Posté en tant qu’invité par l’Urbain:
Léo a écrit:
- Quand on est grand, qu’on a un métier ou qu’on fait des
longues études, est-ce facile de trouver le temps de pratiquer
l’alpinisme ?
Pour moi, la réponse à cette question est très claire : c’est non.
Dans une vie, il y a éventuellement de la place pour un travail à plein temps + un peu d’alpi, sur les WE et les vacances. Je dis « un peu », parce que ces foututes conditions ne sont jamais bonnes quand il faut. Que quand elles sont là, c’est ton pote qui ne peut plus sortir.
- Est-ce que la plupart des métiers permettent de se payer du
bon matos tout en vivant bien ?
Je dirais oui. De toute façon, à côté des prix du logement, du transport, …, le matos d’alpi, c’est que dalle. Même en vivant mal, je me suis toujours démerdé pour avoir le minimum. Parfois, il faut accepter d’avoir des chaussons troués, ou un baudrier un peu vieux…
Le matos d’alpi le pus cher, c’est sans conteste la voiture. Rien que pour l’assurance, plus de 300 € / an pour un tacot.
J’ai le catalogue « Neige
l’hiver » du Vieux Campeur et quand je vois certains prix, je me
demande comment au peut se payé tout ça…
Gaffe, tout n’est pas indispensable…
J’ai eu du mal pour m’équiper, au début. Chaussures, corde, crampons, piolets… Quand on est jeune, ça fait très cher. J’y ai claqué tout mon fric, et ça m’a pris des années. Pour les anniversaires, les Noël, je demandais des dégaines, des coinceurs, un casque… tout le « petit matériel ». Vers 16-17 ans, j’étais suffisemment équipé pour faire des courses pas trop techniques, j’avais même des baudriers à prêter.
Après, il n’y a plus qu’à remplacer ce qui est trop abimé. Une corde par ci, un piolet par là. C’est moins cher.
- Qelle est la durée de vie moyenne de la carrière d’un
alpiniste ?
Tout dépend des genoux.
Vivement la retraite.