Posté en tant qu’invité par olibleau:
J’ai écrit : " dans l’accomplissement de son art "
Bérault : accident de corniche
Beghin : accident de rappel
Lafaille : on ne sait pas
Terray : glissade sur pente herbeuse
Dibona : ne me souviens pas ; vais voir dans mes archives
On pourrait rajouter Lachenal : crevasse en ski
Gervasuti et Comici : accident de rappel
Claudio Barbier : erreur de manoeuvre en nettoyant une voie
Boivin : parapente
Ce que je voulais dire, c’est qu’hormis des cas très rares (au point que je n’en ai pas en mémoire bien qu’amateur d’histoire de l’alpinisme), les grimpeurs, surtout les grands, meurent soit dans une activité connexe comme le ski, soit dans le cadre d’un danger objectif, soit dans une manoeuvre. Dans tous les cas, il s’agit d’accident et pas la conséquence d’une chute en situation de grimpe qui serait due par exemple à une surestimation du niveau requis. L’hivernalisme ne constitue pas à cet égard une prise de risque exagérée. Chaque type de grimpe, chaque lieu, chaque moment présente un ensemble de facteurs. Le risque s’évalue au cas par cas à la fois de façon objective et subjective, de sorte qu’on ne peut pas généraliser et hiérarchiser le danger.[/quote]
Gousseault est mort de fatigue indirectement en raison du diabète dont il souffrait, cela sans en avoir parlé à Desmaison. La tragédie du Pilier du Frenay, lors de laquelle Gousseault aurait pu aussi bien mourir qu’un Oggioni, coriace alpiniste s’il en est, a eu lieu en juillet.
D’autres accidents dûs à un changement non prévisible de météo ont eu raison de grimpeurs chevronnés (je me souviens d’hymalayistes morts de froid en Corse en 81). Mais la météo, risque objectif, concerne toutes les activités outdoor, avion ou hélico y-compris.
Les corniches sont des éléments objectifs qui concernent toutes les pratiques sur neige ; elles ne sont consubstantielles de la grimpe. Le rappel est une technique de descente. Plusieurs gendarmes du GIGN en sont morts à l’entraînement au viaduc des Fauvettes : ils ne grimpaient pas cependant.