Anecdotes à la con!

Posté en tant qu’invité par lolo:

Je lance un forum après avoir vu le compte rendu de Vincent Thomas sur une de ces dernières sorties ce week-end .
[catherine MOD] voici la sortie en question

J’aimerais bien lire les anectotes à la con lors de vos pratiques alpine qu’elles soient en skis ou autre , anectotes en rapport avec la connerie humaine et le business de la montagne.

je commence :
Je me suis fait interpeller par la police municipale de VALMOREL , car partant skis aux pieds de ma voiture, je n’en avais soit disant pas le droit m’ont ils dit, car j’étais sur le domaine public !
Je ne savais pas qu’il fallait un permis de skier !
Ce qui fait chier, c’est que j’ai fermé ma gueule ayant été très surpris par cette remarque, de plus, ils étaient venus en fait pour enmener ma bagnolle à la fourrière car j’étais mal garé , alors bon, là comme j’avais tord …
J’aimerais bien savoir quand meme si ce n’était quand meme pas du zel car l’interdiction de skier sur le domaine public ( à proximité du Bourg de VALMOREL ) …heu j’y crois moyen !

Allez à vous :

Posté en tant qu’invité par jfb:

Je suggère à ceux à qui ça arrive:

  1. Sur le moment, de répondre poliment, d’essayer de sympatiser avec la personne d’en face (après tout, s’il est la, il aime aussi la montagne, et il se contente simplement de répéter des consignees - qui certes peuvent être illégales) afin de ne pas gâcher la si belle journée qui s’annonce par un coup de sang !

  2. En revenant chez soit, d’écrire une petite bafouille au maire de la commune et la société d’exploitation des remontée , leur demandant de prendre position et d’exposer les textes de lois qui permettraient une telle restriction.

  3. Si la réponse est positive (« Ah oui, en fait, heuu, non, c’est un malentendu, vous avez le droit ») , en garder une copie pour les prochaines fois pour clouer le becs aux malautrus.

  4. Si la réponse est négative, s’engager au sein d’un club/association (*) et y monter une section « Nos droits en montagnes » (hé oui, faut mettre la main à la pâte et l’union fait la force !)

  5. Sinon, opter pour des lieux moins fréquentés …

D’ailleur concernant le point 4., avec le monde qui fréquente nos forums, on devrait pouvoir arriver à faire quelque chose non ? Evidemment, il faudrait une section Suisse et France car les différences sont grandes.

(*) Clubs de montagne locaux , Section du Club Alpin, Mountain Wilderness, etc.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Sanglier74:

MOUAIS!cette histoire c’est du n’importe quoi,d’une part parceque quand tu prends une montée randonneur (15euros)ce n’est pas pour redescendre par les rem mecaniques et là cela doit être le cas si tu fais le bèlvedere en aller /retour.Donc pour une fois je serais du côté de la compagnie du mont blanc!idem pour l’horaire ,trouve moi une station qui ouvre a 7 HEURE pour les randonneurs!!! J’aime bien cracher sur les RM mais Là…

Posté en tant qu’invité par l’Urbain:

Ça se passe il y a trois ans.
Avec un ami, on arrive à La Martinette, de retour du Rocher blanc.
Cramés.
Contents, mais cramés.
Il est à peu près 12h.
A peine mon amis a t’il ouvert la voiture qu’un jeune homme vient poliment nous demander si nous allons partir. Oui oui, on range nos affaires et on y va. Le jeune homme repart. On a juste oublié de lui préciser que ça pouvait prendre quelques minutes.

Bon, vous savez ce que c’est : changement de fute et de T-shirt, de godasses, nettoyage de matériel pour ne pas transformer la caisse en piscine, rangement de tout le bazard dans le coffre, le tout avec 6-8 heures d’efforts dans les pattes… l’humeur est plutôt à la contemplation, ça traine un peu.

C’est quand on s’installe dans la voiture qu’on s’aperçoit qu’une Merco est juste devant nous. A l’arrière, le jeune homme. Devant, un vieux couple nous fixe méchament, mais alors méchament… Le gars est en costard, la nana est recouverte de maquillage, y’en a pour quelques dizaines de milliers de francs.

Ça commence à sentir la lutte des classes, smicards de tous pays, unissez-vous.

Toujours sous le feu des petits yeux cruels, mon ami décide de faire mariner un peu tout ça. Les essuis-glace fonctionnent-ils ? Et les clignotants ?

Comprenant qu’on se paie gentiment sa tête, notre mécène ne fait ni une ni deux. Rouge de colère, il s’ejecte de sa voiture, et après avoir constaté que sa corpulence ne lui permet pas d’aller emmerder le conducteur, se dirige droit vers la place du mort. La main droite levée bien haut, hurlant de sourdes imprecations, il me fait signe d’ouvrir ma portière. De toute évidence, c’est pour ma joue gauche.

Bon, la suite, je préfère la taire, parce que là, il s’agit plutôt de ma connerie humaine…

Voilà, c’était le jour ou le retour à la civilisation a été le plus brutal.

Posté en tant qu’invité par catherine:

ton histoire, Etienne, me fait penser à ce qui est arrivé (en plus soft) à mon groupe, au départ du JunfrauJoch pour une semaine de ski de rando en traversée :
Là-haut, à 3 454 mètres, en pleine tempête avec neige, brouillard, vent, … on n’était pas très frais avec nos gros sacs :
On arrivait directos de Paris, et après une nuit en train Paris-Interlaken, puis petit train pour Grindwald, puis petit train dans la face N de l’Eiger jusqu’au JunfrauJoch, on n’avait pas encore pris de petit déjeuner, et ben… on avait envie de se la jouer cool encore un moment, de se sustenter, et d’attendre une hypothétique accalmie « ça va se calmer, ça peut pas être pire de toutes façons, et puis le refuge de CondiaPlatz, faudrait pas le louper dans le brouillard ! »
On était là, avec nos butagaz, dans les courants d’air, près de la porte, à profiter du répit avant les hostilités.
Et là, des touristes japonais emmitouflés jusqu’aux yeux, nous demandaient en anglais si on en avait pour longtemps, si on allait bientôt partir, etc… parcequ’ils se gelaient à attendre notre envolée pour nous prendre en photo !
En fait, avec force politesses, sourires, courbettes, … ils nous engueulaient et nous on s’excusait !!!
Puis, vite, ils retournaient au chaud, après nous avoir copieusement mitraillés, ce qui de leur part était une prouesse, car ils gardaient leurs grosses mouffles !

[mode blague ON, on ne sait jamais…] Finalement, je pense qu’ils nous ont aidés à partir ! on aurait eu l’air vraiment malins de renoncer ![mode blague OFF]

pour rassurer tout le monde, la descente s’est bien passée, on a trouvé le refuge, personne n’est tombé des échelles (qui à l’époque étaient en bois vermoulu), le beau temps est revenu dès le lendemain pour une semaine superbe (sisi, c’est pas des blagues, des fois il fait beau en Oberland !).

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par La marmotte:

Petite anecdote…
Désolé c’était pas en ski mais bon.

Fut un jour d’automne lumineux ou prenant sac au dos j’emmenais un ami pour une séance d’initiation, petite dalle, équipée de quelques longueurs, bref du bonheur tranquille.

Au bout de quelques minutes, nous entendons venir du fond de vallée et parcourant les bois le cri pétaradant et résonnant d’un trial. Le bruit infame et criard se rapproche et s’arrête au pied de la falaise.
voici que débarque un individu braillant de tout les dieux du ciel. Diantre que ce passe t il? Le monsieur de nous eructer que ce coin c’est forcément chez lui et que les grimpeurs ca dérange les sangliers (autentique!!!). Lui répondre que le trial a bloc dans les bois ca doit au contraire pas trop les embêter…n’a pas été la meilleure idée de la journée. Le monsieur jouant ensuite le gendarme en sortant derechef carnet crayon…bref, ca traine, il s’embrouille et au final fini par expliquer un truc du genre iniexplicable… pour éviter le se mettre sur la g… a coup de degaines, on blablate chasse (moi qui n’a jamais chassé), péche et tradition, le type se calme et on fini par plier les gaules en lui expliquant que si vraiment les sangliers nichent sur la falaise, faut juste faire un panneau sur l’accés expliquant que pendant la ponte faut eviter de grimper… non ca j’ai évité mais autant ca aurait été pis drole

!!!

Posté en tant qu’invité par SDDDRO:

Une qui me laisse un souvenir plutôt attendri:
Il y a deux ans, je rejoins en train un copain sur Lyon pour aller grimper dans l’Ain. C’est moi qui ai le matériel, et je débarque gare de la Part-Dieu un vendredi soir avec corde et tout le toutim(gros sac,quoi).En descendant prendre le métro, comme toute bonne provinciale, je cours presque (ne pas rater la rame) et me fais stopper par un vigile, le genre montagne-blouson cuir-grosse voix. C’était une époque vigipirate, il me fait ouvrir le sac et me demande de le vider (moi "vous voulez vraiment que je vide le gros sac? ça va être long…"NE JAMAIS DIRE CELA A UN VIGILE, ça peut les rendre hargneux. Bref, déballage, on tombe sur le chapelet de dégaines qu’il prend aimablement pour un ensemble de poings américains (« c’est permis de transporter ça? Vous pouvez tuer quelqu’un avec »),moi qui commence à halluciner parcequ’il insiste, et qui me mets à lui expliquer, l’escalade, l’assurance, les manoeuvres de corede, le mousquetonnage, comment on tombe et ce que ça fait avec la corde, le petit geste pour clipser la dégaine au point (je lui montre), etc, etc.Je loupe deux ou trois rames de métro dans l’histoire, avant que le monsieur ne me laisse repartir en me disant de faire bien attention et de revenir vivante pas cabossée le dimanche soir et que l’escalade ça a l’air bien.

Posté en tant qu’invité par jlb:

Sympa ton anecdote SDDDRO, mais je te croyais aux morilles à cette heure- ci!! :slight_smile: :slight_smile:

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par SDDDRO:

on est en semaine et il pleut. Je leur laisse le temps de pousser, j’ai un coin à peu près fiable, pas surpeuplé du coup je prends mon temps… Seulement, je ne sais même pas si la saison a commencé! en morilles, je débute.

Posté en tant qu’invité par Francois:

SDDDRO a écrit:

on est en semaine et il pleut. Je leur laisse le temps de
pousser, j’ai un coin à peu près fiable, pas surpeuplé du coup
je prends mon temps…

C’est où, ton coin?

Posté en tant qu’invité par K.:

vu et entendu 2 jeunes vacanciers, habillés des pieds à la tete avec les derniers modèles de grandes marques, qui en nous voyant passer avec les skis et les peaux sur l’épaule, dire "ils mettent des peaux de chamois sur leurs skis de fonds pour aller plus vite.

Posté en tant qu’invité par SDDDRO:

tu crois quand même pas que je vais mettre une info pareille sur internet???
En tout cas c’est vraiment le début, il faut attendre une ou deux semaines, là je n’en ai ramené qu’une dizaine!

Posté en tant qu’invité par randoski:

lolo étais tu sur la route (à proprement parler le domaine public routier) et si oui cette route était elle ouverte à la circulation publique, ou étais tu ailleurs par exemple dans le domaine dit « skiable ».
Si hors route tu es potentiellement dans ton droit, si sur la route tu as potentiellement tort.

Posté en tant qu’invité par La marmotte:

une autre!!!

en lisant l’anecdote du vigle me viens une autre bréve

en aidant un ami a charger des meules de beaufort dans un camion, en plein centre d’une célébre station de ski, ( un bonne cinquantaine de kilo la meule a sortir d’une petite cave voutée…) voila qu’au bout d’une heure s’approche vers moi un quidam a poils (c’est à dire habillé en poils de je sais pas quoi…de la tete au pied)
« excusez moi , est-ce du frômâage ? »
et moi de répondre
« Non C…d c’est un tourne disque »

sur le coup j’ai cru lacher le paquet , tellement tout le monde est parti en fou rire!

encore un qui pense que les vaches pondent des oeufs en cubes avec la date de conso imprimé dessus!

Ça se passe dans les Pyrénées dans un secteur proche de la station d’Isarbe et de la Pierre Saint-Martin.

Ma voiture était garée sur une zone herbeuse à l’entrée d’un champ. J’avais manoeuvré de façon à ce que ma voiture ne gêne pas l’accès au champ enneigé. Après 3 jours de raquette en autonomie, je reviens à ma voiture et trouve un petit papier : « Prière de contacter d’urgence la gendarmerie ».
Je téléphone et le gendarme m’explique qu’ils ont trouvé suspect de voir ma voiture garée à cet endroit. L’année passée une personne a disparu dans le secteur. Ils ont donc essayé de contacter ma famille ! Effectivement une fois rentrée chez moi, mes voisins me disent que la gendarmerie est passée à la maison. Ils ont aussi contacté mon frère. Heureusement, tous me connaissent bien et ne se sont pas inquiétés. Ils savent que de temps en temps, je pars en rando seul pour quelques jours.
Beaucoup d’histoire pour une petite rando vraiment tranquille dans un secteur sans risques avec un temps très correct. C’est sûr, les gendarmes ont fait leur métier, mais je trouve qu’ils ont tendance à faire beaucoup de zèle en ce moment. A quand les permis pour partir en montagne ?

Il y a 23 ans, l’étudiant que j’étais décide d’emmener une copine randonner dans un coin nouveau (il faut toujours surprendre paraît-il), dans le Queyras proche de St Véran.
Je dégote une rando avec peu d’info, du style, à la sortie du village prendre la route derrière l’église, garer la voiture là où se trouve la neige, remonter cette route sur 2 km puis s’engager dans le vallon… blablabla.
Très courageux, à l’arrivée de la neige je mets les chaînes, une neige peu épaisse et bien dense nous a permis de remonter au moins 200m… à un croisement je gare la voiture craignant qu’avec le réchauffement ma Fiat 127 ne s’enterre.
S’ensuit une belle rando, bucolique.
A la descente nous passons sous un télésiège, « tiens je ne l’avais pas remarqué ce truc ce matin », la tête dans’l’seau comme on dit.
Nous retrouvons la voiture, entourée d’un filet orange et avec tout autour des bâtons jaunes et noirs croisés. Par manque d’attention nous avions remonté le tiers d’une piste verte et étions au croisement avec une piste rouge.
Les « gendarmes » des pistes n’ont pas tardé à débouler, aussi en colère que mort de rire, enfin quelque chose à raconter…
Nous avons ensuite descendu ce bout de piste verte encadré de 4 pisteurs, je ne suis pas prêt d’oublier ce bon moment. J’ai perdu de vue la copine en question.

Remonter une piste verte en fiat c’est grandiose, faudra que j’essaye avec la clio de ma mère

Sinon moi à la Toussain avec mes skis de Rando sur le dos à Lyon Part Dieu:
« Mais on peut pas skier à cette saison, ils ont dit à la télé que les stations étaient pas ouvertes »
Classique mais déséspérant.

Sinon vendredi je passe à la même gare avec mes piolets sur le Sac. J’espère que Vigipirate va pas me foutre au niouf pour ça

Posté en tant qu’invité par Dam:

Genial, j’adore ! :lol:

Posté en tant qu’invité par piegreg:

un samedi soir vers le 20 décembre au dessous du col du lautaret côté Briançon, on attendait l’heure de la soupe devant le refuge du lautaret qui est au bord de la route. Il faisait grand nuit et une grosse voiture flambant neuve, genre Espace, arrivant de Grenoble s’arrête près de nous, chargée à ras bord de marmots et de valises.

Et le conducteur qui nous demande : c’est par où Valloire ? Ah ben c’est pas du tout ici qu’on lui répond. Mais pourtant mon GPS … Ah ben oui mais en hiver le col du Galiibier il est fermé ! maintenant il faut retourner à Grenoble et passer par la Maurienne… La gueule du type et surtout de sa femme !

Le pauvre, commencer ses vacances de Noël en arrivant à point d’heure à l’hôtel sous les sarcasmes de sa femme et les pleurs de ses marmots, il a du s’en souvenir longtemps !

Par contre nous on s’est payé une partie de rigolade mémorable à l’apéro ! merci à cet étourdi de nous avoir fait rire à se plier en deux ; et comme quoi l’électronique c’est moins sophistiqué qu’un matelas : lui au moins il a une position pour l’hiver et une pour l’été !

En descendant à raquettes de la Tête du Danay vers les Confins, une bavante de 300m au moins au dessus de la Clusaz damée quotidiennement par des centaines d’aventuriers qui viennent braver l’Alpe hommicide (je dénigre un peu mais je faisais ce jour là partie de ces courageux aventuriers et finalement la vue du sommet est sympa) je me retrouve le cul par terre et un type qui monte me dit : « c’est parce que vous n’avez pas attaché le talon de vos raquettes comme notre moniteur nous a dit ». Que répondre à ça ?