Appareil photo qui ne craint pas le froid

Posté en tant qu’invité par Lucio:

J’ai volontairement forcé le trait, mais je suis convaincu que ce qu’on a gagné en facilité d’utilisation, on l’a perdu en qualité d’image. Notamment en montagne, où même les capteurs les plus gros sont incapables d’enregistrer toute l’étendue dynamique de la scène, et où l’aberration chromatique a la vie belle. Quand au piqué, il est artificiel sur la plupart des appareils, et seuls les capteurs Foveon délivrent des images piquées dénuées d’artéfacts. Malheureusement, ces capteurs particuliers n’autorisent ni les longues expositions ni l’utilisation des hautes sensibilités (beaucoup trop de « bruit »).

PS : Quand je parle argentique, je suppose velvia 50.

Posté en tant qu’invité par Dude:

L’aberration chromatique est surtout due à la qualité de l’objectif. Un cul de bouteille en argentique reste un cul de bouteille sur un numérique.

Posté en tant qu’invité par Lucio:

Peut-être que le mot aberration chromatique n’est pas le bon terme pour décrire ce dont je parle, mais il n’est pas clair pour moi que les franges de couleurs soient dans tous les cas dues à une optique défaillante. En effet, il ne suffit pas toujours de fermer à f/22 pour se débarrasser du problème.

Le capteur a-t-il sa part de responsabilité ? ou est-ce un défaut optique accentué les procédés numériques ? Je ne suis pas au courant des derniers développements dans ce domaine qui m’est assez étranger. Mais peu importe, finalement : en argentique, je n’ai jamais vu de CA (peut-être que l’enregistrement des couleurs sur 3 couches différentes restreint le problème aux très très grands agrandissements). Inversement, je ne connais pas d’objectif grand angle qui ne fasse pas de CA sur un boîtier numérique… Mais peut-être que cela existe si on y met le prix ?

Posté en tant qu’invité par Dude:

Peut être que ce que tu évoques est du à la multiplication de la focale liée aux capteurs petit format. Sur les reflex numériques grand public, les capteurs ont un coefficient multiplicateur aux alentours de 1.5 (en raison de leur taille plus petite que la surface de pellicule 24*36) et j’imagine que l’aberration chromatique s’en trouve tout aussi accentuée.

Posté en tant qu’invité par Bertrand:

Profitant de la présence de spécialistes sur ce forum, je me permet de faire dévier le débat justement sur la projection : pour un fan de diapo, c’est quand même le gros point noir du numérique : comment faire pour projeter avec une qualité identique ? Les barcos / vidéoprojecteurs actuels - en plus de leur prix - ne dépassent jamais les 1024*719 en résolution (en tous cas pour les modèles grands public vendus chez les détaillant style FNAC) : on reste « mécaniquement » loin du piqué d’une diapo Velvia projetée avec un bon projecteur. Sans même parler du rendu des couleurs qui change d’un appareil à l’autre. Même problème sur la télé. Solution ? Se serrer autour d’un bel écran 20 pouces de PC c’est quand même pas très convivial…

Posté en tant qu’invité par JCG:

Solution : garde tes Velvia !
D’autant qu’après l’avoir retirée de la vente, Fuji annonce la reprise de la production en février 2007 devant les protestations des nombreux fans !
Mais bon j’avoue avoir encore du mal à l’exposer correctement et la Velvia ça pardonne pas.

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

cela dit, pour projeter des dias, y’a aussi des pb récurrents. Il faut que la dia soit bien perpendiculaire à l’axe du rayon lumineux ou qu’elle ne se bombe pas sous l’effet de la chaleur. Moi j’ai toujours eu du mal à avoir une dia bien mise au point sur l’ensemble de sa surface. Assez chiant. Sans compter les poussières. ça « compense » quand meme pas mal le gros avantage de la dia que tu mentionnes, i.e. la projection en transmission qui donne bien sur une luminosité inégalable à l’image.
Y’a des bons beamers (projecteurs) sur le marché, je crois, mais c’est sur qu’il faut vraiment y mettre le prix :o(

« Cher Père Noel, cette année encore, je t’écris … »

Posté en tant qu’invité par Mich:

Je décolle le 26.01.07 pour Quebec faire un raid à chiens avec Nicolas Vanier. Si tu as des info je suis preneur ( photo et autre )

Merci d’avance A+

Posté en tant qu’invité par Richard:

J’ai aussi eu un spotmatic II. C’était mon premier reflex (objectifs à vis) et j’en étais très content. Mais il ne faut pas comparer la mécanique d’un spotmatic avec celle du FM3A. En fait, dans le FM3A (et aussi dans le FM2), ce qui coûte, c’est la mécanique, car faire un obtu qui fonctionne au 1/4000° de seconde et surtout a une synchro flash au 1/250°, et ce en mécanique pur à toutes les vitesses, cela coute (très) cher. Il ne s’agit plus d’obturateurs à rideaux comme sur le spotmatic (synchro flash 1/60° sec) , mais à lamelles métalliques. Le miroir est monté bien plus solide aussi, car il doit résister aux fortes sollicitations, notamment pour l’utilisation avec moteur (une hérésie à l’heure actuelle, le moteur du FM3A étant lent, mourd et extrêmement bruyant).

Posté en tant qu’invité par Richard:

Exact, c’est lié à la diminution du cercle de confusion (taille des photosites).

Diaphragmer ne résoud pas toutes les aberrations, seulement l’aberration de sphéricité, la coma et le sphérochromatisme. La distorsion, le chromatisme latéral et longitudinal de premier ordre ne seront pas influencés par la taille de la pupille. De plus, diaphragmer augmente la diffraction.

A mettre au passif des reflex numériques, dans l’état actuel de la technologie:

  1. Leur sensibilité aux poussières (malgré les systèmes antipoussière). En argentique, on enlève les poussières avec le film.
  2. Les pixels morts. En argentique, cela n’existe pas.
  3. La latitude de pose extrêmement réduite (encore plus que l’inversible, mais cela apparaît moins évident à cause des traitements embarqués).
  4. Le facteur de conversion (pour les télés, c’est un avantage, pour les grands angles, c’est très gênant). Si tu est déjà équipé, tu dois renouveller une partie de ton cheptel d’optiques.
  5. La haute réflectivité du capteur, qui impose un traitement spécifique antiréfléchissant sur la lentille de sortie, sinon réflexions parasites garanties.
  6. Le prix, toutes choses restant égales. Avec un reflex argentique à très bas prix, on sait faire d’aussi bonnes photos qu’avec un reflex pro qui coûte 10 fois plus cher, à condition d’utiliser le même film et un bon objectif. Avec un numérique, une bonne partie du prix concerne le capteur et son électronique, qui se démonde à la vitesse grand V.

Bon, bien sûr, il y a un tas d’avantages au numérique, et loin de moi l’idée de les nier. Mais comme vous les connaissez déjà, pas besoin de les répéter.

Posté en tant qu’invité par Richard:

Ah, un bon Velvia projeté sur un Leica avec un bon écran…
Il n’empêche qu’une bonne part de l’impression est subjective.

J’ai un portable Sony Vaio VGN-BX197XP avec un écran 17 pouces X-Black à double tube et avec une résolution de 1920 x 1200 pixels (le prix n’est pas donné non plus). J’aime autant te dire que les photos que tu y regardes sont autrement plus éclatantes et piquées qu’avec mon projo leica. C’est bien simple, je ne l’ai plus utilisé depuis des années. Je scanne mes dias et je les regarde sur écran PC.

Les TV LCD actuelles ont une résolution d’environ 1400 x 900 pixels, ce qui est déjà très bien, et pour moins de 1000 euros. La vraie haute résolution (1920 x 1080 pixels) existe déjà dans des plus grandes dimensions (dont une diagonale de 165 cm en technologie plasma), mais c’est encore extrêmement cher. Patience, cela va baisser. Le gros problème c’est pour les cadrages verticaux. A part basculer l’écran, je ne vois pas de solution. Quant aux projecteurs vidéo, ceux qui offrent une qualité photo sont encore inabordables. Mais là encore, patience…