Amateur de gros dénivellés?

Posté en tant qu’invité par alain:

Un peu sur le principe de l’ultra longue distance en cyclisme je « tate » le terrain pour savoir si le type d’effort sur de gros dénivellée trouverait des amateurs.
Les sensations ressenties sur de l’ultra longue distance sont tout à fait uniques , cet hiver avec un copain rencontré sur le forum ski de rando nous l’avons effleuré à deux occasions en ski de rando avec des grosses sorties à plus de 3000m de dénivellée.

L’idée serait donc de pouvoir reproduire ce type d’effort de longue haleine l’été sur des gros dénivellés peu technique présentant peu d’exposition .
Ce type d’effort nécessite un poids minimum sur le dos par ailleurs avec des états de grande fatigue la prudence est plus que jamais de rigueur .

projet initial envisagé :
enchainement Ecrins-Pelvoux

Attention le but du jeu est de le faire sérieusement mais sans se prendre au sérieux ni surtout avecun esprit de compétiton.
le concept serait de mettre sur un pied un effort collectif effecfué dans la bonne humeur, l’entraide et la convivialité.

Posté en tant qu’invité par Teuf:

Eh bah en voila 1 qu’est pas fainéant. …
Pourquoi pas la course au Mont Blanc version rando ? si je compte bien, ça ferait 3700 mètres à peu près, en 1 journée, ce serait faisable sans trop se presser avec un baud + 1 corde, sans +…

Posté en tant qu’invité par rs:

<<projet initial envisagé :
enchainement Ecrins-Pelvoux

Tu veux monter au dôme des Ecrins, donc 2400m de denivellé, puis redescendre et monter au Pelvoux, encore 2400m de dénivellé et redescendre…tout cela en « non stop »
c’est bien ça ? mais quel interêt si c’est pour rentrer completement fracassé…a condition de revenir…

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par davidb:

Bonjour,

Moi je ne suis pas dans le coup, mais je me souviens que Pierre Beghin avait enchaîné dans l’Oisans au mois de juin, bénéficiant ainsi des jours les plus longs, d’environ 6000 m de dénivelé en 24 h !!!
Je ne me rappelle plus des détails. Il me semble qu’il avait enchaîné 4 cols avec des dénivelés d’environ 1500m chacun.

Selon mes capacités, qui ne sont pas celles d’un athlète de haut niveau, je trouve que c’est très satisfaisant de pouvoir faire comme ça du gros dénivelé.

Amusez vous bien !
David

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Pascal:

Justement, de rentrer fracassé!

Reprendrais bien un peu d’endorphine, moué…

Posté en tant qu’invité par Bern:

Dans le style gros dénivellés il y a eu Hans Kammerlander qui parcourut les 4 aêtes du Crvin en 24 heures je crois (descente à chaque foispar la voie normale) . Ca fait plus de 8000 mètres en positifs et pas que de la marche. Ca doit être ça l’entrainement pour « courir » a plus de 7000 metres.

Bern.

Posté en tant qu’invité par Tof:

Tu as également la Traversé Rateau-Meije-Gaspard. Cela doit vraiment être interessant à faire sans s’arréter.

Tu as le même genre de chose dans le massif du Mont-Blanc :
Traversé intégrale des grandes jorasses (Est-Ouest) - Kuffner au Maudit - Mont Blanc etc…

Posté en tant qu’invité par pastriste:

ben dans le style souvenir de grosse bavante que je me suis tapé , voyons il y en as quelques unes :

-Roche Faurio depuis le Pré de Madame Carle , départ minuit…retour 15 h.

-Grand Paradis depuis le Parking , toujours départ minuit retour vers 16h.

-La Crête du Diable D , au Balaïtou depuis le parking , départ 5h du mat à la frontale
retour 21 h à la frontale …ouarf !!

  • la traversée du Pelvoux c’est une belle bavante…

-et bien d’autres dans les Pyrénées 1500 à 2000 m de dénivelé , comme pour les trois 3000 de l’ariège Montcalm -Estats- Sulo.
piuf , on fait ça pour s’entrainer avant d’aller dans les alpes, 2000 m de dénivelé sans compter les aller retour entre les trois sommets…une horreur !

C’est déja beaucoup pour le petit montagnard que je suis , alors aprés les bavantes des grands alpinistes ben c’est un truc d’extraterrestre …je leur laisse volontiers.

pastriste

Posté en tant qu’invité par OlivierC:

Salut,
Il y aura forcement un petit probléme dans l’une des deux approches, au niveau des conditions de neige…il faudrait un jour vraiment froid, ce qui arrive parfois en juin.
Mais faudra bien choisir car si tu emprunte ces deux voies normales Ecrins et Pelvoux, celle du Coolidge est assez chaude en Sud Est=brassage ou risque de chute de pierre.
Il faudrait peut etre mieux démarrer par les Ecrins et attendre que le coolidge repasse à l’ombre, toujours avec un jour froid…
Déja une, me conviendrait emplement, mais je suis un petit joueur.
Si certains veulent jouer, partez le bon jour!

Bon courage, et bonne chance.

Posté en tant qu’invité par alain:

Tout d’abord il n’est pas question pour moi de partir avec des gars dont le but serait de revenir « fracassés » ni encore moins de réaliser un projet pour se targuer ensuite d’avoir fait un truc de dingue en moins de X heures!!
La compet j’en ai fait …mais sur un vélo !!
Pour moi cette époque de « la gagne » est révolue mais le désir de continuer à pousser un peu la machine persiste.
Il n’est pas question de faire un record de quoi que ce soit .

Dans le projetque je propose il n’est question que de plaisir partagé à plusieurs dans des paysages magnifique , sur des efforts de très longues distances (souvent supérieur à 15h) avec des sensations que personnellement je n’ai ressenti que dans ces moments.
Sur ce type d’effort de nombreux paramètres sont à prendre en compte : la préparation physique bien sûr mais aussi la préparation psychologique pour se préparer à supporter la fatigue, les jambes dures, savoir dépasser les moments de lassitude lorsque le sommeil pointe le bout de son nez.
La joie intense d’arriver au bout et de savoir que l’arrivée se profile dans quelques minutes .
Tout cela ce n’est pas être « fracassé » mais tout simplement ressentir des émotions uniques !

Chacun à , me semble-t-il, le droit de rechercher des sensations saines dans son jardin propre…si cela reste dans le respect des autres !

Lorsque je réalise des sommets en non stop (en ski ou à pied) et quand je m’arrête au refuge pour recharger ma gourde ou prendre un bol de thé , loin de moi l’idée de penser que ceux qui se lèvent à peine pour m’accompagner au sommet sont des « petits joueurs » .
J’espère simplement que comme moi ils sauront prendre du plaisir .

Cet hiver j’ai pu partager quelque uns de mes gros dénivellés avec des skieurs de rando rencontrés au hasard des forum.
J’ai découvert un « plus » à mes raids solitaires : le partage et la convivialité !

Posté en tant qu’invité par alain:

L’année dernière j’ai fait une première tentative.
J’avais commencé par les Ecrins avec un départ d’Ailefroide en vélo à 19H.
La montée au Dome c’était bien passé avec une arrivée au sommet à 1h.
Après une courte pause à Ailefroide vers 5h 30 la remontée sur le refuge du Pelvoux avait également bien fonctionné mais après le refuge dans le raidillon avant d’attaquer le coolidge j’ai commencé à ressentir les premières crampes puis une grosse fringale finit de m’achever.
J’ai donc renoncé l’objectif n’était pas de jouer au héros mais de se faire plaisir.
C’était raté .
Je pense que je n’avais pas géré correctement mon hydratation ni mon alimentation, sur ce type d’effort nocturne c’est LE risque : en effet on a tendance notamment à moins boire qu’en plein jour ; à effort identique l’appetit est également diminué.

Sur le plan du timing il me semble qu’il faut réaliser en nocturne le Dome pour se trouver vers 9h- 10h au Coolidge.
Mais après un premier but la modestie me fera prendre en compte toute autre suggestion.

Posté en tant qu’invité par levieux:

salut alain,

est que tu as essayé de réfléchir à la question de savoir pourquoi tu souhaites faire ces gros dénivelés. te preparer à une course?, connaître tes limites? te prouver quelques choses à toi même? Y a t il un sens à tout cela? est ce justifié?, qu’est ce que tu recherches au plus profond de toi même?

bonne rando

Posté en tant qu’invité par Bubu:

je me souviens que Pierre
Beghin avait enchaîné dans l’Oisans au mois de juin,
bénéficiant ainsi des jours les plus longs, d’environ 6000 m de
dénivelé en 24 h !!!
Je ne me rappelle plus des détails. Il me semble qu’il avait
enchaîné 4 cols avec des dénivelés d’environ 1500m chacun.

Dans un autre style, il y a aussi Marc Charvet dans les Ecrins :

1er jour :
Etages >> Couloir NE de l’Etret en AR >> Bérarde >> Couloir N des Bans en AR >> Bérarde >> Refuge du Promontoire (ce n’est pas loin d’un marathon pour la distance, sans compter le déniv et les couloirs à 55° !)

2ème jour :
Brèche de la Meije >> Gravelotte >> Traversée des arêtes de la Meije >> Pont d’Arsine >> Couloir N du Diable >> Refuge Adèle Planchard

3ème jour :
Repos

4ème jour :
Couloir N de Tombe Murée >> Ailefroide

5ème jour :
Ailefroide >> Couloir Chaud au Pelvoux >> Ailefroide >> Glacier Noir >> Couloir N du Coup de Sabre >> Col du Sélé >> Bérarde (il y a de la distance aussi !)

Les couloirs ont été gravis entre 45mn pour le Coup de Sabre et 2h pour l’Etret.

Posté en tant qu’invité par alain:

ouf autrefois j’avais commencé à lire Sigmond !..
Maintenant Freud est derrière moi !!!

Il n’y a rien de justifié dans mon projet !!
Mais qui peut se targuer de dire ce qui est justifié?
Certains l’ont déjà fait pour les autres et l’histoire nous montre que le plus souvent cela a donné des résultats catastrophiques

Ce n’est pas non plus connaître mes limites
Physiquement j’ai pu très largement les appréhender par la compet en vélo .
De plus je ne recherche pas à « tirer sur la corde » pour voir jusqu’où elle va aller avant de se casser …père de 4 enfants avec une compagne admirable cela ressemblerait à un égoïsme certain !!!

Ce n’est pas non plus préparer une course car ce type d’enchaînement en est précisément une !!

Je l’ai déjà dit plus haut dans ma réponse à Pascal :
Dans le projet que je propose il n’est question que de plaisir partagé à plusieurs sur des efforts de très longues distances avec des sensations que personnellement je n’ai ressenti que dans ces moments.
La préparation à ce type d’aventure est également un aspect qui me captive.
Sur ce type d’effort de nombreux paramètres sont à prendre en compte : la préparation physique bien sûr mais aussi la préparation psychologique pour se préparer à supporter la fatigue, les jambes dures, savoir dépasser les moments de lassitude lorsque le sommeil pointe le bout de son nez.

Tu l’auras donc compris l’objectif est de ressentir tout simplement des émotions différentes et complémentaire que celles que m’apportent ma famille ou mon travail.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Il y a un autre paramètre à ne pas oublier: le relachement d’attention dû à la fatigue. La trav. du Pelvoux n’est pas difficile, mais qu’on redescende par le couloir ou qu’on fasse la traversée, ceci nécessite de l’attention.

Posté en tant qu’invité par Pablette:

Salut Alain,

Je crois bien que tu dois être « le » Alain qui a parlé des produits Overstims dans le courant de l’hiver.

Ben… j’ai essayé les « Gatosport » et suis totalement convaincue. Non seulement j’en mange avant l’effort, mais tout au long et je les digère. C’est vraiment exceptionnelle pour moi. Ils sont presque « délicieux » (les doux), mais je n’apprécie pas du tout le salé. C’est une question de goût personnel.

J’espère que tu trouveras des partenaires pour t’accompagner dans tes longs efforts.

Bonne journée
Pablette

Posté en tant qu’invité par jaco:

bonjour,

en général ce type d’objectif se réalise seul si la motivation et la confiance sont là.
baser ce bide sur la « convivialité » est une hérésie.
cordialement

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par alain:

Si effectivement l’ultra longue distance pratiquée en compétiton est un effort solitaire (je l’ai pratiqué en vélo) il n’en demeure pas moins possible en équipe si les membres du groupe sont homogènes et si l’esprit de compétition est sur le principe retiré.

J’ai pu le vérifier cet hiver .
Quand le groupe est important des sous groupes se mettent spontanément en place.

Quand à dire que cela ressemble à de l’hérésie ???
la convivialité associé à un véritable esprit d’émulation et de soutien dans ce type d’effort est vraiment un truc cympa que je te souhaite de vivre au moins une fois !

Posté en tant qu’invité par Francois:

Je me pose une question. S’il y en a un qui cale (dans ces trucs là, c’est une possibilité à ne pas négliger) est-ce qu’on le plante là et démerde- toi, ou est-ce que quelqu’un reste avec lui pour le descendre?
S’il n’est plus en état physiquement, à mon avis, il n’est pas prudent de le laisser descendre seul.
Avez-vous envisagé la question et la manière d’y répondre?
Descendre seul est possible éventuellement pour le Dome, où il y a beaucoup de monde. Pour le Pelvoux, c’est une autre histoire.

Posté en tant qu’invité par Apoutsiaj:

J’admire la performance, mais je trouve infiniment dommage de ne pas descendre le Pelvoux par le glacier des Violettes, vous ratez quelque chose…