Argot des grimpeurs

Posté en tant qu’invité par prof choron:

Mes préférées

beuter : faire le boeuf, grimper comme un veau, faire le bourrin : grimper en force
cruxer : réussir la voie
se mettre un combat , lacher la purée : se donner à fond dans une longueur
s’prendre un flight, voler, plomber.
Zapper: glisser, zipper
randonner : grimper à l’aise
décotter : syndrome de certains grimpeurs français fort lorsqu’il voient d’autres grimpeurs réussir des voies.
Envoyer le pâté, mamie tu peux faire passer le paté croûte ste plait : lacher la purée
muter, se transformer en mouche l’espace d’une voie.
s’pendre une décharge : dauber d’un bras après un blocage violent
platasse : prise de bleau
trou de balle : monodoigt
bitar : phalus en érection.

Posté en tant qu’invité par Romain:

Tu mules à mort pour chopper la crispette, là, tu cales une lolote pied gauche et tu arques bien fort main droite, tu fais pêter la haine et tu t’arraches la main droite dans un bloquage surpuissant pour coiffé la baignoire finale.

Heuuu, calme toi jean-mi c’est que V sup. hein ! ;o)

Posté en tant qu’invité par Kiki:

Tu parles d’argot ou de jargon ? Le jargon ne suppose pas que les termes sont familiers, l’argot si.

Posté en tant qu’invité par Kiki:

daubé (ętre vidé totalement de son énergie) – on peut souvent rencontrer
cette expression?
Euh… oui, souvent. Très souvent. Beaucoup trop souvent !

Posté en tant qu’invité par Kiki:

PS : à titre d’exemple, les propositions de Prof Choron sont à la fois du jargon ET de l’argot le plus pur jus.
Exemples :

  • aplat, c’est du jargon mais pas de l’argot
  • platasse, c’est le même en version argotique.

Posté en tant qu’invité par Kiki:

:slight_smile: Super, l’exemple en contexte.
Tu es servie, Magdalena, avec des plumes (électroniques) aussi virtuoses.

Posté en tant qu’invité par seb:

tricoter: inverser le sens de la corde dans les dégaines
J’ai déja entendu « prendre un long courier » pour chutter
des sucres: pour les caillous (au salève)

Posté en tant qu’invité par nicolas:

Aux us, un « gaston », c’est en reference a Gaston Rebuffat et a sa maniere de prendre devant lui les prises verticales pouce vers le bas en ecartant le coude a l’horizontale.

Posté en tant qu’invité par boudha:

un yoyo c kan tu prend le brin de corde sous un degaine pour cliper ( ca risque pas d’ariver kan y’as du gaz, c seulement en sae).

++

Posté en tant qu’invité par fred167:

pour designer les plats, y’a un peu de tout… bousasse j’aime bien…pourriture communiste aussi.

sinon y’a trouyou, c un petit trou…enfin un trouyou koi…

Enfin je constate que c pas le meme vocable selon la pratique, falaise ou bloc.

je connais aussi le « jeté de puceau » pour designer la tentative de jeté tout prématuré et tout raté, ainsi que les « doigts de puceau », quand y’a plus de peau dessus, qu’ils sont tout rose.

allez j’arrete d’ecrire paske j’ai justement des doigts de puceau en ce moment.

Posté en tant qu’invité par arnaud:

j’aurais dis crux : le point ou t’es crucifié !

Posté en tant qu’invité par arnaud:

en bel argot bien de chez nous j’ai :
"Putain de bordel de merde " se dit après un vol ou autres circonstances énervantes
en plus poétique :
« Tourpette » : se dit d’un temps hésitant entre la tourmente et la tempète mais restant bon enfant
« Ombresles » : plus local , se dit d’un week end passé le samedi à omblèze et le dimanche à presles …

Posté en tant qu’invité par Lolo:

Yoyo : je connais pas pour désigner une moulinette…
Par contre les spéléo se battent souvent contre l’effet yoyo: quand tu remontes sur une corde trop élastique, à chaque mouvement tu montes et tu descend parce que la corde sétire… Comme un yoyo !!!
Et il paraît que c’est vraiment pas pratique…

Posté en tant qu’invité par loic:

On est chez Lafarge: se dit aprés avoir vu passer qques gravats en chute libre…
c’est l’usine béghin say: en cas de mauvais rocher, se disloquant en petits morceaux de sucre…
Enfiler les alezes: en cas de peur extreme, avant de se … dessus…
jouer de la batterie: avoir les jambes qui tremblent confusemment
Pavasse: gros bloc, faire partir une pavasse, deloger un gros bloc.
Aire d’autoroute: vire confortable
Marathonner: parcourir une longueur trés vite, randonner…

Posté en tant qu’invité par Lemmings:

Dans le genre de mots que l’on peut rencontrere en fréquentant des grimpeurs, il y a aussi:
Frit =daubé=moutt=claqué=fatigué au point de ne plus pouvoir ouvrir une porte
Krougne (crougne) = gratton ou prise vraiment mauvaise parce que minuscule
Vol= plomb
Taquet (etre au) = galérer sur un pas ou une voie
Biscuit(er)=pour le verbe ca veut dire soit partir sur le coté de la voie initialement prévue soit prendre une prise a laquelle on n’a pas le droit et donc de rendre plus facile l’ascension du coupable de ce crime de lese-vrai grimpeur; pour le nom, ca veut dire laisser la corde dans la premiere dégaine de kla voie au moment de la tirer pour fair partir le deuxieme a faire la voie sans qu’il n’ait besoin de cliper le premier point puisque c deja fait et donc de ne pas avoir a le parer
bac=bacquet=baignoire)
manette=poignée=« t vaché la d’sus! »
spartakus=insulte legere dediée a un biscuiteur ou a une personne n’ayantpas rentré sa voie (a dire sur le ton de la plaisanterie!)
Voila, au plaisir et bonne continuation

Posté en tant qu’invité par greg le climber ardechois:

Pour le velo je rajouterai:

mettre un sac, poser une mine, mettre un cachou : attaquer
etre sur la plaque: etre sur le grand plateau du pédalier
charger : se doper
bacher : s’arreter avant la fin de la course
le paquet: le peleton
groupéto : un second peleton derriere le peleton pricipal et qui lutte pour renter dans les delais de la course
échapée patate: c’est une échapée qui se se trouve derriere une premiere échappée et qui n’arrivera pas a rattraper la premiere.

pour l’escalade:

biscuiter : eviter la difficulte en s’aidant d’une aide exterieure a la paroi (un echelle de corde,un coinceur, tirer a la degaine)
une paire: une déguaine
etre au triple taquet / etre au placard : etre en difficulté
avoiner: force pour se sortir d’une difficulté
etre plein de lactique: avoir les bras épuisés
etre brouté: avoir les doigts rongée par la paroi
etre péchu / avoir le pechon : etre de la force / etre en forme
queuter : rater l’enchainement d’une voie
claquer a vue : réussir une voie a vue
perfer : faire une performence

Posté en tant qu’invité par Lemmings:

Pas d’accord avec toi, une lunule n’est pas la rencontre d’une stalactite et d’un stalagmite (je ne connais pas d’ailleurs le nom donné par les grimpeurs a ce type de concrétion mais en spéléo c’est une colonne) une lunule est une prise creusée et arrondie ,souvent en forme de lune d’ailleurs

Posté en tant qu’invité par jambe:

Quelque mots d’argo de grimpeur (peut etre Lorrain):

ça cause dans le poste : c’est dur.
ça claque la guiche : c’est dur.
ratase a la clef : il va bientot tomber
il va faire un trou dans l’air : pareil
je suis fracase : je suis fatigué
ça envoie du gras : c’est dur ou impressionant
faire un biscuit : prendre une prise qui n’est pas dans la voie
installer les paires : mettre les degaines
Voila pour ce que je me souviens

Ciao

Jm

Posté en tant qu’invité par Bern:

Bonjour,

Je crois que le mot « crux » vient des anglosaxons (US GB ?) . C’est une contraction
de « cruxial point »

Bern.

Posté en tant qu’invité par loul:

Une couenne: Voie d’une longueur.

Un tèj : un jeté quoi!

Stakanoviser : Continuer à grimper quand tous les autres sont daubés.

C’est morpho: La voie favorise une morphologie particuliere.

C’est expo: Les conditions de chute sont craignos.

C’est conti: C’est long, tres long, trop long…