse avec ton système de refroidissement
La piscine serait très certainement une excellente chose dans ton cas. N’y aurait-il pas la possibilité d’aller chez le nouveau kiné en taxi et de te faire rembourser ces frais ?
Je sais que les centres de la douleur prennent en charge les algos. C’est peut-être une possibilité si ça fait trop mal. As-tu reçu des antalgiques?
Ma kiné m’avait parlé de bains écossais: un moment dans l’eau froide, un moment dans l’eau plus chaude, en alternance.
Reste à attendre la scintigraphie. Bon courage en tout cas. J’espère que tu pourras dormir.
Rebonjour,
Merci pour vos réponses adorables !
Alors, pour les bons de transports, je compte en demander si l’algo est validée par la scinti. Si elle est invalidée, j’espère vraiment tomber sur un truc qui se soignera facilement et hop. ;))
Ce qui m’embête est que je vais devoir avancer les frais je crois en effet et que je n’ai pas beaucoup de fonds. Ça fait trop longtemps que je suis en morceaux, alors les radis se sont faits de plus en plus rares.
Mais je me trompe peut-être, c’est la question que je compte aussi poser ! Si l’un de vous a la réponse, d’ailleurs, ça m’intéresse ! Peut-être que je devrais demander la cmu, ça me permettrait peut-être de ne rien avancer.
D’ailleurs, l’algo+arthrodèse ne pourrait pas passer en ald non exonérante ? (Six mois depuis l’opération, etc). Sur ça aussi, il faudra que je me renseigne. Il faut aussi que je trouve le temps et la force de passer chez une assistance sociale pour savoir si la sécu ou tout autre organisme peut m’aider à faire le ménage chez moi ou si elle peut m’aider autrement. C’est que mon appartement va ressembler à un champs de foire si ça dure.
D’après ce que j’ai compris, mes douleurs qui touchent bien des zones à la fois, le mal qui empire sacrément à l’effort, mais perdure aussi au repos, le manque de force, la grande difficulté à poser le pied, la raideur de ma cheville, la difficulté à dormir due au fait qu’aucune position ne me soulage, la difficulté à me chausser et la grosse perte de flexion ont notamment fait penser à une algo à mes docteurs.
Le manque d’inflammation sur les zones douloureuses vraiment diverses (tendons, articulations) et leur tripatouillage ont sans doute aussi aidé à formuler leur hypothèse. Tout comme le fait (peut-être) que le «bas» dure depuis longtemps et s’est soudainement empiré, je ne sais pas.
Le peton est sinon un peu rouge et divers vaisseaux sanguins très, très visibles, mais je ne sais pas non plus si ça joue, ça.
Le chirurgien n’a rien évoqué d’autre, pas même la possibilité d’une spondylarthrite ankylosante (certains dans ma famille en ont, tous mes docteurs le savent). Il pensait il me semble à une tendinite à la base, avant de manipuler mon pied, vu qu’il m’avait donné par l’intermédiaire de sa secrétaire des directives pour le kiné dans ce sens, mais à part ça ne sait pas ou n’a pas voulu s’avancer, je ne sais pas.
Je suis actuellement sous tramadol 100 + doliprane. C’est pas folichon. J’ai essayé l’izalgi, mais cela ne me fait pas plus d’effet qu’un doli seul. Disons juste que mon médecin généraliste n’a pas trop envie de me donner de l’assimilé morphine ou équivalent tant qu’on ne sait pas avec certitude ce que j’ai, je pense. Je peux le comprendre pour le coup.
Je fais en effet des bains écossais trois fois par jour depuis que j’ai enlevé la botte en résine. Une vieille habitude prise suite aux entorses et que ce topic m’a incité à continuer. ;))) Mais, malheureusement, le chaud et même le tiède font mal ces derniers jours, donc c’est plus bain froid-bain température ambiante en ce moment.
Je m’auto masse très délicatement sinon aussi un petit peu tous les jours avec une petite balle assez dure, mais pas trop, ça fait un petit peu de bien sur le coup. J’en retire moins de bénéfices qu’avant, mais bon, on ne peut pas tout avoir.
Je joue beaucoup aussi à mettre un coussin sous mon genou et à laisser pendre ma jambe. J’ai remarqué qu’adopter cette position quelques secondes cassait légèrement les plus petites douleurs. Garder la position les fait revenir par contre.
Et vous tous ici alors, ça avance comment ces derniers jours ?
Je ne sais pas si double poster est très bien, mais je ne suis pas sûre de savoir comment éditer, veuillez me pardonner.
Bonsoir !
Je reviens de la scinti et… Roulement de tambour Pas d’algoooooo ! Ma douleur affreuse ne vient pas de là ! Je crois que j’ai fait un peu peur à la gentille doctoresse qui m’expliquait ça en m’exclamant un « Super ! » fort joyeux.
Non donc. À la place d’une algo, j’ai «juste» une suspicion de pseudarthrose. En gros, si j’ai bien compris les explications données, même si les radios sont toutes belles, ça bouge toujours presque à fond les bananes dans l’articulation bloquée. La fête improvisée cause des inflammations un peu partout, me fait mal poser le pied et hop.
Bref, tous mes médecins et soignants sont prévenus, j’attends juste à présent des réponses à ma question « Et on fait quoi ? ». Est-ce qu’on attend trois mois pour être sûrs que c’est une pseudarthrose ? Est-ce que je repasse sur la table d’opération ? Est-ce qu’on tente autre chose ?
La suite au prochain épisode. En attendant, je repars glacer ce peton fatigué qui n’a pas d’algo et l’a bien mérité !
Bonjour,
Une visco supplémentation talo-naviculaire gauche sous radiographie (bref, une infiltration d’acide Hyaluronique :- ) a été réalisée le 26/11/2020.
Sur le coup j’ai eu un peu mal, avec une quasi-impossibilité de marche. Puis très rapidement c’est devenu moins douloureux à la marche. Après un à deux jours, les bienfaits sont là !!! J’ai l’impression de n’avoir quasiment mal qu’aux autres articulations maintenant :-), ça semble donc avoir marché !. J’espère que cette infiltration sauvera ma saison de ski, déjà mise à mal par la COVID19, mais qui me semblait vraiment compromise avec les douleurs permanentes qui s’étaient réinstallées !
Je ferai un rapport sur les bénéfices dans la durée, qui semble varier d’un cas à l’autre (actif 2 mois, 4, peut être 6 … ?).
Mes pensées a Alicegre qui passe une période bien difficile … Je lui souhaite sincèrement de trouver rapidement une solution … La scintigraphie semble avoir ouvert une porte …
Bon courage a tous
J’espère que votre infiltration vous fera du bien au moins six mois ! S’il faut y repasser tous les deux mois, cela ne risque-t-il pas de terriblement vous lasser au bout d’un moment ? Pardon, je suis curieuse. Ne répondez pas si cela vous importune.
En tout cas, tant mieux si cela fait du bien là, tout de suite, maintenant ! Taquinez bien la poudreuse pour nous qui en sommes loin.
Et merci pour les pensées, cependant, je ne suis pas trop à plaindre : pour le coup, je suis fort, fort bien entourée. Juste avant de vous répondre, je viens de lire un mail du chirurgien… Envoyé à 21h30. Si ça, ce n’est pas super de sa part !
Il va me prendre au plus vite un rendez-vous pour un scanner dans son hôpital afin que nous puissions voir si la consolidation osseuse est totalement absente ou partielle. Ce nouvel examen devrait lui permettre de me proposer un traitement adapté vu que, visiblement, le traitement n’est pas le même dans les deux cas.
Bref, tout avance encore et bien vite.
En cliquant sur le petit crayon en bas à droite des messages qu’on écrit…
Hello,
Merci beaucoup, Csv ! C’est donc noté pour la prochaine fois, encore toutes mes excuses.
Aujourd’hui, deux jours seulement après mon scanner, j’ai eu mon super chirurgien au téléphone. Ce docteur est vraiment une perle, je le conseille avec plaisir si besoin est ! Disponible, aimable, curieux, bon. Bref, une bouffée d’air frais.
Les nouvelles étaient bonnes sur le papier : le scanner dit que mon arthrodèse est parfaite si j’ai bien compris. Le formidable travail du chirurgien a bien pris sur mon petit peton, donc ma grosse douleur ne vient pas de là. Mais alors d’où ?
(Suspense pourri de ma part.)
… La foutue inflammation que j’avais avant l’opération est visiblement revenuuue. Youpi. Ou pas. Cette grognasse a dû ramener ses copines vu le surplus de douleur que j’ai.
J’essaie de le prendre avec le sourire, mais je n’ai pas trop la banane pour le coup. Ça veut dire (si je ne m’abuse) que malheureusement l’arthrodèse n’a servi à rien, que j’ai perdu six mois et que je ne peux en vouloir à strictement personne à part à ma cheville. Mon super chirurgien m’avait bien dit que c’était rare, mais que ça pouvait arriver. Bref. Encore un espoir déçu, ça commence à en faire beaucoup. C’est plus la déception qui m’emmerde vraiment que tout le reste pour le coup, même si d’autres questions commencent à émerger (comme : est-ce que ça ira mieux un jour ?).
Maintenant, le chirurgien va me prendre rendez-vous dans un centre anti-douleur pour que j’ai un rendez-vous plus rapide et qu’on cherche d’autres solutions. Je vous ai déjà dit que j’aime beaucoup ce docteur ? Cent fois il me semble, mais qu’il m’accompagne autant, si gentiment et soit si disponible même pour mes questions bêtes me fascine.
En tout cas, ça sent mauvais pour les fêtes : je ne serai sans doute pas en état de me rendre dans ma famille… Si on ne m’envoie pas en centre de rééducation pour le coup, c’est une possibilité qu’a proposé le chirurgien.
Bref, voilà pour les nouvelles.
Bonjour,
devant tous ces essais, j’imagine que tu as testé la panoplie des alternatives ?
Naturopathie ou autres …
Enfin tout ce qui n’est pas de la médecine pure (il me semble que tu apprécies ton chirurgien mdr) et qui est déjà pris en charge par ailleurs
Mais parfois, l’alimentation, une cure, acupuncture, semelles, … il doit y avoir plein de trucs « autres » à tester, tu ne peux pas rester comme ça, on a mal pour toi !!!
Je ne te souhaite pas bon courage, visiblement tu l’as déjà, un bon rétablissement plutôt !
Coucou,
Alors, on a essayé d’adapter mes anciennes semelles, mais pour le moment, ça ne donne rien. J’espère que le centre anti douleur proposera de tester l’hypnose si besoin, je sais qu’ils ont un praticien dedans et ce sera alors remboursé. Je suis malheureusement assez ric rac niveau sous. Pour l’acuponcture, pas encore, pas plus que les guérisseurs, mais ma maman parle de m’en trouver un si le centre anti douleur ne fonctionne pas. Au pire, ça ne peut pas faire de mal.
J’ai adapté mon alimentation en partie pour tester si un apport de certaines vitamines et éléments me faisaient du bien, mais ça n’a rien changé.
Demain rendez-vous chez le médecin généraliste pour parler potentiellement d’un fauteuil roulant. J’ai le pied gauche qui commence aussi à me lâcher (littéralement. Il me l’a fait deux fois aujourd’hui) et comme j’ai des douleurs exactement aux mêmes endroits qu’au pied droit, je m’inquiète un peu, même si elles sont beaucoup plus légères.