Alpinisme et progression spirituelle

Posté en tant qu’invité par ju54:

voila j aimerai juste creer un debat sur les philospohies des alpinistes
et notament ceux qui font le lien entre l’alpinisme et la religion

je crois que le dépassement de soi, est une recherche spirituel trés proche de la religion.

entrez dans la lumière mes frères.

merci ©

ni dieu ni maitre !

on peut aboutir a une sensation de bien etre spirituel après un effort grace aux endorphines ou/et la sensation d un objectif acompli. Mais dieu ni est pour rien je pense …

affaire a suivre.A+

http://mountainriders.wifeo.com

[quote=sebastien73]ni dieu ni maitre !

on peut aboutir a une sensation de bien etre spirituel après un effort grace aux endorphines ou/et la sensation d un objectif acompli. Mais dieu ni est pour rien je pense …

affaire a suivre.A+

http://mountainriders.wifeo.com[/quote]
Oui on peut voir cela ainsi mais si l’on regarde un certain nombre d’alpinisme comme Beraulht qui dit que sous une certaine mesure c’est une approche spirituelle come la carte qu’il a conservé dans sa poche lors de son accident ou Michel Magnin l’a retrouvé après le décè de Patrick il y a une certaine approche vers du sprirituel .

moi, ce serait plutôt le spit rituel que je recherche pour ne pas avoir un trop grand dépassement de moi :wink:

Chacun son truc. Il y en a, ce qu’ils recherchent, c’est le spiritueux…

IN TARTIFLETTE WE TRUST

:slight_smile:

Posté en tant qu’invité par dhb:

[quote=Philippe « hakan_cheronsen » Cheron]entrez dans la lumière mes frères.

merci ©[/quote]
pourquoi t’as besoin de te moquer ?

la question initiale est pourtant d’une légitimité indéniable !

le dépassement de soi, la recherche de la pureté, de la beauté, l’apprentissage à faire cordée, c’est quand même des valeurs qui aident à se construire … avant d’en rigoler à pas cher ? C’est mon point de vue !

[i]« il faut marcher, il faut marcher, pour espérer trouver le ruisseau dessous la mousse »

(extrait d’une belle chanson de Philippe Forcioli[/i] :):slight_smile:

sujet très intéressant, en effet.

mais pour centrer la question j’aimerais bien poser une question:

La spiritualité peut-elle être conçue comme la sublimation des potentialités inhérentes
à l’homme, en tant que animal doté d’un petit cerveau particulièrement puissant ?

Ou si l’on parle de spiritualité on parle forcément d’un au-delà de notre réalité physique objectivement observable ?

si c’est la deuxième on va avoir du mal à se mettre d’accord,
parce que pour saisir cette réalité métaphysique
(« tout ce qui n’est pas physique est métaphysique », disait-lui)
il faut une foi, que comme les religieux dissent « c’est un don de Dieu »,
et qui est très mal reparti.

Posté en tant qu’invité par dhb:

[quote=Dani]sujet très intéressant, en effet.

mais pour centrer la question j’aimerais bien poser une question:

La spiritualité peut-elle être conçue comme la sublimation des potentialités inhérentes
à l’homme, en tant que animal doté d’un petit cerveau particulièrement puissant ?

de mon côté, le spirituel, je le raccorde volontiers au terme très courant d’état d’esprit. Dans quel état met-on son esprit, avec quelles dispositions - amicales, perso, avec le souci du bien commun, … - s’engage-t-on.
pour moi, le spirituel est ce qui me donne la liberté - à cultiver ! - de vivre au-delà de mes tendances premières qui s’imposent naturellement. En cela je te rejoins dans ce que tu annonces avec tes mots de « sublimation des potentialités inhérentes à l’humain (femme et homme compris) ».

Ou si l’on parle de spiritualité on parle forcément d’un au-delà de notre réalité physique objectivement observable ?

.… c’est, je crois, le sens du mot « âme » en hébreu, qui de mémoire, veut dire « ce qui est en nous et qui est plus grand que nous ».

si c’est la deuxième on va avoir du mal à se mettre d’accord,
parce que pour saisir cette réalité métaphysique
(« tout ce qui n’est pas physique est métaphysique », disait-lui)
il faut une foi, que comme les religieux dissent « c’est un don de Dieu »,
et qui est très mal reparti.[/quote]
et je suis bien curieux de bénéficier des approches d’autres participants au forum !

moi, ce serait plutôt le spit rituel que je recherche pour ne pas avoir un trop grand dépassement de moi ;)[/quote]
oui mais faudrait faire attention c’est de l’auto foreuse, alors si sa dechire pas, ça trou:lol::lol::lol:

[quote=dhb][quote=Dani]sujet très intéressant, en effet.

mais pour centrer la question j’aimerais bien poser une question:

La spiritualité peut-elle être conçue comme la sublimation des potentialités inhérentes
à l’homme, en tant que animal doté d’un petit cerveau particulièrement puissant ?

de mon côté, le spirituel, je le raccorde volontiers au terme très courant d’état d’esprit. Dans quel état met-on son esprit, avec quelles dispositions - amicales, perso, avec le souci du bien commun, … - s’engage-t-on.
pour moi, le spirituel est ce qui me donne la liberté - à cultiver ! - de vivre au-delà de mes tendances premières qui s’imposent naturellement. En cela je te rejoins dans ce que tu annonces avec tes mots de « sublimation des potentialités inhérentes à l’humain (femme et homme compris) ».

Ou si l’on parle de spiritualité on parle forcément d’un au-delà de notre réalité physique objectivement observable ?

.… c’est, je crois, le sens du mot « âme » en hébreu, qui de mémoire, veut dire « ce qui est en nous et qui est plus grand que nous ».

si c’est la deuxième on va avoir du mal à se mettre d’accord,
parce que pour saisir cette réalité métaphysique
(« tout ce qui n’est pas physique est métaphysique », disait-lui)
il faut une foi, que comme les religieux dissent « c’est un don de Dieu »,
et qui est très mal reparti.[/quote]
et je suis bien curieux de bénéficier des approches d’autres participants au forum ![/quote]
désolé, mais je ne crois pas, que la spiritualité, soit religieuse ( quelle que soit la religion)

par contre toute religion ce veut spirituel( un peu comme moi quoi…:cool::cool:)

Posté en tant qu’invité par jugot1:

Lire « A chacun son Everest »
sans apriori.

Effectivement, pas besoin de Dieu (quel que soit la religion) pour satisfaire son besoin de spiritualité. Il y a un bon bouquin d’André Comte-Sponville sur le sujet. Après, la recherche d’émotions, de sensations (au sens large, pas qu’à travers le frisson de l’extrême) me semblent très présentes chez les alpinistes, or c’est une quête de spiritualité. Cela me semble important dans l’équilibre d’un corps et c’est une des motivations de l’alpiniste assez régulièrement. La sensation de bien-être, le plaisir d’être là, regarder une « nature » magnifiée avec émerveillement sont effectivement des choses que je recherche, donc je suis en quête de spiritualité, oui. En revanche, la religion me rebute au plus haut point, et très loin de moi l’idée de grimper sur les sommets pour me rapprocher de Dieu…

Annapurna

Posté en tant qu’invité par Dam:

Je crois que je ne pense pas a tout ca en montagne juste le plaisir;
Le plaisir des yeux, le plaisir de progresser, de se depasser, l’amitie, le plaisir dans l’effort, le plaisir d’avoir surmonte une difficulte ou echape a un danger parfois.
Pas de dieu ni de quete spirituelle pour moi, juste la philosophie d’epicure.

Posté en tant qu’invité par Geo:

Qui a vu « Pèlerin des cimes », sur Patrick Gabarrou?

Personne n’ignore qu’il nomme volontier ses voies Deo Gratias, Divine Providence, et que ce n’est pas un mickey niveau montagne…
Par contre, peu de gens connaissent son humanisme et son engagement au service de l’homme.

Toute chose étant égale par ailleurs, voilà quelqu’un qui sait parler d’une approche spirituelle de sa vie en montagne, sans passer pour un fanatique ni un doux rêveur.

Cette vidéo est une bonne vision de l’approche chrétienne de l’engagement en montagne

@ +

Posté en tant qu’invité par rodec:

[quote=Geo]Qui a vu « Pèlerin des cimes », sur Patrick Gabarrou?

Personne n’ignore qu’il nomme volontier ses voies Deo Gratias, Divine Providence, et que ce n’est pas un mickey niveau montagne…
Par contre, peu de gens connaissent son humanisme et son engagement au service de l’homme.

Toute chose étant égale par ailleurs, voilà quelqu’un qui sait parler d’une approche spirituelle de sa vie en montagne, sans passer pour un fanatique ni un doux rêveur.

Cette vidéo est une bonne vision de l’approche chrétienne de l’engagement en montagne

@ +[/quote]
J’ai vu « Pélerin des Cîmes » sur Patrick Gabarrou

Très beau reportage sur un HOMME qui est aussi alpiniste !

Posté en tant qu’invité par Pascal:

Effectivement, pas besoin de Dieu (quel que soit la religion) pour satisfaire son besoin de spiritualité. Il y a un bon bouquin d’André Comte-Sponville sur le sujet. Après, la recherche d’émotions, de sensations (au sens large, pas qu’à travers le frisson de l’extrême) me semblent très présentes chez les alpinistes, or c’est une quête de spiritualité. Cela me semble important dans l’équilibre d’un corps et c’est une des motivations de l’alpiniste assez régulièrement. La sensation de bien-être, le plaisir d’être là, regarder une « nature » magnifiée avec émerveillement sont effectivement des choses que je recherche, donc je suis en quête de spiritualité, oui. En revanche, la religion me rebute au plus haut point, et très loin de moi l’idée de grimper sur les sommets pour me rapprocher de Dieu…

Annapurna[/quote]
Je pense pas que le bouquin de Comte-Sponville soit le plus indique… j’ai lu se livre (conseille par 15234 personnes qui le disent excellent) et j’y ai surtout trouve une suite de banalite sans interet (du genre « Dieu n’existe pas parce que je lai jamais vu »: on s’attend a mieux d’un philosophe…).

Maintenant pour revenir au debat je ne pense pas que l’alpinisme soit plus « spirituel » que n’importe quel autre sport (ou meme activite en generale). Par contre c’est vrai que moi j’y suis plus spirituel que dans n’importe quel autre activite :smiley: (surtout quand je me rend compte que jai oublie la corde apres une marche d’aproche de 3 haures… ).

Patrick Gabarrou était present hier soir a la soirée SAMIVEL a Albertville, et sa maniere de parler de sa passion, de son engagement, du plaisir et de l emerveillement d etre en montagne ne m’ont pas laissé indifférent.