Posté en tant qu’invité par dom:
bonjour Marc et Maurice,
je ne veux pas lancer une polémique de plus sur skirando en ces temps houleux me semble t’il (est-ce par manque de neige ?) mais permettez-moi de détailler le fait que, en cas de perte de l’alimentation par pile de l’exposimètre, il est possible de réussir ses photos avec un appareil mécanique (pas à tous les coups, j’en conviens, et avec un peu d’habitude) en, suivant la base suivante :
pour un 100 asa, focale 50 mm :
bonne luminosité (sans réflexion), 125ème, f:8
lumière vive (pas de neige), 250ème, f:8
s’il y a de la neige, 500ème, f:8
par temps couvert ou brumeux mais de jour, 60ème, f:2.8
Sachant en plus que chaque fois qu’on double la sensibilité (exprimée en asa) du film (50-100-200-400-800 …), on ferme d’un diaphragme (2.8-4-5.6-8-12-16-22-…) ou on double la vitesse (30-60-125-250-500-1000-…)(ce qui correspond en principe à un cran de la molette de réglage), l’affaire est dans le sac.
bon, je conviens que c’est du « allalouche », qu’il faut s’habituer à son appareil et prendre des repères de lumière, mais, en tenant compte de la latitude qu’offrent la plupart des émulsions actuelles (jusquà deux diaphragmes), cela permet de se sortir de situations délicates et, avec de l’habitude, tu ranges l’appareil préréglé au fond de ton anorak et zou, plus besoin de faire trop de manip dans la bise hivernale …
Pour répondre aux remarques de Marc concernant la neige à midi et la pleine lune, les reflex modernes ne permettent pas nécessairement une meilleure mesure globale d’une grande étendue de neige par exemple, à cause de la très forte réflexion occasionnée par le fond, même en prenant une mesure de lumière de manière matricielle; ce qui est vrai, c’est que lorsque l’exposimètre permet une mesure locale sur un sujet et sa seule lumière réfléchie, la photo dudit sujet sera, en principe, correctemment exposée. Mais, il existe des appareils mécaniques qui permettent aussi ce type de mesure.
Dans ton exemple, il me semble qu’avec une ouverture de deux diaphragmes supplémentaires, tu vas perdre tous les détails de la neige, mais, bon, c’est une idée, sans plus.
De mémoire, mais je me trompe peut-être, le R3 n’a pas été fabriqué très longtemps, mais un Tamrom sur un Leica, sacrilège !! Ce qui fait la force de Leica, c’est quand même les optiques, que diable !!
Là-dessus, et pour vous faire rire, je dois vous dire que depuis deux ans j’utilise, pour la rando à skis (vu ma grande fainéantise), un olympus mju 35 mm, f:2.8, moins de 200g avec les piles, qualités d’optique très bonnes; il est autour de mon cou, au chaud dans ma polaire et n’a pas le temps de se bloquer par grand froid, et c’est tout ça de gagné pour le chocolat dans le sac …
Bisous à tous deux
Dominique