[quote=« Mano, id: 1063499, post:19, topic:103225 »]
Ce qui serait pas mal c’est de ne pas faire des conclusions hasardeuses. Surtout quand elles sont fausses!
Il peut y avoir d’autres raisons qui m’ont amené à dire le deuxième point… comme de me tromper tout simplement!
Évidemment qu’en montagne on trouve de tout en terme de relais!
Mais je pense qu’un relais PREVU pour un rappel actuellement se fait sur chaine il me semble, non?
Sinon pour ma part, je considère que c’est un rappel fait avec les moyens du bord!
Mais peut être que c’est jouer sur les mots? :rolleyes:
quoi qu’il en soit… par rapport au sujet du topic, on est bien tous d’accord! :D[/quote]
Dans les voies modernes oui, c’est parfois le cas. Et encore, ça dépend beaucoup du lieu et de l’ouvreur!
Mais en montagne c’est bien plus rare… Dans les écrins, hormis quelques classiques surfréquentées comme la traversée du pelvoux ou celle de la meije tu ne verras jamais de chaines.
Je suis bien d’accord avec vous! :rolleyes:
On n’en vois pas souvent en montagne des relais chainé… dès qu’on sort des itinéraires sur-fréquentés
Les 3 cas que je sitais c’est ce qui je pense devrai être fait si on veut respecter les règles de l’art… et on les rencontre assez bien sur les voies équipées escalade sportives.
En montagne, souvent ya rien du tout… parfois même pas les relais…
La question est pourquoi vois t on souvent des cordelettes pour relier des points sur des relais qui ne servent pas aux rappels!?
Salut,
Je suis bien d’accord avec l’objet de ce post… de nombreuses cordelettes sont presque cisaillées à cause des skif.
Pour ma part, je n’utilise ces fameuses cordelettes que lorsqu’elle sont en bon état ET au niveau des plaquettes du relais notamment.
Cette remarque est juste et devrait « ressortir » dans les conseils d’escalade, ça pourrait éviter quelques décès… tout comme le coup du sens de la virolle du maillon rapide qui a fait 2-3 victimes en quelques années.
Un bon réflexe à avoir, en somme…
Sur ce…
[quote=« Pierrolefou, id: 1063224, post:1, topic:103225 »]c’est dingue le nombre de fois où l’on peut croiser de belles cordelettes récentes sur des relais montagne, et qui sont complètement cisaillées à l’endroit de la plaquette ou du piton …
lorsque vous vous vachez, ou que vous placez un renvois (et à fortiori si vous n’avez pas renforcé le relais avec une sangle reliant les points ) essayez de penser à passer les mousquetons SOUS les sangles ou cordelettes, afin de leur assurer une durée de vie un peu plus importante… c’est pas grand chose, ça coute pas beaucoup d’effort, et quand c’est possible ça aide un peu à la sécurité de chacun en prolongeant la durée de vie du matériel laissé en place par les autres avant vous…
bonne grimpe à tous… :P[/quote]
+1
une chose que je fais quand la cordelette forme un anneau entre les deux points, c’est tourner/glisser quelques centimètres la cordelette, pour deux raisons:
1- ça rende plus visible la partie potentiellement cisaille de la cordelette pour la regarder plus en détail (ça commence toujours à casser à cet endroit comme l’a bien dit Pierrolefou, même pour des cordelettes récentes)
2- en le tournant ce n’est plus la même partie de la cordelette en contact avec la plaquette (en prévision des prochains grimpeurs qui viendront se vacher dessus :mad: )
Je serais curieux de connaître la résistance effective de ces cordelettes…
J’ai l’impression, la plupart du temps, que ça tient plus de la psychologie que de l’intérêt réel.
Imaginons que le point du bas cède, est-ce que la cordelette arrivera vraiment à supporter la charge, avec la force de choc qui va se produire (la cordelette n’est pas sous tension) + le risque de cisaillement de la cordelette sur des plaquettes qui n’ont pas les bord ronds ?
Ce serait intéressant d’avoir une étude là-dessus… ENSA ?
[quote=« fabien99, id: 1063569, post:27, topic:103225 »]Je serais curieux de connaître la résistance effective de ces cordelettes…
J’ai l’impression, la plupart du temps, que ça tient plus de la psychologie que de l’intérêt réel.[/quote]
Si la cordelette est en bon état je ne vois pas pourquoi elle devrait casser. On parle bien sûr d’un rappel et pas d’une chute facteur XX sur le relais,…
par le frottement sur l’arête de la plaquette, voir simplement la pression sur l’angle vif. Ça s’est vu. C’est pour ça qu’on conseille d’avoir des maillons rapides pour relier un rappel à une plaquette plutôt que d’utiliser une cordelette. Pour un piton ou une broche, ce n’est pas pareil, on peut même passer une corde dedans, ce qui est rigoureusement interdit avec une plaquette.
Et ce qui est interdit avec une corde l’est encore plus avec une cordelette, enfin il me semble …
la plaquette d’acier à été « retroussée » au niveau du trou de mousquetonnage afin de permettre une réchappe éventuelle en passant la corde directement dedans… (comme une broche scellée )… cette opération supplémentaire du process de fabrication doit justifier ( en partie) le cout quasiment double de cette plaquette comparativement aux autres …
il est vrai qu’équiper les relais montagne avec ce genre de chose, serait particulièrement judicieux …
par le frottement sur l’arête de la plaquette, voir simplement la pression sur l’angle vif. Ça s’est vu. C’est pour ça qu’on conseille d’avoir des maillons rapides pour relier un rappel à une plaquette plutôt que d’utiliser une cordelette. Pour un piton ou une broche, ce n’est pas pareil, on peut même passer une corde dedans, ce qui est rigoureusement interdit avec une plaquette.
Et ce qui est interdit avec une corde l’est encore plus avec une cordelette, enfin il me semble …[/quote]
ce n’est pas « rigoureusement interdit » c’est à déconseiller fortement, et pas à cause du risque de casse mais surtout à cause du risque de toronnage qui risque de coincer la corde
C’est super la plaquette arrondie du Vieux, on se demande pourquoi y’en a pas à tous les relais de préférence reliées par 2 avec une chaîne et si possible un petit frigo avec de l’eau fraîche et quelques bières au sommet !
Et oui, peut être qu’au Paradis ça sera comme ça, mais dans les grandes voies actuelles, il y à tous les cas de figures avec une majorité de relais « merdiques » qu’il vaut mieux consolider intelligemment …
Et pour grimper fréquemment dans le Piémont, c’est souvent pire que tout : par exemple à Rocca Provenzale, il y a au maximum un vieux spit au relais et 3 points maxi dans les longueurs en 5/5+ faut s’adapter ou changer de secteur …ou se munir de 30 kg de coinceurs pour faire face à toutes les situations !