Annecy: Suppression des cars vers le Semnoz/les Glières

Ce n’est pas forcément vrai : par exemple Blablacar prends surtout des usagers sur les transports en commun (train ou bus). Les utilisateurs de Blablacar (en passagers) sont rarement des gens qui possèdent une voiture.

Ce cas là est un peu particulier. Nous aussi dans notre club on essaye d’optimiser au max les voitures utilisées dans les sorties, en visant un remplissage et 3 ou 4 passagers par véhicules, et ça fonctionne très bien. Cependant, comme tu est un groupe constitué autour d’un projet commun tes trajets se font aux mêmes horaires sans rajouter une contrainte forte.

C’est très différent d’un cas de covoiturage plus individuel. Par exemple quelqu’un qui part d’Annecy pour monter au Semnoz un dimanche, il pourra surement facilement trouver quelqu’un avec qui covoiturer pour l’aller, mais le retour ça dépendra fortement de qui part du parking et à quelle heure, ou alors il faut se synchroniser avec ton covoitureur aller (mais donc ça implique d’avoir un projet similaire). Bref ce sont des contraintes bien plus forte que de se caler sur l’horaire d’une ligne de bus, et c’est d’ordre à faire que tu préférera largement prendre ta voiture si tu en est équipé.

Après évidement qu’il y a un large éventail de solutions à mettre en place, qui seront différentes selon la configuration du trajet et ton point de départ / de destination. Tu ne te déplace pas de la même manière selon que tu habite dans le centre ville d’Annecy ou dans un petit hameau au fond des Bauges. Mais je reste septique sur le covoiturage comme mode de transport au quotidien, qui m’apparait d’abord comme un moyen facile de faire de la mobilité pour les politiques, sans poser de contraintes sur les automobilistes.

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Effectivement, les voitures et leur conducteur et passagers utilisent la route… payent-elles pour cela ? (c’est à dire l’entretien de la route, son déneigement,…)
Par ailleurs, les voitures polluent (plus que des bus), avec toutes les conséquences que ça implique : problème sur la santé, réchauffement climatique,… les voitures et leurs occupants payent-elles pour réparer les dégâts ?

Les transport en commun étant des services publics, rien de plus normal que tout le monde mette au pot commun pour les financer (même ceux qui ne veulent pas les utiliser).

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Constatant les habitudes de déplacements des habitants du Trièves, il est logique que 1 ligne de cars 2 fois par jour n’attire pas les foules… et c’est le cas pour tous les territoires, si l’offre est faible en terme de fréquence et de maillage du territoire, personne ne va vouloir l’utiliser. Après si on mettait des bus toutes les heures entre la Mure Mens et Clelles, je pense que le résultat serait autre…
Pour le train, c’est pareil, quand il y a parfois une plage de 4h dans la journée sans avoir de train, et que les derniers trains sont vers 19h en semaine, ou 18h le week-end, il faut vraiment être obligé de prendre le train pour le prendre.
Pour revenir aux bus pour rejoindre les stations autour d’annecy, rien de plus simple de ne pas en mettre assez pour dire ensuite que ça n’attire pas assez de monde.

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Oui.
On appelle cela l’impôt.

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Bonjour,

L’impôt est payé aussi bien par les automobilistes ou passagers que par les personnes qui ne montent jamais dans une voiture. On ne peut donc pas considérer que les automobilistes participent spécifiquement au financement des routes par ce moyen.

Bernard

Mais c’est le principe-même de l’impôt.
Avec ses recettes fiscales l’Etat entretient des tas de choses qui ne concernent pas également tous les contribuables.

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donc on pourrait faire de même pour les transports en commun ? (c’était le sens de ma démonstration)

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Mais c’est ce qui se fait.
Etant entendu que le produit de l’impôt représente une recette qui entre dans un produit global (c’est le principe d’universalité budgétaire: un impôt n’a pas vocation à financer une dépense spécifique).

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Sisi, la taxe sur les carburants est utilisée entre autres pour l’entretien ds routes. 30 Md€ en 2023.

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La fameuse « vache à lait » , l’automobiliste français, contribue à raison de 1 € / 20 km parcourus…
En sus des autres impots.
Pas sûr que le réseau routier existerait ou serait à un tel niveau pour des bus sans les automobilistes :wink:
Les rouleurs en électriques peuvent dire merci aux automobilistes « fossiles » :joy:

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Ca n’est pas faux mais « on » paye « plein » d’impôts et de taxes déjà, notre travail et notre consommation ramènent déjà de l’argent pour les finances publiques.

Pour financer la mobilité « on » pourrait aussi décider de nationaliser toutes les autoroutes dont les concessions vont bientôt arriver à expiration. En 2022 (source Le Parisien) elles ont rapporté 40 milliards d’euros aux actionnaires…

Oui cela allait dans le sens de l’intérêt général à une époque car où les autoroutes sont un bien commun.
J’ai du mal à voir où est l’intérêt générale pour la commune d‘’Annecy que des financer des bus pour permettre à certains de faire du ski.
Cels doit correspondre à la politique de Wauquiez, Barnier et consort qui tiennent à bout de bras, via les subventions publiques, un système économique qui coutent un pognon de dingue et où tous les foyers fiscaux assujétis à l’impôt en France payent pour que moins de 9 % de la population puisse faire du ski.

Ces bus étaient loin de ne servir qu’aux skieurs …

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Aucune idée . L’article qui est à l’origine de ce fil de discussion ne parle que de skieurs à destination du Semnoz et des Glieres.


Stations de faible altitude de toute façon condamnés à court terme côté enneigement. Peut être que Annecy , comme le fait Bourg St Maurice, anticipe et commence à adapter sa politique comme l’explique Valerie Paumier ici :

En qualité de riverain du bassin annécien, je peux me permettre d’affirmer que ces bus ne servaient pas qu’aux skieurs même si pour les bus hivernaux cela leur était surtout destiné.

Pour Annecy, ça n’est pas forcément l’après ski qui a motivé cela.

Mais en effet, pour les stations, villes et villages il est important de se projeter et ne point rester aveugle face à la réalité.

C’est pour cela que la gratuité n’est pas forcément la solution.

La solution a quoi ? Rien n’est “gratuit” dans cette affaire.
Pute spéculation de ma part : Il est possible que la ville d’Annecy ait cherché à subventionner en mettant en place des lignes de bus régulières dédiées entre autre aux skieurs qui desservent le Semnoz ou les Glières parce que des enterprises privées qui organisent ce type de séjours de ski ne voulaient pas le faire sur ces destinations.
Après un temps d’expérimentation il trouve cela trop chère pour le service rendu donc il décide d’arrêter l’expérience.
Pour aller faire du ski ( de piste) à peu de frais les voyages en bus payant et voyages organisés existent mais pas sur toutes les stations …


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