Posté en tant qu’invité par strider:
c’est vrai que parfois ça fait pas mal de se rendre compte qu’il y a souvent de l’hypocrisie dans les discours, notr’e présence dans le milieu compte dès la voiture et ce n’est pas fortuit.
après dans les comportements tout dépend ce qu’on entend par le mot « écologiste », c’est tellement varié et en grossissant largement le tableau, on y voit des tendances:
tu as tout d’abord la tendance l’ « écologiste » politique : l’écologie devenu idéologie et appliqué en action politique, bien souvent teinté d’autres couleurs politiques, mélange sans retenue du politique et de l’écologie, ce qui est dangereux à la base…ils ne sont pas toujours très cultivé question nature au nieavu de leur prétention, mais ils ont au moins le mérite de se heurter aux réalités du monde politique avec conscience et prise de responsabilité, du moins en terme de droit de l’environnement.
l’ « écolo militant » : de type greenpeace, prend une tournure contestataire et agressive, le plus souvent avec des opérations coups de force…ce n’est pas un scientifique loin delà, sinon il aurait un avis nuancé et d’ailleurs il choisit les études scientifiques qui l’arrange pour pouvoir les instrumentaliser à des fins d’actions militantes et idéologiques…il reste sincère dans sa démarche et peut soutenir de bonne cause même si sa démarche est souvent abusive, parfois même illégale
l’« écolo primaire »: souvent relié à d’autre mouvances type altermondialistes, c’est un écolo qui soutient le « vert » par principe, il se bat pour des symbols, c’est presque une religion, un « opium du peuple », il est nourrit de dogmatisme et il instrumentalise tout ce qui lui passe par la main .Il refuse de nombreuses réalités, et à la différence de l’écologiste politique, il n’ a pas fait une vraie démarche de compréhension de la réglementation et la manière dont les lois sont pensées et faîtes en matière d’environnement…faute d’avoir des choses pertinentes à dire, il pratique souvent le « terrorisme moral », comme en religion, d’ailleurs.Vaut mieux être d’accord avec lui si tu veux être son copain.
l’ « écolo hypocrite » il soutient les idées écologiques parce que c’est à la mode et que c’est de bon ton (quand il est friqué, il achète du bjorg et autre truc bio), cela ne l’empêche pas de prendre sa voiture pour faire 300 mètres, de claquer de l’eau, de laisser les ampoules allumées et ensuite de donner des leçons de bon comportement environnemental aux autres. C’est l’adepte de la bien pensance qui oublie de se regarder avant de juger.
l’ « écologiste artiste-reporter-cinéaste » de type ushuaia, national géographic etc…cette forme d’écologie se marque par la personnalité de quelqu’un qui informe, qui sensibilise en montrant le sujet qu’il défend et dont il met en valeur les richesses, essayant de le rendre accessible au mieux au grand public tout en conservant l’intérêt pour les connaisseurs…Au lieu de jouer les coups de force et les gros bras, il « séduit » le public par les beautés du monde de la nature qu’il révèle. Il a parfois des conclusions hatives mais il s’entoure le plus souvent de scientifiques et il montre un regard souvent afiné où le partage de la connaissance est enrichissant pour soi et facteur d’émotions nobles.
l’ « écologiste scientifique » en effet l’écologie est une matière scientifique qui regroupe des savoirs provenant des sciences naturelles et de la géophysique. Ce sont le gros des études les plus sérieuses hélas parfois détournées à des fins idéologiques. L’« écologue » est le gars de terrain, souvent le plus nuancé dans ses jugements(quoique…). Son péché mignon, le déterminisme naturaliste. Tel fait qui détermine telle chose, vision cartésienne qui aboutit à des affirmations hatives et peu représentatives des paradoxes observés dans ce monde. Heureusement la pensée sytémique (l’éco-système comme on dit) gagne de plus en plus les mentalités ce qui a permi d’évoluer un peu mais les français sont longtemps restés archaïques dans leur déterminisme. La souffrance notable de la matière est qu’elle est trop axées sur les sciences naturelles et que les écologistes ont une tendance à avoir le nez rivé sur les paramètres terrestres, notamment leur sacro-saint sol (vous savez bien, les podzol, brunisol , humus moder, moll et compagnie) alors que les climatologues et les astrophysiciens découvrent de plus en plus l’importance des facteurs astronomiques sur la surface de la Terre, ce que les écologistes scientifiques ont tendance à oublier, sans compter qu’ils prennent peu en compte les facteurs géographiques.
comme quoi le mot « écologiste », ça veut en dire des choses!!