Une série de questions suite à un malentendu qui a poussé des amis à appeler les secours alors que tout allait bien pour nous: j’avais dit qu’on serait a priori rentrés de balade vers la mi-journée, ne nous voyant pas revenus avant 16h30 ils ont eu peur qu’on ait des soucis. En bref ils ont pris une heure indicative de retour pour l’heure à laquelle appeler le pghm si on n’était pas rentrés. Comment éviter cela?
- Que dites-vous à vos amis/conjoints/parents qui restent en bas pendant que vous partez en montagne? Est-ce que vous leur donnez une heure à partir de laquelle ils doivent appeler les secours si vous n’êtes pas rentrés et que vous n’avez pas donné signe de vie??
Je précise que la question ne porte pas sur des sorties alpinisme ou ski à grand engagement, pour nous il s’agit plutôt de randos itinérantes, là raquettes en hiver, avec bivouac (s).
Quelles « instructions » claires donner à ceux d’en bas, pour qu’ils ne dérangent pas les secours pour rien, mais puissent les alerter si de toute évidence il y a un souci? On pensait à:
-un plan de route indicatif, avec date de départ, date d’arrivée.
-laisser sur le parcours, dans le carnet de bord des cabanes qu’on croise, la date, l’heure de notre passage et la destination de l’étape.
- Amenez vous un téléphone pour pouvoir être joint? J’ai le mien en cas d’urgence mais éteint dans le sac, pour que la batterie ne se vide pas. De toutes façons la plupart du temps il n’y a pas de réseau. En l’occurrence, vu qu’ils n’arrivaient pas à nous joindre, les amis restés en bas se sont d’autant plus inquiétés.
-comment dédramatiser les choses pour ceux qui s’inquiètent, et ne connaissent pas très bien l’activité que vous pratiquez?
Il faisait grand beau ce week-end, on voulait monter de nuit, tester les arva et construire un trou dans la neige pour essayer d’y dormir, mais le tout à côté d’une cabane. C’est comme ça qu’on avait présenté les choses, on est équipés, on a déjà marché de nuit dans la neige, c’était un itinéraire qu’on connaissait. Ils nous ont imaginés morts de froid dans la nuit ou je ne sais trop quoi, et pris l’initiative d’appeler les secours, ce qu’on n’avait jamais demandé/ souhaité, (ni interdit non plus, ce qui est a posteriori une erreur).