Posté en tant qu’invité par Richard:
Exact, c’est lié à la diminution du cercle de confusion (taille des photosites).
Diaphragmer ne résoud pas toutes les aberrations, seulement l’aberration de sphéricité, la coma et le sphérochromatisme. La distorsion, le chromatisme latéral et longitudinal de premier ordre ne seront pas influencés par la taille de la pupille. De plus, diaphragmer augmente la diffraction.
A mettre au passif des reflex numériques, dans l’état actuel de la technologie:
- Leur sensibilité aux poussières (malgré les systèmes antipoussière). En argentique, on enlève les poussières avec le film.
- Les pixels morts. En argentique, cela n’existe pas.
- La latitude de pose extrêmement réduite (encore plus que l’inversible, mais cela apparaît moins évident à cause des traitements embarqués).
- Le facteur de conversion (pour les télés, c’est un avantage, pour les grands angles, c’est très gênant). Si tu est déjà équipé, tu dois renouveller une partie de ton cheptel d’optiques.
- La haute réflectivité du capteur, qui impose un traitement spécifique antiréfléchissant sur la lentille de sortie, sinon réflexions parasites garanties.
- Le prix, toutes choses restant égales. Avec un reflex argentique à très bas prix, on sait faire d’aussi bonnes photos qu’avec un reflex pro qui coûte 10 fois plus cher, à condition d’utiliser le même film et un bon objectif. Avec un numérique, une bonne partie du prix concerne le capteur et son électronique, qui se démonde à la vitesse grand V.
Bon, bien sûr, il y a un tas d’avantages au numérique, et loin de moi l’idée de les nier. Mais comme vous les connaissez déjà, pas besoin de les répéter.