Ce n’est pas forcément vrai : par exemple Blablacar prends surtout des usagers sur les transports en commun (train ou bus). Les utilisateurs de Blablacar (en passagers) sont rarement des gens qui possèdent une voiture.
Ce cas là est un peu particulier. Nous aussi dans notre club on essaye d’optimiser au max les voitures utilisées dans les sorties, en visant un remplissage et 3 ou 4 passagers par véhicules, et ça fonctionne très bien. Cependant, comme tu est un groupe constitué autour d’un projet commun tes trajets se font aux mêmes horaires sans rajouter une contrainte forte.
C’est très différent d’un cas de covoiturage plus individuel. Par exemple quelqu’un qui part d’Annecy pour monter au Semnoz un dimanche, il pourra surement facilement trouver quelqu’un avec qui covoiturer pour l’aller, mais le retour ça dépendra fortement de qui part du parking et à quelle heure, ou alors il faut se synchroniser avec ton covoitureur aller (mais donc ça implique d’avoir un projet similaire). Bref ce sont des contraintes bien plus forte que de se caler sur l’horaire d’une ligne de bus, et c’est d’ordre à faire que tu préférera largement prendre ta voiture si tu en est équipé.
Après évidement qu’il y a un large éventail de solutions à mettre en place, qui seront différentes selon la configuration du trajet et ton point de départ / de destination. Tu ne te déplace pas de la même manière selon que tu habite dans le centre ville d’Annecy ou dans un petit hameau au fond des Bauges. Mais je reste septique sur le covoiturage comme mode de transport au quotidien, qui m’apparait d’abord comme un moyen facile de faire de la mobilité pour les politiques, sans poser de contraintes sur les automobilistes.