Alpinistes et Randonneurs

Posté en tant qu’invité par Hervé57:

Bonjour J2LH,

J2LH a écrit:

J’ai toujours pensé que faire une rando pour mettre le pied sur
un sommet n’avait rien de passionnant.

Je me suis sans doute mal exprimé car je ne fais pas non plus de rando pour les sommets à proprement parler, ils sont effectivement un plus, l’endroit le plus élevé à portée de marche qui permet souvent de profiter du décor…

Pour moi le sommet est
la cerise sur le gâteau mais le plus important reste le gâteau
et donc l’itinéraire. Qui fait une rando de 8H sans y prendre
plaisir et ne trouve du plaisir qu’au sommet ?
Il y a des randos, pas forcément longues, que je fais plusieurs
fois par an avec le même plaisir, ce n’est bien sûr pas pour
mettre le pied sur le sommet.

Oui, bien d’accord :wink:

Pour avoir eu une mauvaise expérience (les balcons de la Mer de
Glace au pas de course pour atteindre le Couvercle, comme si
c’était sans intérêt et que le seul objectif était le sommet du
lendemain…) je pense que si possible la marche d’approche doit
être une rando, pas un sprint pour atteindre le refuge.

…Et tu ne profites que mieux de ta sortie en prenant ton temps, tout à fait

Je ne sais pas mais c’est plutôt avec plaisir que j’entends
dire « c’est rando »

:wink:

Bonne fin de we !

Hervé57

Posté en tant qu’invité par claudio:

Salut, c’est encore moi !

Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas insister, car je ne suis pas un accro de la conception selon laquelle à une chose correspond un mot et un seul - ou vice-versa.

Néanmoins, je vous le demande : une rose, qu’est-ce que c’est ? Ben, une plante, évidemment… Et pour ne pas la confondre avec une autre, me dires-vous, on peut en énumérer les caractéristiques : des pétales ceci, des épines cela. Jusqu’à ce qu’on en arrive à dire qu’une rose, c’est une rose - autant dire rien.

Alors qu’une rose, surtout, c’est assez beau et ça sent bon.

La même chose vaut pour quantité de « choses », et de mots sensé les définir, jusqu’à épuisement pour ainsi dire. La rando, par exemple. On peut en énumérer les caractéristiques, qui la distingueront à coup sûr d’autres disciplines voisines (la promenade quotidienne, la course de haute-montagne). Jusqu’à ce qu’on en arrive à dire que la rando, c’est la rando - autant dire rien.

Alors que, de mon point de vue (limité, c’est vrai), j’avais l’impression que dans la rando il y avait une affaire de tempo, de rythme, de durée, etc. essentiellement différents de ceux de l’alpinisme.

D’après vos réponses, ce point de vue est surtout essentiellement erroné. « La rando, c’est la rando » - on met pas les mains, y a pas de corde, etc, combien de fois va-t-il falloir le répéter !.. Réponses toutes plus exactes les unes que les autres.

Va donc falloir se faire une raison, même si elle est pauvre.

allez, bon après-midi

claudio

Posté en tant qu’invité par Hervé57:

Bonsoir Claudio!

claudio a écrit:

Salut, c’est encore moi !

Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas insister, car je ne suis
pas un accro de la conception selon laquelle à une chose
correspond un mot et un seul - ou vice-versa.

Ce qui est une bonne chose!

Néanmoins, je vous le demande : une rose, qu’est-ce que c’est ?
Ben, une plante, évidemment… Et pour ne pas la confondre
avec une autre, me dires-vous, on peut en énumérer les
caractéristiques : des pétales ceci, des épines cela. Jusqu’à
ce qu’on en arrive à dire qu’une rose, c’est une rose - autant
dire rien.

Alors qu’une rose, surtout, c’est assez beau et ça sent bon.

Aproche intéressante :wink:

La même chose vaut pour quantité de « choses », et de mots sensé
les définir, jusqu’à épuisement pour ainsi dire. La rando, par
exemple. On peut en énumérer les caractéristiques, qui la
distingueront à coup sûr d’autres disciplines voisines (la
promenade quotidienne, la course de haute-montagne). Jusqu’à ce
qu’on en arrive à dire que la rando, c’est la rando - autant
dire rien.

Il est vrai que le concept de rando reste assez vague mais…

Alors que, de mon point de vue (limité, c’est vrai), j’avais
l’impression que dans la rando il y avait une affaire de tempo,
de rythme, de durée, etc. essentiellement différents de ceux de
l’alpinisme.

Dans une certaine mesure, oui !

D’après vos réponses, ce point de vue est surtout
essentiellement erroné. « La rando, c’est la rando » - on met pas
les mains, y a pas de corde, etc, combien de fois va-t-il
falloir le répéter !.. Réponses toutes plus exactes les unes
que les autres.

Mais si, moult randos nécéssitent l’usage des mains et plus rarement celui de la corde, les exemples abondent

Va donc falloir se faire une raison, même si elle est pauvre.

En guise de conclusion ;-))

allez, bon après-midi

Bonne soirée !