Posté en tant qu’invité par david:
rapha a écrit:
Beaucoup de parcs de montagne tels que les parcs du
Chimborazo
en équateur, le parc du Chirripo au Costa Rica , sont
payants;
il faut par ailleur une autorisation des autorités du parc de
la sierra Nevada pour une ascension du Pic Bolivar ou autres
au
Vénézuela…
En Amérique latine, le droit d’entrée atteint souvent 7
euros(10 $) pour un étranger.Aux EU, le Capitan est payant aussi il me semble…
Cet argent peut servir à la conservation des lieux, comme
c’est
le cas au Chirripo.
Mais contrairement aux exemples que tu cites, le Mont-Blanc n’est pas dans un parc naturel, juste le prolongement de stations de skis (OK, en forcant legerement le trait)
J’ai habité aux USA et j’ai pratiqué le systeme des quotas des Parcs Nationaux. C’est une excellente idee, mais qui s’inscrit dans une demarche globale de preservation d’espaces naturels sur le long terme. La surfrequentation (touristes de passage qui font le tour des grands parcs de l’ouest proposés par les tour operators) est limitée à une portion infime du parc. Et la, tout est fait pour les accueillir et les renseigner/eduquer. L’activité économique est controlée par le parc et réduite. On est dans un espace naturel que l’on doit transmettre tel quel aux générations futures, pas à Disneyland.
Cela n’a malheureusement aucun rapport avec la région du mont-blanc. Dans notre cas, l’activité économique et son impact sur l’environnement n’est pas remise en question (par ailleurs ce n’est pas simple: la vallée étant déjà bien urbanisée, il faut bien que ses habitants puisse vivre). Le probleme du maire de st-Gervais est de reglementer une activité pour en réduire les nuisances, pas de preserver un espace « naturel » (d’ailleur je devrais dire « restaurer », car que reste-t-il à préserver de « wilderness » dans cette partie du massif?). Son argumentation entremelant l’impact sur l’environnement, le cout de l’activité, et le probleme des secours en montagne le montre bien : ce pourrait tout aussi bien être un pb lié à une via ferrata ou au ski hors piste sur le domaine skiable de sa station.
Je pense que beaucoup de personnes (dont je fais parti) souhaiterais une démarche privilégiant le déséquipement du massif du MB et l’évolution vers une sorte de parc naturel « à l’américaine », mais la route sera longue.