Posté en tant qu’invité par Hervé57:
Bonjour Claudio!
claudio a écrit:
il y en a aussi beaucoup, mais il me semble que le plaisir de
la randonnée, c’est aussi la pérégrination à travers cols d’une
vallée à l’autre, etc. sur plusieurs jours.
Il y a bien sûr de multiples formes de randonnées, et si la forme classique que je retiens de cette pratique c’est l’ascension à la journée d’un sommet, la randonnée peut être plus vaste dans son ensemble: grande randonnée, rando itinérante, etc
Question d’état d’esprit, de mode de vie aussi : actuellement,
je ne fais que de l’alpinisme, jamais de randos (dire qu’on
fait de la rando parce qu’en alpinisme il y a des marches
d’approches me paraît bien présomptueux)
Là je suis surpris par ton approche de la chose 
Une marche d’approche peut s’apparenter à de la rando, mais tout dépend à la base de ta conception de la rando…
Pour l’ensemble des pratiquants de rando que j’ai connus, tout comme pour ma pratique personnelle,la rando avait le plus souvent pour objectif une jolie sortie aisée à la journée, avec des sommets avoisinant ou dépassant 1000m de dénivelé…Parfois moins, le plaisir, le décor et le cheminement primait…Des journées agréables à l’air frais, parfois sportives mais sans prétention, et où l’on appréciait de poser les mains ou de traverser des passages quelque peu vertigineux, des ressauts rocheux agrémentaient nos sorties en moyenne montagne
Tout cela, on peut le retrouver dans une marche d’approche, à cette différence qu’en pratiquant l’alpinisme dans sa forme classique (approche, nuit en refuge ou bivouac, sommet et redescente), la demi-journée consacrée à la montée en refuge ou emplacement de bivouac n’est pas une fin en soi…Mais elle peut avoir un trait d’union avec la rando et apporter son lot de satisfaction, car tu chemines (selon les itinéraires) de façon similaire par rapport à des buts d’excursion recherchés: refuges et cols sont pour de nombreux randonneurs l’objectif de leur sortie!
J’étais surpris il y a quelques années de cela de lire (dans « montagne magazine » il me semble) que le sommet (au sens général) était l’objectif de la sortie pour moins de la moitié des randonneurs classiques, recherchant préférablement un col, un joli belvédère, un point de vue impressionnant sur la haute montagne et ses glaciers…
Mais cela m’a également fait comprendre qu’il y a rando et rando, qu’un sommet n’est pas forcément unt objectif en soi et que l’on peut prendre plaisir à arpenter l’alpe pour le simple goût de la marche dans un cadre agréable…et donc, pour moi, on est autant randonneur à gravir un petit sommet ou col avec 600m de dénivelé que de parcourir un GR
Là où je ne suis pas d’accord, c’est assimiler les courses faciles d’alpinisme à de la rando car c’est un domaine où la progression nécéssite déjà davantage de connaissances pour assurer sa sécurité, l’emploi d’un matériel approprié, bien que certaines randos soient plus redoutables pour le pratiquant inexpérimenté q’une course d’alpi très facile et sans réels dangers objectifs
Nombre d’alpinistes étaient randonneurs avant de se tourner vers la haute montagne, qu’y a-t-il de présomptueux à dire qu’une longue marche d’approche peut être à elle seule une rando?
De même, en quoi l’alpiniste dénigre-t-il le randonneur?
Cette question m’est inspirée par un post plus anciens dans les réponses du sujet traité, où l’on dit que certains randonneurs seraient difficiles à suivre…Oui, et alors? C’est une compétition maintenant? Non!
Rando et alpinisme sont 2 approches de la montagne tout aussi intéressantes pour celui qui s’y adonne et se passionne
Bonne journée et surtout bon We,
Hervé57