Annecy: Suppression des cars vers le Semnoz/les Glières

Bonjour,

C’est un des éléments du gaspillage de ressources. Quand on a besoin d’un ascenseur, ou d’un avion, ou d’un train, ou d’un bus, on va à l’endroit où il se trouve, on monte dedans et on fait son trajet avec. Pour une voiture, pourquoi faudrait-il que chacun en ait une chez lui ? S’il y avait des voitures à disposition en auto-partage, nous pourrions les utiliser à tour de rôle, comme nous le faisons pour tous les autres moyens de transport, et il y aurait besoin d’en fabriquer beaucoup moins. En plus, ça permettrait de mutualiser le coût, ce qui compenserait le fait que les voitures soient de plus en plus chères. Et si à certaines heures il ne reste pas assez de voitures en autopartage, ça veut dire qu’à cette heure là beaucoup de monde se déplace en même temps et qu’il vaut mieux utiliser un bus.

Bernard

Pourquoi moi qui ne suis pas malade devrais-je payer pour l’hôpital que je n’utilise pas?
Pourquoi moi qui n’ai pas d’enfants devrais-je payer les écoles?
Pourquoi moi qui n’ai pas de voiture devrais je payer l’entretien des routes?

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Très instructif, merci !

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C’est la philosophie de la voiture individuelle qui nous est vendu depuis 50 ans avec toutes les “valeurs” bien intégré qui vont avec et sur fond d accès à l’énergie pétrolière à gogo ( et ses effets et métastases secondaires).
L’auto-partage ? Encore truc de bobo-ecolo-socialo-communiste.:wink:
C’est pas dans l’air du temps en cette période où règne l’ultra libéralisme tout puissant . Mais ça pourrait le devenir sous la contrainte de la baisse du stock d’énergie disponible par tête de pipe.
Donc c’est au pouvoir publique d’inverser la tendance par des politiques volontaristes de grande ampleur au long terme
Attendre pour voir.

Une belle idée. Mais est-elle appliquable ? Les trajets et horaires sont tellement variés qu’il faudrait une flotte monstrueuse pour contenter tout le monde, pas sûr qu’en quantité de voitures on gagne tant que ça en chiffre.

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Ha-ha !
(C’est ce qui m’a fait rire aujourd’hui)

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Citiz est un bon début …

Ceci ne présente guère d’avantage par rapport à ta voiture personnelle. Il faut forcément une réflexion globale, avec les autres utilisateurs éventuels du village. En Trièves, nous avons beaucoup ce problème, nous réfléchissons à des utilisations partagées, des voitures qui seraient en autopartage pour les usages de travail pendant la journée, et pour les usages privés en soirée.
Certains ont suggéré que les taxis, c’était mieux, mais ceux qui suggèrent sont soit les chauffeurs de taxi, soit des utilisateurs qui ne paient pas eux-mêmes les trajets. Peut-être bien que les voitures à conduite automatique apporteront des solutions, j’ai vu que dans les villes où ils les essaient aux Etats-Unis, certains utilisateurs sont par exemple des écoliers, la voiture les dépose à l’école, puis repart pour d’autres usages, avec des bizarreries de mise au point :

Bernard

Tu n’as pas pris cet article au premier degré quand même? :rofl:

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Non, mais les voitures autonomes présentent quand-même encore pas mal de bizarreries réelles. Je dois reconnaitre que j’aurais encore quelques hésitations avant de monter à bord : il ne faut pas qu’il y ait d’imprévu qu’elles ne savent pas gérer. Encore, quand c’est un embouteillage parce que toutes ont choisi de passer par la même route et qu’il n’y a plus de place pour passer, elles s’arrêtent et ça va :
Embouteillages de voitures autonomes à San Francisco - Sciences et Avenir
Mais quand on voit celles qui ont foncé sur des engins de chantier ou à travers des passages à niveaux fermés, ça fait assez peur :
Par deux fois, il fonce droit sur un train au passage à niveau – et blâme le pilotage automatique de sa Tesla - ladepeche.fr
D’un autre côté, c’est normal qu’il y ait des difficultés de mise au point, il y en a eu pour tous les autres moyens de transport.

Bernard

On a mis 60 ans pour en arriver où nous en sommes pour le tout voiture et chacun pour sa pomme . Le temps long pour changer de paradigme sous la pression des conséquences incontrôlables de ce système va peut être accélérer les choses.

Rien que de faire monter le taux de remplissage des voitures à 2 passagers minimum ferait disparaître ( parait-il) tous les bouchons dans les zones avec un traffic dense.

Ah la base « on » parlait des lignes de bus entre Annecy et le Semnoz et Annecy et Les Glières…
Certes, mon discours (un peu terre à terre j’en conviens) pouvais laisser penser que je généralisais (d’autant plus que j’ai extrapolé avec les bus gratuits annéciens pendant l’été).

En fait, la seule politique volontariste à (très) long terme que je connaisse, c’est Flamanville. Eventuellement Guédelon, mais c’est bientôt fini, je crois.

:+1:t2:
Créer un service de type BlaBlaCar (covoiturage) à but non lucratif pour améliorer le taux de remplissage des voiture et à la maille de politique publique à l’échelle locale. En gros j’aurais droit à une aide financière par passager si le taux de remplissage de mon véhicule est optimisé pour un service de transport sur un trajet prévu et incomplet.
Cela ressemblerait par exemple à ce qui se fait dans certaines municipalités pour l’accès aux toilettes, dans l’espace publique, du réseau privées (café restaurant etc…) et cause d’inégalité de genre flagrante dans l’espace publique.
Cela permet de s’appuyer sur une infrastructure qui existe déjà pour éviter d’avoir à investir dans de nouvelles installations qui sont coûteuses car à but lucratif ( Decaux par exemple pour le systeme de toilette publique automatisé ).

Un service de ce type existe sur Grenoble:
M covoit’.
https://www.mobilites-m.fr/m-covoit-lignesplus
Pour les toilettes sur l’espace publique c’est ICI Toilettes

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Ben blabla car c’est déjà à but non lucratif.

Réponse à un hors sujet .
Ben non.
Et pas avec le dos de la cuillère qu’ils se sucrent le compte en banque BBC.
Au début BbC était gratuit jusqu’en 2011.
Il commence par assècher les concurrents ( à perte) qui eux tiennent à leur statut non lucratif.
Et hop un jour une fois atteind la masse critique de “clients” utilisateurs ( dont je fais parti en tant que conducteur ou passager régulier) il décide de prendre une commission et c’est pour cela qu’il se retrouve en position de quasi monopole car chez les vrais “non lucratif” il n’y a plus personne (Mobicoop par exemple) car plus d’offre ni de demande.
C’est pourtant le conducteur qui bosse ( à perte) “chez” BBC ( mise à disposition du véhicule, ponctualité , conduite sans accident, convivialité et petits services divers informels)
Et en plus ils mettent les conducteurs et propriétaires de voiture en concurrence pour le prix par personne covoiturée.
Une vrai petite “escroquerie” en bande organisée sur fond de “convivialité” et de “greenwatching” sauce “Strartup-nation” comme on les aiment dans ce pays.
Et je peux toujours courir pour qu’ils me répondent quand je les ai interpellé au sujet de leur “commission”.
Et même principe de fonctionnement pour tous les Ubers, Rnbi, doctolib et consort (le Blablatage en moins).
Extrait Wikipedia au sujet de BBC.


PS Extrait de l’article du Canard enchaîné du 11 décembre 2024
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@pasinvite @Reveric
Ca reste du blablacar mais le passager ne paye pas et le conducteur est indemnisé. Je ne sais pas qui finance, et je n’ai pas utilisé non plus.

Le covoiturage c’est sympa, mais ça fait des années (dizaines d’années ?) que ça existe et ça n’a pas permis de faire diminuer le nombre de véhicules sur nos routes. ça reste un outil qui peut avoir son intérêt, mais c’est loin d’être la panacée. Notament parcequ’en général, les gens y sont tous favorables en temps que co-voitureur, mais nettement moins quand il s’agit d’être co-voituré. Donc pour que ça marche, il faut qu’il y ai de vrais avantages à co-voiturer et des vrais inconvénients à ne pas le faire. Comme un parking payant à l’arrivée par exemple.
De manière générale les comportements ne peuvent évoluer qu’en maniant avec talent la carotte et le bâton. Pour revenir au sujet du fil, ici on supprime une carotte tout en laissant le bâton au placard, évidement que ça ne peut pas marcher.

C’est difficile à dire :

  • Nombre dé véhicules « sur les routes », ça dépend si on compte les véhicules possédés ou les véhicules en circulation. Très peu de personnes ont renoncé à avoir une voiture alors qu’ils pratiquent le covoiturage.
  • Ce qui est sûr, c’est que quand une personne est passager en covoiturage, ça fait une voiture de moins sur la route.
  • Ce qui est partiellement faux, c’est de croire que chaque fois qu’un passager est en covoiturage, ça fait des kilomètres de moins parcourus sur les routes : beaucoup de personnes profitent du covoiturage pour faire des voyages qu’ils n’auraient pas fait s’ils avaient dû en payer complètement le coût.
  • A proximité de chez moi, le covoiturage se développe avec de multiples groupes Whatsapp. Je trouve que c’est une dispersion des moyens, que ça ne donne pas une bonne visibilité de l’offre, mais il faut reconnaitre que ça fonctionne : quand il y a un groupe Whatsapp pour le théâtre, les spectateurs l’utilisent, et les voitures sont remplies à 3 ou 4 au lieu de 1 ou 2 auparavant. Pour les activités d’extérieur, c’est pareil, ceux qui sont inscrits à un des clubs offrant ces activités utilisent l’inscription covoiturage disponible par le club concerné.
  • Les personnes qui se sentent impliquées dans la transition sont souvent parmi les plus motivées pour proposer du covoiturage, donc les déplacements se font un peu plus souvent avec des véhicules modernes, électriques ou hybrides.
  • Et pour rester dans le sujet des cars, en Trièves la plupart des tentatives pour mettre des cars sont des échecs à cause de la dispersion aussi bien de l’habitat que des activités. Alors, si le covoiturage répond mieux aux besoins, je trouve logique de l’encourager.

Bernard

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A mon avis ça fait pas plutôt une passager de moins dans les transports publics, donc ça favorise la suppression de services déjà sous-utilisés financés par l’Etat.

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