j’ai pas compris cette question.
Mais qu’en je te relie plus haut, je vois bien que je n’arriverai pas à te convaincre. C’est comme ça, chacun son avis!
Enfin, quand tu parles du CAF qui doit adapter ces refuges en amenant le wifi, douches chaudes et compagnies…bé oui, c’est bien pour que ça devienne des hotels.
Mais ce que je trouve encore plus dommages, et qui sautent vraiment aux yeux dans les alpes, c’est que ce n’est justement pas le CAF qui gèrent tous les refuges, mais souvent des privés…
Alpinistes : besoin de vous pour une étude sur vos attentes en refuge
Je dis ça où que je corrige mes propos… je pose la question de savoir si le caf doit suivre une demande de non initié ou alors éduquer les non initiés à un confort limité lié à l’endroit. Je n’apporte même pas de réponse en fait.
Pourquoi dommage ?
Dans les Pyrénées il y a pas beaucoup de privés mais beaucoup de refuge gérés par des communes ou communauté de communes et par le CAF.
Le CAF a-t-il vocation à avoir le monopole sur la gestion des refuges … moi ça me dérangerait pas plus que ça mais j’en vois pas tant l’intérêt non plus.
C’était quasi une question rhétorique pour le coup.
L’exemple du montenvers comme d’autres hôtels d’altitude plus ou moins connu sont la preuve pour moi que dire que les refuges du CAF deviennent des hôtels c’est une belle erreur.
le CAF doit plutôt éduquer les non initiés, c’est un de leurs objectifs me semble t’il. et donc d’expliquer par la même aux non initiés les règles de vie et d’éthique en montagne. Bref, ça reste mon simple avis.
Et oui, je préfère que le CAF ait le monopole de la gestions de refuges plutôt que de laisser privatiser des refuges
Dont acte, je ne vais pas ergoter sur le fait que j’étais le seul de ce fil à pouvoir correspondre à ta description, le principal est que tu sois désolé et … que tu m’aies donné l’occasion d’un peu moins de miel dans le message que d’habitude …
Ce forum est bien plus, sauf rares exceptions, courtois et mesuré que bien d’autres et quand on a la chance de se faire violemment attaquer à coté de la plaque, c’est quand même un plaisir de pouvoir répondre tout autant violemment mais sur un ton plus policé, aidé par les faits et avec le soutien des lecteurs : tu as le droit de te lâcher un peu en passant toujours pour le gentil !
Donc, on est quitte !
Sur le fonds et la suite : Montenvers : Hotel de bord de train
Cosmiques et Argentières ne SONT pas des hôtels : relis ce que j’ai écrit … ils sont plus proches de l’hotellerie d’entrée de gamme que du refuge historique.
Ceux qui ont connu l’ancien refuge d’Argentières perçoivent bien l’évolution …
Ensuite, encore une fois, qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas écrit :
Je ne conteste pas la nécessaire évolution des refuges. Principalement pour donner des conditions de travail et de vie dignes aux gardiens.
Comme tout le monde, s’il y a du wifi, je m’en sers
S’il y a du courant, je recharge
La douche : non, c’est un principe !
Si la bouffe est bonne, j’en reprends
Et si la couette est douce, je dors bien !
Bref, tout ça n’est pas à jeter, je dis simplement que ce n’est pas un dû !
Que le gars qui me sorT qu’il NE PEUT PAS ALLER SE COUCHER SANS DOUCHE, je lui dit que c’est parfait, la montagne est déjà surpeuplée, le milieu s’abime et qu’un dégénéré de moins rendra l’écosystème moins agressé s’il rentre chez lui …
Des gentillesses de base quoi !
On est d’abord là pour faire de la montagne, pas pour être confortables
Si c’est un plus, je suis reconnaissant à la structure qui gére ça
Si c’est obligé parce que le Dupont de base l’exige, qu’il se casse
Voilà, je pense avoir été plus clair en développant un peu !
1 Like
Nous n’avons pas les mêmes priorités. Mais je ne t’en veux pas !
D’ailleurs je pense qu’il est beaucoup plus simple (et écolo) de chauffer de l’eau à travers des tuyaux posés sur une toiture (par exemple) que de trouver un système équivalent pour fabriquer de l’électricité.
1 Like
Pas vraiment : ce que tu dis était vrai quand la douche décrite était une opportunité à saisir pour les premiers arrivés
à partir du moment ou tout le monde la veut, ça ne marche plus
C’est forcément du gaz ou équivalent (même avec un appoint solaire)
Par contre, du jus, quand l’eau coule ou avec assez de panneaux, on peut etre autonome.
En fait je pense qu’on est assez d’accord dans l’ensemble.
Je n’ergotais que sur le terme d’hôtel qui comme j’essaie de le dire me semble inapproprié et pouvant porter à confusion pour des non initiés.
Ce terme on le retrouve souvent dans les critiques des opposants à des projets de rénovation (et il y en a pas mal en ce moment). Et je trouve dommage qu’on dise que parce que le refuge récent vivant avec son temps et avec les techniques qu’on peut lui apporter aujourd’hui on dise qu’il se rapproche de l’hôtellerie. Alors qu’en fait non… c’est juste une construction du 21eme siècle.
En fait pas vraiment. Chauffer de l’eau c’est une chose mais ça veut dire que des gens vont se laver avec du savon et donc que de l’eau usée sera rejette au milieu naturel. Une douche ce n’est pas que prélevé de l’eau et la chauffer. C’est aussi un rejet. L’électricité… avec du renouvelable, pas de rejet direct au milieu … donc c’est plus ecolo de recharger son téléphone que de prendre sa douche dans un refuge.
Étant donné que le CAF (la FFCAM) est une entité privée (une association) il serait donc pour toi préférable que ce soit géré par les entités publiques comme les communes, les communautés de communes, les départements, les parcs nationaux.
Qui sinon peut empêcher un propriétaire d’un chalet, d’une grange … de le transformer en hébergement de montagne qu’il appellera refuge ?
je pense que tu vois très bien ce que je veux dire par privatiser…
Oui, le CAF est une association reconnue d’utilité publique et est membre de l’UIAA, ce qui est quand même autres choses à mes yeux qu’un vrai privé qui potentiellement peux être amener à tout faire pour sortir du bénéfice envers de potentiels actionnaires.
Que tu peux limiter avec des savons « naturels ».
Eau que tu peux aussi traiter avant de la rejeter.
Ne pas utiliser son téléphone pendant un WE ou une semaine, ce n’est quand même pas la fin du monde, on arrive à survivre, je peux témoigner (ça fait même du bien de déconnecter, ça me manque un peu là).
On ne va pas se leurrer, un refuge avec électricité à dispo sans groupe électrogène ça ne court quand même pas les montagnes. (edit : il existe quelques cas bien spécifiques, on est d’accord)
On va pas se leurrer … ça courre pas les sacs à dos.
Le coût économique et écologique des traitements de l’eau à haute altitude est tout sauf négligeable.
Il y a un groupe électrogène dans tous les refuges pour pleins de raisons. Mais généralement quand il est utilisé c’est pas trop pour recharger les téléphones des clients, plutôt pour permettre aux frigos de fonctionner ou autres systèmes importants pour la sécurité du bâtiment en cas de problème ou de manque de soleil.
Sauf que je n’ai jamais aimé le téléphone, je n’ai pas eu de portable tant qu’il ne servait qu’à ça mais bon, ça fait longtemps que c’est fini ça !
Le smartphone, avec lequel je ne téléphone toujours quasi pas, a remplacé avantageusement le GPS, très très souvent la carte (même s’il faudrait pas s’en vanter), l’APN devenu trop lourd.
Le topo quand on sait que ça passe … (j’ai déjà trouvé une attaque de voie grace à C2C parce que la 4G passait et qu’une photo était dispo … sinon on rentrait …
Donc, effectivement on peut vivre sans mais perso, j’ai quasi oublié comment …
Ca donne quoi en comparaison avec le coût du traitement des eaux vannes ? (Réelle question, je ne fais pas dans le traitement des eaux)
C’est pas toi qui disait que tu préférais t’alourdir un peu, prendre ton temps et tout et tout ?
Tu aurais quand même fait une (jolie) balade, passé du temps avec tes copains, voire fait autre chose.
C’est pas aussi facilement dissociable et faut rentrer dans des détails techniques et législatifs …
Je vais essayer de pondre un message clair pour expliquer tout ça … mais pas ce soir. Il me fait être frais pour ça. Quand je suis fatigué un rien m’irrite comme DB2 a pu le voir 
1 Like
Flo … les deux réponses :
Je ne préfére pas m’alourdir : je joue la sécurité.
Ça m’alourdit et je subis Je ne peux pas dire que ça m’emballe …
Quant à prendre son temps : encore une fois, pas le genre de la maison. La lenteur est encore subie et découle des diverses contraintes.
Il y a qqes décennies, je n’avais qu’un obsession; c’était d’exploser les topos. Si le physique le permettait encore, ça me plairait toujours autant …
Le rôle du vieux sage contemplatif … pas du tout
Je me bas avec ce qu’il me reste et ça me fait bien raler parce qui si le corps se traine la tête aurait toujours les mêmes envies !
Pour la balade malgré tout … ben non : on part grimper, on grimpe
On vise un sommet, on y monte et si on randonne, on marche
Mais on déteste se prendre un but parce qu’on ne trouve pas le départ …
Tous les intervenants ici qui ne peuvent aller en montagne SANS REFUGE je leur dis la même chose.
Démontez tout !!! Je serais le premier à applaudir.
Marrant, ce débat…
Connaissez-vous ce bouquin « L’alpinisme » de George Casella, édité en 1910 ? On y retrouve exactement la même problématique. En gros « faut-il améliorer les refuges, les rendre plus confortables ? »
Alors sans surprises, il y a les pour, les contre et les je m’en fous, je ne dors pas en refuge.
Etonnant, non ?
6 Likes
De la même manière qu’il avait été mis en avant dans un autre fil du forum les dires de personnes qui se plaignait qu’on leur enlève leur ballots de paille et qu’on les remplace par des matelas.
« Les cabanes de l’avenir » dans l’échos des alpes datant de 1901 de mémoire.
Bref, c’est ce que j’essaie de dire en substance. La modernisation des refuges ne va pas les tuer, ni tuer les pratiques de la montagne, juste les faire entrer dans leur période pour qu’ils puissent traverser les âges !
1 Like
Tiens, encore un truc qui me revient en mémoire (malgré l’âge). Dans « La montagne » dans les années 80, qui a donné lieu à un débat du même genre, un article incendiaire, si je puis dire, de B. Amy Faut-il brûler les refuges ?.
Etonnant, non ?
Bonjour,
Pour ma part, pas besoin d’un entretien.
Un refuge m’a une seule utilité : m’éviter du portage de matos
1/ Bivouac si je prends la nuitée: matelas/tente/duvet. Bon, cet été, il n’y avait pas de prêt de couvertures donc duvet à porter…
2/ Bouffe si je prends le repas: popotte, réchaud, couverts, et bouffe donc.
A dispo par MP si besoin.
Oui, ça bien sûr ! Mais quand la fenêtre du dortoir est ouverte (on crève de plus en plus de chaud en montagne) et que tu en as qui accumulent les bières avec le niveau sonore qui va avec… (ils se rendent même pas compte!)