Je suis un vrai montagnard voulant passer l’AMM , mais problème : je suis pas si rapide que ça avec un lourd sac à dos , l’orientation en épreuve ça me stresse …mais j’ai une grosse expérience en randos .
Questions : le jury regarde seulement les réussites aux épreuves proba. (genres de bourrins à fond dans les cotes avec peu d’expériences montagne mais qui réussissent les tests) ou le jury prend le temps de voir les expériences de chacun et savoir si un très bon montagnard inscrit au proba. qui loupe des épreuves peut être accepté en formation ?
ça sous entend qu’il y aurait des faux montagnards… en tout cas belle ouverture d’esprit pour quelqu’un qui veut faire découvrir la montagne aux autres …
je pense que t’es venere de te trainer…figure toi qu’on peut AUSSI être un vrai montagnard avec une grande experience ET avec une grosse caisse et qui bourrine dans les cotes…c’est vrai yen a même beaucoup …faudrait pas que tu coules ta bièle avec des clients qui bourrinent! :lol:
l’orientation et la marche de bourrin c’est pour que le jury en cause expérience qu’avec des mecs qui ont la caisse. si t’as pas la caisse, entraine-toi encore
Le jury regarde si t’as la caisse ou font faire des tests de co ! je trouve ça nul comme moyen pédagogique , il devrait s’arrêter sur chaque prétendant , le titiller plus sur sa démarche , son expérience…ils auraient des surprises . Se baser sur des tests c’est franchement bourrin comme péda.
c’est sélectif : pas d’AMM qui n’a pas la caisse… ça peut se discuter c’est vrai mais c’est le choix que les gens du métier ont fait : un amm c’est un mec qui a la caisse et qui a la pédagogie…
Euh… je crois qu’il y a des nanas aussi, et qui ont bien la caisse.
Je pense que cayou05 a été maladroit dans sa formulation en parlant de « vrai » montagnard…
Et qu’il a un peu peur de voir s’aligner des champions du monde d’ultra-trail à l’épreuve d’endurance.
Il est sans doute possible de connaître les parcours des dernières années avec les temps limites pour que cayou aille se tester ?
grosso modo il faut marcher à combien de m/h parce qu’il y a une sacré différence entre 500m/h et 1000m/h…
Il y a de ça 15 ans j’étais tenté par le truc, mais j’ai pas poussé bien loin quand j’ai vu le débouché…
Lorsque j’ai passé le proba, volontairement, je ne dépassais pas les 12-13 m/min (de la montre alti). J’ai fini avec 15 bonnes minutes d’avance sur la barrière horaire (ce qui a permis de se faire une bonne pause, de s’hydrater, etc. avant d’entamer le parcours technique). Mais bon, ça c’était l’ancienne version.
[quote=« Pouce en bas, id: 1790423, post:10, topic:159487 »]
Ca sert a larguer des tunes en frais de formation avant d’aller pointer à paul ample oie[/quote]
Chacun voit ce qui l’intéresse avec son propre prisme…
Pour contrebalancer, juste mon expérience perso (en dehors des affirmations péremptoires généralistes dont les fondements m’échappent…) : AMM indépendant après 10 ans dans l’éducation nationale. Aujourd’hui je bosse toute l’année, je vis mieux qu’avant et avec davantage de vacances (ben ouais…). Je ne bosse quasiment pas les we (sauf 5 ou 6 en hiver et 2/3 l’été) et seulement en juillet (en août, je pars en montagne). Je fais pas mal de découverte, mais aussi de la rando technique, de la formation fédérale et professionnelle et bosse sur pas mal de massifs français et européens. Enfin, un certains nombre des « couillons » en promenade sont aujourd’hui eux même AMM ou en formation et tous en vivent plutôt bien.
Ce n’est pas forcement représentatif de la profession, mais c’est juste pour garder à l’esprit que la pratique du métier n’est pas monolithique et que le positionnement social dans l’analyse n’a rien d’un argumentaire étayé ni objectivement crédible.
Enfin, oui pour être AMM, il faut d’abord et en premier lieu avoir la caisse et être bon en orientation et en navigation. Ensuite, il faut être capable de savoir gérer son effort dans le temps et en situation de stress, et dans le même temps être efficace dans du terrain accidenté et technique tout en étant fatigué.
Un candidat efficace sur ces aspects est ensuite évalué sur son expérience montagne.
Si tout passe, on considère qu’il est apte à entrer en formation, et qu’il pourra profiter de cette dernière pour devenir efficace sur l’ensemble des éléments du référentiel de formation et de certification, et notamment tout ce qui ne relève pas du probatoire.
A noter que c’est le coeur de l’évolution vers le DE et que l’ancienne formule du probatoire BE n’était pas conçue de cette manière.
Enfin, le DE AMM ouvre des prérogatives d’encadrement en course en montagne, avec en particulier l’UF 5 dédié à l’adaptation à l’effort (et et pratique pas mal centré sur le trail), il est donc normal que les candidats qui entrent en formation aient la caisse minimum pour pouvoir assumer le boulot qui en découle.
Enfin, même si aller au DE AMM n’a rien d’exceptionnel par rapport au guide, ça reste un DE Montagne et il faut s’entraîner et être efficace sur tous les plans, avant de se former pour passer du statut de pratiquant à celui de professionnel de l’encadrement.
Voilà, les AMM ont peut être un côté gros bourrin, mais pas que…
Comme Tifred, j’ai passé le proba, il y a longtemps. L’épreuve est physique mais sans plus car j’avais une heure d’avance sur le temps limite. Ce qui m’avait permis de faire une longue pause , 15 min avant l’arrivée et de récupérer ainsi avant l’épreuve technique.
C’est physique, juste pour faire un minimum de sélection mais loin d’être abominable.
C’est pas abominable, mais ca demande quand même d’être bien affuté. Le deuxiéme fois ou je l’ai passé, je n’ai même pas fini la marche vu comme j’étais loin des temps impartis (comme 80 % des inscrits ce jour là, le parcours, a Chamrousse était vraiment dur).
Bon, je dois avouer que je ne m’étais pas entrainé du tout de l’été et que j’étais arrivé bien en touriste.
Mais effectivement, ce n’est pas inaccessible à un sportif motivé qui va s’entrainer pendant un an.
Donc 750m/h de moyenne en montée sur sentier efficace.
Ce qui est en effet à la portée de tout randonneur un peu sportif (c’est à dire qui a un minimum de coeur, ce qui se construit avant 18-20 ans - si on est limité par un coeur trop faible à 35 ans, c’est qu’il fallait y penser avant…).
Avec 10kg sur le dos, c’est à la portée de tout randonneur un peu sportif et entrainé.
Et il faut aussi être « montagnard » c’est a dire avoir des choses à partager avec tes futurs clients.
Ce que je dis était valable pour l’ancien BE. Avec le passage au DE et l’UC « entrainement au trail », j’avoue que je ne sais pas trop si ça a augmenté la difficulté du proba ou pas.
