avec les dégaines/protections sur place ou pas?
d’un « push » depuis en bas jusqu’en haut ou l’enchainement de chaque longueur suffit même si on revient « à terre »?
en réversible donc la cordée a libéré la voie ou chaque grimpeur doit grimper en tête toutes les longueurs?
si c’est mixte avec ou sans éperons?
Alpinisme et Dopage
[quote=arteson]avec les dégaines/protections sur place ou pas?
d’un « push » depuis en bas jusqu’en haut ou l’enchainement de chaque longueur suffit même si on revient « à terre »?
en réversible donc la cordée a libéré la voie ou chaque grimpeur doit grimper en tête toutes les longueurs?
si c’est mixte avec ou sans éperons?[/quote]
Règles relatives à la spécialité.
Se déclinant ensuite en de nombreuses versions (bien plus que tu n’en cites).
Comme pour le 400m (haie ou pas, relais ou pas, salle ou extérieur)…
Si les cordées précisent si les 2 grimpeurs ont tout libéré ou juste un seul à chaque longueur, s’ils sont redescendus au sol ou pas etc…, n’est-ce pas justement pour être classés à l’intérieur d’une catégorie bien précise, et que leur performance soit comparable à d’autres ?
Moi j’appelle ça de la compétition.
Mais justement, comment veux-tu comparer avec une pratique si diversifié? qui gagne « la compétition »?
en effet je suis bête, tout le monde gagne! tout le monde arrive à faire une première, l’un enchaine chaque longueur, l’autre le fait en réversible avec sa grand mère, un gars le fait en solo avec des shorts, les filles en bikini etc… :lol: :lol:
toutes ces « exploits » ne sont là finalement que pour remplir son égo personnel ou chercher des sponsors,…
Ben c’est ce que je dis, il n’y a pas une compétition, mais dix ; il n’y a pas un champion du monde d’athlétisme, mes des champions, par exemple le champion du monde du 400m haie en salle.
Pfff… dérision inutile.
Comment expliques-tu par exemple la course aux quatorze 8000 ou au Seven Summits ? ou celle pour gravir le premier la face sud du Lothse ? ou le premier qui libérera le Nose (et c’était une première, Lynn hill) ?
+1
D’accord, je vois ton point de vue. Il peut bien y avoir de la compétition entre deux équipes qui veulent faire la même première. Mais à la fin la « deuxieme » équipe va se débrouiller pour faire une variante plus directe, réduire l’horaire ou autre astuce pour avoir sa gloire et avoir la continuation de son contrat de sponsoring
Comment expliques-tu que si la « course » est déjà finie il y a des gens qui continuent à la faire?
penses-tu qu’ils pensent à « gagner » une course quelconque? Ou c’est plutôt une « course » personnelle?
Mais parlons du « gagnant »
Penses-tu que Messner pensait à une course contre quelqu’un quand il montait ses 8000’s?
Je pense que c’était plutôt une démarche personnel.
Et surtout un voyage intérieur.
En tout cas c’était bien loin de ce que l’on entend par « course » comme la PDG ou la F1, avec ses règles, son organisation extérieure aux participants, ses balises et tutti quenti.
Mais je peux me tromper…
Je t’accorde que la réalité est complexe.
Un personne n’est pas « alpiniste » OU « footballeur » OU « directeur de marketing »
une personne peut être alpiniste ET père ET compétiteur ET directeur de marketing… etc
Quand une personne qui fait de l’alpinisme doit se soucier aussi de ce qui les clients de son sponsor vont penser de sa façon de monter, là il agit en tant que directeur de marketing de son entreprise que c’est lui même. ça arrive à une très petite minorité d’alpinistes. ils doivent combiner la gestion de son entreprise et son image au même temps qu’ils font de l’alpinisme.
Mais la direction de marketing est une chose, l’alpinisme une autre chose différente, et la compétition une autre chose différente.
En tout cas, c’est comme ça que je pense…
Oui mais, à ce moment-là, Jean-Marc, tout est compétition: je veux arriver le premier chez le boulanger pour être servi le premier, ou bien je veux une plus grosse bagnole que mon voisin, ou bien un écran plat plus perfectionné etc.
D’autant qu’une compétition suppose que tous les concurrents soient dans les mêmes conditions (sauf ceux qui boivent de la bibine en cachette, bien sûr…)
Petite réflexion:
il y a des sports, comme le football, qui ne peut être qu’une compétition.
c’est impossible jouer au foot sans vouloir marquer des buts et empêcher le rival de le faire.
Ce sont les règles du jeu.
ce n’est pas le cas de l’alpinisme.
Il est évident qu’on ne peut pas mettre sur le même plan une compétition olympique hyper-normalisée, et la compétition que se livrent les alpinistes.
Mais c’est toute l’étendue du concept de « compétition » qu’il faut envisager.
Arrêtons de nous limiter au concept « stade 2 ».
Et de croire naïvement que tous les alpinistes de haut-niveau ne grimpent que pour leur seul plaisir.
Ben figure-toi que si, je le crois!
De même que les alpinistes de bas niveau.
Sinon, pourquoi feraient-ils de la montagne? Il y a des façons beaucoup plus sûres et beaucoup plus faciles de s’enrichir ou d’acquérir de la notoriété.
Ben… finir 3ème au 100m c’est pas mal… être le 2ème répétiteur d’une course aussi.
Lis les bios des grands alpinistes, tu verras que dans leurs palmarès il y a par exemple « 2ème ascension de la face nord de l’Eiger » etc… (notamment relis les bios de Terray et de Rébuffat, beaucoup de secondes ascensions
Oui, il était en concurrence avec Kukiuska, et l’a coiffé d’un fil. Et alors qu’il faisait ses 8000 par des itinéraires difficiles voire inédits, pour le dernier il a bétonné en prenant une voie normale, pour être sûr d’être le premier.
Ce n’est pas une critique, je comprends tout-à-fait cet esprit de compétition.
Mais qu’on n’arrête de nous faire croire à l"aventure intérieure"… si elle existe à ce niveau, elle est très rare…
Oui, c’est différent dans la forme, et par l’impact sur le terrain ; mais pas forcément dans la démarche personnelle de l’alpiniste de haut niveau… et comme le sujet c’est le dopage, pas de raison qu’il ne s’applique pas ici aussi.
[quote=Dani]il y a des sports, comme le football, qui ne peut être qu’une compétition.
ce n’est pas le cas de l’alpinisme.[/quote]
Là je suis d’accord ; c’est l’une des nombreuses différences qui font de l’escalade et de l’alpinisme un sport un peu à part.
Ce que je voulais dire, c’est qu’il y a en alpinisme une compétition publique et médiatisée, et ce depuis le début ; ce n’est pas le cas de la course au pain.
[quote=Francois]Ben figure-toi que si, je le crois!
De même que les alpinistes de bas niveau.
Sinon, pourquoi feraient-ils de la montagne? Il y a des façons beaucoup plus sûres et beaucoup plus faciles de s’enrichir ou d’acquérir de la notoriété.[/quote]
Je ne parlais pas de fric.
Juste de l’instinct naturel qui pousse l’Homme a se confronter à ses senblables dans un domaine où il excelle.
On ne fait pas de l’alpinisme pour être le meilleur ; on fait de l’alpinisme par plaisir, voire par passion ; mais un jour on se rend compte qu’on est bon, et on se prend au jeu de la compétition. C’est aussi bête que ça.
il y a en PLUS DE L’ alpinisme une compétition publique et médiatisée, et ce depuis le début …
… et ce, uniquement pour certains… une minorité tellement insignifiante!!!
Il y a encore une autre minorité qu’en plus de faire l’alpinisme, ils le font en couple. Et alors…?
D’autres ramassent des cailloux et se font une collection de cristaux… et alors?
Peut-on conclure que ramasser des cailloux est une forme d’alpinisme?
Ramaser des cailloux ce n’est certainement pas de l’alpinisme, mais ça peut être une compétition, voir qui ramasse le caillou le plus gros!!! :lol: :lol:
[quote=Dani]il y a en PLUS DE L’ alpinisme une compétition publique et médiatisée, et ce depuis le début …
… et ce, uniquement pour certains… une minorité tellement insignifiante!!![/quote]
Minorité insignifiante ??? tu es bien ingrat envers les pionniers qui, en se faisant ainsi une forme de compétition, ont ouvert les itinéraires que toi ou moi empruntons rien que pour le plaisir…
Quand j’ai fait la Meije, c’était l’accomplissement d’un rêve, mais je n’ai pas oublié que c’était dans les pas de Gaspard, dont on ne peut nier qu’il faisait la course contre les Anglais…
Et cette compétition a tout simplement initié l’alpinisme, elle ne s’y est pas ajouté comme ça à côté des amoureux des cîmes…
perso, je me dope à la gnole… (abricotine et prune…) au moins c’est naturel.
Posté en tant qu’invité par teof:
[quote=J.Marc][quote=Dani]il y a en PLUS DE L’ alpinisme une compétition publique et médiatisée, et ce depuis le début …
… et ce, uniquement pour certains… une minorité tellement insignifiante!!![/quote]
Minorité insignifiante ??? tu es bien ingrat envers les pionniers qui, en se faisant ainsi une forme de compétition, ont ouvert les itinéraires que toi ou moi empruntons rien que pour le plaisir…
Quand j’ai fait la Meije, c’était l’accomplissement d’un rêve, mais je n’ai pas oublié que c’était dans les pas de Gaspard, dont on ne peut nier qu’il faisait la course contre les Anglais…
Et cette compétition a tout simplement initié l’alpinisme, elle ne s’y est pas ajouté comme ça à côté des amoureux des cîmes…[/quote]
Je partage totalement ton point de vue J. Marc.
Cette minorité était insignifiante en nombre. Mais c’est bien cette infime minorité qui a créée l’alpinisme que vie actuellement la majorité des Alpinistes.
La grande majorité des alpinistes seraient encore en train de tirer aux clous au Saussois en knickers si quelques personnes ne s’était pas tiré la bourre.
Dany, regarde donc la plupart des évolutions significatives de nos pratiques. Est ce que ces évolutions viennent de la majorité « contemplative » ou d’une infime minorité ayant un certain esprit de « compétition » ?
Dany, la Meije avec ton amie a été possible parce que quelques personnes se sont tirés la bourre pour être les premiers.
Posté en tant qu’invité par Grosnougat:
Ben… finir 3ème au 100m c’est pas mal… être le 2ème répétiteur d’une course aussi.
Lis les bios des grands alpinistes, tu verras que dans leurs palmarès il y a par exemple « 2ème ascension de la face nord de l’Eiger » etc… (notamment relis les bios de Terray et de Rébuffat, beaucoup de secondes ascensions[/quote]
FAUX. ON NE DIT PAS 2ème ASCENSION, OU SECONDE ASCENSION: ON DIT PREMIERE REPETITION , ÇA SONNE TELLEMENT MIEUX.
[modération forum : « quote » corrigé]
Posté en tant qu’invité par Grosnougat:
[modération forum : veillez à utiliser le système de citation interne « quote » correctement, de même qu’à bien distinguer les citations de source externe, en en citant l’origine si possible, merci]
[quote=Himaldope]Tout juste, les plus grands dopés tous sports confondus ce sont bien les pseudos « Himalayistes ».
Encore cette année, la saison de l’Everest touche à sa fin et que des summiters « avec OX ». Personne n’a réussi l’ascension sans masque![/quote]
Inexact. Gianni Goltz a atteint le sommet SANS APPORT D’OX EN BOUTEILLES le 21 mai 2008. C’était son 6ème 8000 m sans ox.
"[i]Mt. Everest Expedition 08 - Der Gipfeltag
Wir sind als Expeditionsgruppe seit dem 4.4.08 in Nepal unterwegs.
Die Gruppe besteht aus 7 Schweizern und 1 Deutschen, davon 5 dipl. Bergführer und 2 Bergführer-Aspiranten und ein zweifacher Berglauf-Schweizermeister.
Ziel der Expedition war der Everest über die Südroute.
Am 20. Mai befand sich die gesamte Gruppe auf dem Südsattel (ca. 7’900m) im Lager 4 um von dort den Gipfel zu besteigen.
Die gesamte Gruppe war an diesem Zeitpunkt für den Gipfelgang optimal vorbereitet, trotz den chinesischen Restriktionen bis zum 10. Mai.
Die Bedingungen am Berg waren auch mit wenig Schnee ideal.
Die Wettervorhersagen von Meteotest Bern waren optimal und zutreffend.
Gianni Goltz startete mit seinem persönlichen Sherpa um 21Uhr, weil er als einziger der Gruppe den Everest ohne zusätzlichen Sauerstoff besteigen wollte.
Der Rest der Gruppe (exkl. dem deutschen Expeditionsarzt) startete mit ihren persönlichen Sherpas um 22Uhr.
Um zirka 2Uhr30 des 21. Mai erreichte die gesamte Gruppe inkl. Goltz den Balcony auf rund 8’500m.
Die Gruppe (bestehend aus: Kari Kobler, Richard Bolt, Toni Jöhl, Philipp Schlatter, Meinrad Bittel, Patrick Z’Brun) erreichte gemeinsam den Gipfel des Everest um 7Uhr30.
Im Abstieg traf die Gruppe um zirka 9Uhr am Hillary Step (zirka 8’770m) auf den aufsteigenden Gianni Goltz und seinen Sherpa Mingma. Es fanden einzelne Wortwechsel mit Goltz statt, die jedoch keine Hinweise auf Schwierigkeiten seinerseits hindeuteten.
Die Gruppe erreichte gemeinsam Lager 4 um zirka 12Uhr und setzte kurz darauf den Abstieg bis Lager 2 (6’400m) fort, welches sie um 18Uhr erreichte.
Kari Kobler entschied sich im Lager 4 mit dem Expeditionsarzt auf Goltz zu warten.
Goltz erreichte den Gipfel - ohne zusätzlichen Sauerstoff - um 10Uhr. Dies wurde uns nachträglich von Sherpa Mingma mitgeteilt…
Mit freundlichen Grüssen,
Kari Kobler[/i]"