Posté en tant qu’invité par lionel lapompe-paironne:
Quelle différence existe-t-il entre alpinistes et randonneurs? (si il y en a une)
Est-ce une différence d’effort physique, d’état d’esprit, ou autre?
Posté en tant qu’invité par lionel lapompe-paironne:
Quelle différence existe-t-il entre alpinistes et randonneurs? (si il y en a une)
Est-ce une différence d’effort physique, d’état d’esprit, ou autre?
Posté en tant qu’invité par Hervé57:
Bonjour Lionel,
Je pense qu’à la base, c’est avant tout une question de pratique…
Si certaines randos sont déjà bien physiques et dans un terrain expo, l’alpinisme requiert souvent davantage de techniques de progression et d’assurage dans un milieu qui demande une bonne connaissance tout comme une adaptation également: arpenter et lire un glacier, trouver son itinéraire dan les rochers, respect de l’horaire…Les dangers objectifs de certaines courses sont réels et finalement, ce n’est que mon avis, mais la rando est une forme d’« alpinisme doux » pour citer Claude Gardien
La rando fait partie de l’alpinisme, tout comme l’escalade pour une certaine catégorie de courses: pour autant, ce sont des activités à part entière si pratiquées « individuellement »
La « Montagne » au sens de la haute montagne comme on dit regroupe toutes ces composantes, et pour moi, l’alpinisme c’est justement ce subtil mélange d’effort physique, d’adaptation à un milieu en apparence hostile, la richesse des techniques et du savoir que l’on acquiert à travers la pratique de cette montagne qui nous attire tant
Je ne sais pas si je me suis bien exprimé là
Hervé57
Posté en tant qu’invité par J2LH:
lionel lapompe-paironne a écrit:
Quelle différence existe-t-il entre alpinistes et randonneurs?
(si il y en a une)
Est-ce une différence d’effort physique, d’état d’esprit, ou
autre?
C’est une question de techniques utilisées, en alpinisme tu utilises courament cordes, piolets, crampons, etc…
Posté en tant qu’invité par Mike:
Comme tu l’as proposé, c’est plutot une question d’état d’esprit.
Pour certain, aller au mont blanc c’est de l’alpinisme, pour d’autre (notamment les skieurs), il s’agit de randonnée.
Je crois que la frontière entre alpinisme et rando a ski est encore plus vague.
D’ailleur, certaine sortie de rando a skis dans belledone sont qualifié d’alpinisme l’été parce qu’il faut des crampons et un piolet.
Je ne crois pas que la différence soit lié à l’environement, ni à la technicité. Il n’y a qu’a voir certaine sortie sur C2C skirando où les pentes annoncée, sont parfois plus raide que dans certaine sortie sur C2C alpinisme.
C’est pourquoi je dirais que la différence est plutôt lié à l’état d’esprit du pratiquant, que de la technicité de l’itinéraire où il se trouve.
Pour les course de rocher c’est plus facile, mais la même question se pose avec la frontière entre alpinisme et escalade.
Eternel débat. Moi j’ai ma réponse et pour l’instant elle me satisfait.
Posté en tant qu’invité par J2LH:
C’est bien beau tout ça mais si tu dis que c’est une question d’état d’esprit tu te gardes de définir ce qui pour toi serait l’état d’esprit d’un randonneur et celui d’un alpinisme (par exemple qui feraient le Mont Blanc ensemble)
Posté en tant qu’invité par marco:
pour moi, les grosses différences c’est:
-le chapeau
-le gros appareil photo
-tous les trucs qui servent à rien dans le sac
-le fait de pouvoir faire 1/2 tour quand tu en as marre
-une condition physique + importante nécessaire en alpi la plupart du temps
-techniques de corde et tout le tintouin
J’ai bon :-)) ???
Posté en tant qu’invité par Mike:
marco a écrit:
pour moi, les grosses différences c’est:
-le chapeau
Je ne comprend pas, le chapeau c’est pour les alpinistes ou les randonneur ?
-le gros appareil photo
Pas d’acord
-tous les trucs qui servent à rien dans le sac
pas trop d’accord
-le fait de pouvoir faire 1/2 tour quand tu en as marre
Donc le mont blanc ce n’est pas de l’alpinisme.
-une condition physique + importante nécessaire en alpi la
plupart du temps
Les randonneurs que je fréquente, j’ai du mal à les suivre. Normal, a force de grimper et de faire des courses trop techniques, on perd la caisse.
-techniques de corde et tout le tintouin
Quand je suis allé aux Courtes, je navais pas de corde.J’ai bon :-)) ???
Pas trop.
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par Mike:
J2LH a écrit:
C’est bien beau tout ça mais si tu dis que c’est une question
d’état d’esprit tu te gardes de définir ce qui pour toi serait
l’état d’esprit d’un randonneur et celui d’un alpinisme (par
exemple qui feraient le Mont Blanc ensemble)
Bas, il y en un qui serais en rando, tranquile lever vers 7h parce qu’il a la caisse. L’autre, un peu taquet, inquiet a cause du froid, déstabiliser parce qu’il doit se lever tôt, se dit qu’il fait de l’alpinisme (et il a raison).
A mon avis, il n’y a aucune chance pour qu’il aille au mont Blanc ensemble. En tout cas se serais une mauvaise idée.
Posté en tant qu’invité par Delapâtefeuilletée:
Le champ d’action du randonneur se limite à la moyenne montagne, c’est-à-dire hors glaciers, zones d’escalade rocheuse, et hauts sommets dont l’ascension requiert la maîtrise de techniques telles que cramponnage, pitonnage, manoeuvre de cordes, etc.
(La définition officielle de la profession d’accompagnateur en montagne, dont le travail consiste à encadrer des randonneurs, fournit la réponse à la question posée.)
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par poil de gris:
"…Le champ d’action du randonneur se limite à la moyenne montagne… " !
N’importe quoi!
Pas avare dans la connerie la quiche…heu! Delapâtefeuilletée.
un loup trekkeur même en altitude
Posté en tant qu’invité par yannick:
les différences de prérogative entre en guide et un accompagnateur sont uniquement sur le style de terrain, un accompagnateur n’a pas le droit d’évoluer sur un glacier et dans du rocher qui demande des technique de corde et c’est tout.l’altitude ne rentre pas en compte ni la difficulté de la course.il y a des course de haute montagne facile et des course de moyenne montagne difficile.le terrain à chamois non protegeable est parfois beaucoup plus dangereux qu’une bonne fissure en granit ou une belle dalle en calcaire spité.
pour l’altitude, les trek au Népal ce déroule dans les 5000 m , plus haut que le massif des alpes.la condition physique n’a rien a voir,Olmo gagne l’ultra trail (158km et 8500 de dénivelé positif) en 20h et des poussière…
Posté en tant qu’invité par Lèvres-tordues:
On dirait que certains « alpinistes » critiquent les randonneurs, c’est pas très malin. Je pense qu’un randonneur peut tout aussi bien connaitre la montagne qu’un alpiniste (mais différemment). Mike a raison. Que les « alpinistes » dédaigneux aillent suivre des randonneurs, on en reparle après…
Posté en tant qu’invité par B.N.S.M.:
il me semble que le diplôme d’AMM, c’est le premier degré des métiers d’alpi (le second étant le GHM)
Posté en tant qu’invité par Hervé57:
Lèvres-tordues a écrit:
On dirait que certains « alpinistes » critiquent les randonneurs,
c’est pas très malin.
Tu penses à qui? je n’ai pas vu de posts insultants ici…
Je pense qu’un randonneur peut tout aussi
bien connaitre la montagne qu’un alpiniste (mais différemment).
Etre randonneur n’empêche en rien d’apprécier la richesse de la montagne
Mike a raison. Que les « alpinistes » dédaigneux aillent suivre
des randonneurs, on en reparle après…
Ce n’est pas une compétition, rires!
Posté en tant qu’invité par unCplus à vue de nez:
on est bien souvent les 2 quand on fait de l’alpinisme.
Posté en tant qu’invité par Hervé57:
Le plus souvent, oui!
Avant la course à proprement parler , il y a la marche d’approche qui peut être une vraie et longue randonné…
Difficile d’être alpiniste sans être randonneur, ce serait paradoxal
Posté en tant qu’invité par Fab:
Alpinistes = Haute montagne
Randonneurs = Moyenne montagne
… tout simplement ! Dans la même journée tu peux etre les deux !!
Posté en tant qu’invité par alex:
il y a alpinisme à mes yeux quand le terrain, les conditions, l’itineraire (la montagne quoi!) engagent la vie du pratiquant, et que cela resulte de son choix.
Posté en tant qu’invité par Stalker:
Tu vois Lionel,
faire de la rando, c’est comme regarder un film avec Béatrice Dalle.
Et être alpiniste, c’est être Joey Starr.
C’est engagé.
Ouagggghhrrrrr !!! Laisse moi zoom zoom zang
Dans ta Benz Benz Benz
Gal’, quand tu te pointe ton bumpa
Me rends dingue dingue dingue …
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par poil de gris:
Auteur: alex (—.ppp.tiscali.fr)
Date: 06 mar 2007 21:18
il y a alpinisme à mes yeux quand le terrain, les conditions, l’itineraire (la montagne quoi!) engagent la vie du pratiquant, et que cela resulte de son choix.
*************Encore mieux en suivant vos résonnement précédent (les cons!) …un vrai alpiniste est un alpiniste mort…Vive le trekking même en haute montagne au contraire de la buse qui dit le contraire.
un loup sans chapelle et double tiroirs à rangement !