[quote]Si on aime le vol et la montagne, il faut surtout combiner les deux activités : c’est absolument magique !
Marc[/quote]
C’est un peu de ce fil de discussion, lancé il y a un peu plus d’un an déjà, que tout est né.
Comment ça ? Du matos de parapente ultra-léger adapté à la montagne ? Alors on n’est pas obligé de se trimbaler un sac énorme et lourdissime pour pouvoir voler ? Hum hum…
L’idée fait son chemin, et en octobre mon copain JC se lance dans l’aventure avec un stage initiation. Il en reviendra euphorique et métamorphosé… Tiens tiens… Pour un peu mieux comprendre le pourquoi du comment de cet élan d’enthousiasme, me voici à mon tour accrochée à un bout de tissu à courir dans les prés. Et là, miracle : mes pieds quittent le sol de 10 cm pendant 3 secondes ! C’est cuit, me voilà atteinte du même virus que JC, dont le principal symptôme est le large sourire bête et tenace affectant la plupart des parapentistes sur les atterrissages !
Pour couronner notre premier été de vol, on avait vraiment envie de se payer un vol haute montagne. De mon côté, je comptabilisais patiemment mes vols (40, 41, 42…) afin d’atteindre la barre fatidique des 50 suggérée par Marc avant de tenter le coup… Et puis un créneau météo et disponibilité s’est ouvert et nous voici partis lundi dernier avec nos gros sacs (enfin pas si gros finalement) pour le Pelvoux.
Mardi matin, 9h10, sommet de la Pointe Puiseux, grand beau, vent d’est 5km/h, les deux voiles sont installées, le cœur bat très très vite, …et c’est parti pour mon 43ème vol !! http://www.camptocamp.org/outings/137502/fr
L’arrivée au-dessus du glacier des Violettes, juste décoré par un petit nuage, est absolument énorme : on en a le souffle coupé, les larmes aux yeux, on crie comme des gamins (mais non on n’a pas effrayé les chamois !)… bref c’est quasi indescriptible ! Essayez, vous verrez bien !
Et puis quand même, descendre du Pelvoux en une demi-heure, sans fatigue, sans mal aux genoux, sans ampoules, et ben c’est pas mal du tout. Du coup on s’est repayé un peu de dénivelé l’après-midi pour retourner voler près de Gap (histoire de faire sécher les voiles mouillées par la rosée de la prairie d’Ailefroide) : encore des moments fabuleux, mais c’est une autre histoire…
Alors merci merci à Marc Lassalle et aux autres contributeurs pour nous avoir fait partager leur passion… et avoir contribué à déclencher la nôtre !
A bientôt !
Agnès