Albert Miépreux, 45 ans , profession : gardien de refuge

Posté en tant qu’invité par strider:

« Ha quel bonheur l’estive dans son chalet, dans le foisonnement verdoyant des alpages! Quel plaisir d’entendre roucouler le ruisseau au bords des patûres! Et de contempler les hautes cîmes , là où jamais la main de l’homme n’a mis le pied!! »notable bernois du 19ème siècle

-P*#§¤§ de merde! Non mais t’as vu la facture??!!
-Oui, je sais, elle est salée.
-Ca se voit que c’est pas lui qui paie!
-Et encore, c’est seulement la troisième de l’année que nous envoie la commission des refuges…
-Je n’en peux plus, je ne sais plus quoi faire de ce type, il va bientôt faire couler mon CAF si ça continue! Un problème de plomberie cramée, de plomberie cramée, bordel, un gardien de refuge qui fait pas la différence entre une gouttière et un fil électrique, t’ as déjà vu ça toi? Et c’est quoi cette histoire de renard- fantôme qui terrorise les clients?
-Il était probablement ivre comme d’habitude…
-Non écoute y en a marre de ses conneries. Faut envoyer ce vieux schnoque aviné à la retraite. T’es le trésorier, donc tu peux contacter un gars de la commission des refuges pour qu’il l’exhorte à demissionner, OK?
-Bon je vais voir ce que peux faire, président…et pour son remplacement, comment on fait?
-Ha c’est vrai que j’avais pas pensé à cela! Le désastre!
-La saison vient juste de commencer pour ce refuge, l’équipe est là, faut une reprise sur le champ!
-Bon écoute démerdes-toi, la seule chose que je veux, c’est que cet alcoolo irresponsable soit renvoyé du plancher des vaches.
-Je crois que j’ai une idée.

Dring!!
-Allo?, répondit Albert Miépreux
-Albert, c’est toi?
-Oui, c’est moi.
-Salut, c’est Justin Doubri, de la commission des refuges du CAF de *****. Si j’ai bien compris t’as passé le relai du refuge du Crocodile en haute montagne et là tu cherches un nouveau refuge pour la saison qui soit en alpage?
-Ouais mais on m’en propose un nouveau et encore au délà de 3000m.
-Ecoute j’ai un super plan pour toi!!
-Ha bon?
-Ouais, ouais, tu verras, l’i-dé-al. Tu vois le vieux Roger du refuge de Prébaveux? Hé ben il vient de démissionner pour prendre sa retraite.Il laisse vacant le gardiennage de ce refuge superbe dans les alpages où tu sais, tu vois le Mont Blanc, la Verte et tout…
-Il a démissionné en tout début de saison, comme ça, par un coup de tête?
-Non, disons qu’ on l’a aidé à démissionner, il n’arrivait pas à régler quelques petits problèmes internes au refuge et comme on sait que t’es un gars d’expérience…
-Quels problèmes?
-Bah disons qu’il paraît qu’il y aurait un fantome, ou encore un renard, voire les deux…en tout cas une chose qui fouterait le bordel dans le refuge mais bon comme le vieux Roger est un peu alcoolo, c’est probablement des fadaises, tout ça, donc pas de souci, hein?
-Si tu le dis…
-C’est ok pour toi?
-On prend rendez-vous pour en discuter.
-Le plus tôt sera le mieux, faut reprendre le refuge au pied levé!

Albert Miépreux, gardien de refuge depuis 20ans, est le genre de type qui a roulé sa bosse dans le métier.Il en aura vu des chose en 20ans! Les réveils matinaux avec des têtes enfarinées d’alpinistes , les touristes en tennis à la mi-journée, le service à diots du soir, les ronfleurs à 80 décibels sans parler du ballet des casse-pieds qui fouillent dans leur sac toute la nuit et qui font miroiter la lumière de leur frontale dans ta tronche. Et malgré cela il était toujours attaché à son sens de l’accueil, jamais offert à la tête du client. D’ailleurs, il était du genre consciencieux. Avec le temps, il avait développé une intuition infaillible du profil d’un client de refuge : il pouvait deviner en moins de cinq minutes s’il avait affaire à un touriste du dimanche, un cafiste à vin rouge, un alpiniste à terrain à chamois ou un grimpeur-gymnaste qui va encore te trouver des nuances entre le 6c+ et le 7a-. Cette intuition avait taillé la réputation d’Albert Miépreux. Son dernier refuge en date, celui du Crocodile, perché à 3400m au-dessus d’une barre de séracs qui grogne vingt-quatre heures sur vingt-quatre, avait fini par le lasser au bout de dix ans. Ras le bol d’entendre couiner les piolets, se fracasser les cubes de glaces, rouler des blocs de granit aussi gros que son refuge, ras le bol de devoir crotter dans la caillante au petit matin.

Début avril. Albert Miépreux était sur le sentier de son nouveau refuge escorté d’un paysan qui faisait paturer ses bêtes à proximité.
-L’r’fuge est juste au-d’sus de la limite des neiges en ce moment!
-C’est quoi la fréquentation? Skieur, raquettistes?
-Ha bah les deux, mon bon m’sieur!

Ha le renouveau du printemps! Ces odeurs de fleurs fraîches à l’orée des alpages! Ses neiges pures au parfum d’altitude!!Albert emplie ses narines de ce qui semblait être les dons les plus généreux de la nature.
-Tiens qu’est-ce que c’est cette odeur? Pouah!!!
-Ha bah c’est le vieux bouc qu’est crevé! Trop vieux, trop froid, pas pu redescendre, crevé à p’tits feux.
-La pauvre bête! Elle pue maintenant.
-Déjà que ces bêtes-lô ça cogne quand c’est vivant, mais alors quand c’est crevé, vains dieux!!
-Vous allez quand même l’enlever j’espère, demanda Albert en se bouchant le nez
-Pas la peine, mon bon m’sieurs, il est d’jà trop décomposé! La s’maine dernière, il était tout gonflé, il a laché les gazs il y a deux jours et le gypaète et les asticots vont finir le travail!
-En effet!, se retourna Albert, dégouté.
-V’là la neige, juste au-d’sus!

Quelques frémissements de raquettes plus tard, le refuge apparu sur son petit promontoire. La vieille batisse de bois encore un brin enneigée sentait la poussière et le vieux chiffon mais apparamment cela n’empêchait pas les gens de venir. Les trois employés de l’équipe du refuge faisaient nonchalament la sieste sur la terrasse, grillant au soleil comme des cotelettes d’agneaux.

-Quelle vue sur le Mont Blanc!, se dit Albert

Que dire d’autre?Le seigneur des Alpes était auréolé de ce vent rabattant qui prolongeait délicatement ses crêtes dans le firmament.

-Bonjour!
-Bonjour, je suis Albert Miépreux, votre nouveau gardien, je remplace Roger au pied levé.
-Super! C’était pas trop tôt, quand le vieux schnoque s’est barré hier, ça faisait des vacances!
-Hep, hep, respect du gardien, les gars!
-Je crois que ce gardien-là, on va bien l’aimer, souffla Sébastien à ses potes Damien et Fabien.
-On vous fait visiter la baraque?
-Avec plaisir mais attention! On ne dit pas la « baraque », les gars, on dit « le refuge » c’est plus professionnel.
-Ok, chef!

Albert entra dans la cuisine.Une bonne surprise pour lui, c’était propre et bien rangé.
-On l’a lavé ce matin exprès pour vous!
-Ha bon et c’était dans quel état avant?
-Ben disons que c’était truffé de cadavres de beaujolais et de vinasse renversée. Le vieux Roger qui…heu…
-Ok, j’ai compris, dit Albert

Albert entra dans le dortoir principal.
-C’est quoi ce bordel!

Des polochons entremélés, des couvertures à même le sol, des matelas renversés, bref, un vrai foutoir.

-Pas possible!, dit Damien, on a tout remis en ordre ce matin!
-Moi je sais qui est derrière tout ça, dit Fabien
-C’est quoi, un client?, supposa Albert
-Non c’est le fantôme, dit Sébastien

(à suivre…)

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Pas mal, pas mal…
Très bien, même…
Allez, au boulot, on attend la suite.

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

(à suivre), tu te fous de moi, maintenant et tout de suite !!!

No mais ho !!

Et que ça saute !!!

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par visse:

En tout cas ça inspire un brin de nostalgie : le printemps c’est loin, la saison des refuges qui se termine…

Bravo Strider

Posté en tant qu’invité par strider:

demain, demain, patience les les p’tits loups, le fantôme il va pas s’envoler…

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Demain ???

Voyou !!!

Posté en tant qu’invité par Laurent:

LE FANTOME !!! LE FANTOME !!! ON … VEUT… LE FAN TOME !!!

OUUUUUUUUUUUUUhhhhhhhhh!!!

Ouuuuuuuuhhh!!!

OUUUUUUUUUUhhhhhh !!! ça fait peur non ?

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Laurent…enfin …

non, j’ai pas de mot…

Posté en tant qu’invité par strider:

Ah il fait le malin, le Laurent, bientôt il fera dans sa culotte tellement il aura peur.

Posté en tant qu’invité par Laurent:

strider a écrit:

Ah il fait le malin, le Laurent, bientôt il fera dans sa
culotte tellement il aura peur.

y’aurait pas une histoire de fouine ou de furet par hasard…QUEL SUSPENS !

Posté en tant qu’invité par patrick73:

Bon on st le 29 aujourd’hui, donc c’est demain, donc c’est la suite!

Posté en tant qu’invité par Phil:

Oui, il est bientôt trois heures…

Ça vient ou quoi?

Tu vas pas me dire, à l’université de Savoie ça doit pas bosser beaucoup plus qu’à celle de Franche-Comté, non?

Posté en tant qu’invité par strider:

Oui excusez-moi j’ai un problème de connexion, il y a un pépin sur ma ligne, c’est l’ultra loose!! Vous allez me dire que je perds l’inspiration!!!
aucunes excuses bien sur , du coup j’enverrai le reste depuis chez Albank tant que ma connexion flanchera!! la suite va arriver immédiatement !! (et demain and so on, so on…)

Posté en tant qu’invité par strider:

suite du récit

-Le fantôme?
-Oui, oui, on vous jure que c’est un fantôme, le vieux schnoque n’a jamais réussi à le faire partir.
-En 20ans de carrière en refuge, j’ai jamais vu de fantôme!
-Nous non plus en 3 ans, mais dans ce refuge-là c’est pas pareil.
-Ecoutez je veux bien croire que c’est pas vous qui avait fait cela, mais un fantôme, là je crois que vous avez sérieusement abusé du pinard de c’vieux Roger!
-Quand verrez le fantôme, vous y croirez.

Le soir vint, avec le tant attendu coucher de soleil sur le Mont Blanc.Les vents rabattants étaient tombés, seul subsistait l’éclat doré des radiations célestes sur cette grande barrière blanche aux allures de cathédrales.

Dring!!!
-Refuge de Prébaveux, j’écoute!, dit Albert
-Oui bonjour, c’est Jean Loup le Tavernier du CAF d’******.
-Salut! C’est Albert, je viens de reprendre le refuge.
-Ha bon, il y a plus Roger qui faisait de la raquette?
-Il a pris sa retraite.Je le remplace au pied levé.
-Bon je compte dormir au refuge demain soir, j’emmène un groupe de 5 raquettistes à la cime de la glandouille après-demain.
-6 demi-pensions?
-C’est ça.
-Tu n’oublieras pas au moins une paire de raquettes de rechange au cas où, hein?
-J’en ramène 2 de rechange, on sait jamais dans les dévers à 45°…
-Ok, bon alors à demain alors.
-A demain…Au fait tu as reglé le problème du renard dont parlaient les responsables des refuges duCAF?
-Je sais pas, moi, on m’a dit que c’était un fantôme alors je ne sais plus quoi croire.
-Un fantôme? On m’a parlé d’un renard, moi. Bon, faut vite que je mette un post sur c2c à propos de ça.
-Cédeucé, c’est quoi ça?

Le repas fini et les premiers ronflements se manifestant, Albert Miépreux réunit son équipe dans la cuisine pour faire un briefing.
-Bon donc conclusion : cette semaine Damien tu t’occuperas des lits à 8h30 du mat puis tu fais le service midi et soir.Tu ne te réveilleras ni à 5h, ni à 6h. Sebastien tu fais le réveil à 5h et à 6h avec moi, et tu as repos l’ après midi. Fabien tu fais le midi et t’es en cuisine avec moi le soir. Maintenant parlons de cette histoire de fantôme, qu’est-ce qui vous fait dire que c’est un fantôme?
-Vous avez entendu parler de Clément le berger?
-Qui ça?, demanda Albert
-C’est du folklore local, dit Fabien
-L’histoire se passe dans les années 20, dit Damien, à la place du refuge actuel, il y avait une bergerie pour l’estive.Un grand berger aux mains crasseuses et cornées y habitait. Alors que l’exode menaçait partout les alpages alentours, l’Clément, lui, y résistait comme un acharné. Les conditions se firent rudent, la misère gagnait son foyer. Juste avant l’hiver 1923, suite à un différent avec des gars du village lors d’une chasse, il fut forcé de s’enfuir et de se parquer comme un boeuf dans son chalet délabré. Les gars assaillirent son chalet tandis que c’vieux Clément se planquait derrière ses fenêtres
-Tu passeras pas l’hiver là-dedans, Clément, rend-nous le gibier que t’as piqué!, qui disaient les gars
-Je vous préviens, bande de chacals, si vous touchez à mon chalet, si y faîtes quoique que ce soit, je vous maudis! Mon âme hantera ces alpages et ce chalet jusqu’à ce que sonneront les trompettes du jugement dernier et que ce bon Dieu me donnera raison, qu’il hurlait l’Clément
-Tant pis pour toi, Clément, la neige va tomber, tu seras coincé!
-Cassez-vous, tas de batards galeux!!

En effet la neige tomba la nuit suivante alors que les autres redescendaient et en quelques jours le couloir d’accès en dessous devint avalancheux, puis tout le long de l’hiver.L’Clément était prisonnier dans sa cabanne. Les gars firent croire que c’était délibéré de sa part, personne n’en parlait, l’Clément n’avait plus de famille depuis longtemps. Il n’eut pas assez de provision pour passer l’hiver.
-Et alors?, demanda Albert
-Et voilà qu’en automne 1924, le CAF de ***** décida de construire un refuge à la place de sa bergerie peu après une préemption communale. Bien entendu, la batisse fut reconstruite mais l’esprit épouvanté de Clément subsista et la malédiction des alpages du Prébaveux s’opéra de longues années durant.
-Vous y croyez à ces histoires, ha, ha!!, ricana Albert
-Comment croyez-vous que le vieux bouc il est mort? Qui l’a empêché à redescendre alors qu’il y avait des chiens?
-Je ne vois pas le rapport, le berger m’a dit qu’il était vieux!
-Comment expliquez-vous ces actes de zizanie dans le refuge, fait exprès pour nuire?
-Peut être un petit rigolo du village qui sème la pagaille de temps en temps dans le refuge pour rigoler et le raconter à ses potes…, pensa Albert
-Ce fantôme est un « esprit frappeur », c’est le fantôme de Clément, il est revenu ici car il refuse qu’il y ait du monde dans son chalet, que son alpage soit truffé de touristes l’été, il sème la malédiction.
-Jusqu’au jugement dernier, ha, ha!!, dit Albert, bon allez les enfants, gros dodo ce soir, on aura l’esprit plus frai demain.

Il n’y eut aucun incident pendant la nuit, ni même le matin suivant, ni même le midi qui lui succèda.

-Alors il est où vot’ fantôme?
-Il y a des jours où il ne se montre pas.

Le refuge mena son petit train-train quotidien et Albert entrepris une remise en ordre de circonstance.Il y applica ses vieux principes de gardiennage quelque peu draconiens mais dont l’efficacité était prouvée. Il ne vit pas de traces de Clément le fantôme ni de renards ou autres crétures mystérieuses. Mais comme c 'était un gros refuge de 87 places, il n’avait peut être pas pu tout voir.

17h30.
D’insistants frémissements de raquettes dans la neige se firent entendre…Un vrai pas de yéti avec une cadence militaire.
Toc, toc.
Ca venait de la porte de la cuisine.
-Oui?
-Salut!
-Ha c’est toi, Jean Loup! Comment vont les raquettes?
-Bien, tout comme les cinqs raquettistes que je trimballe en rando!
-Ca va, pas trop de treinards?
-Ils sont pas très montagnards, c’est plus des touristes, mais bon…Tiens les voilà!, dit Jean Loup
-Bonjour, m’sieur le gardien, vous avez du rouge dans votre cave j’espère?, dit un gars
-Et des diots? Qu’on se soit pas fait chier à monter pour rien, hein?

Albert reconnu le profil-type du cafiste à vin rouge qui essaie d’occuper son ouiquende. Ce genre d’individu ne carbure que moyennant ce type d’alimentation qui se distingue avant tout par ses effets secondaires. De motivation très variable, cette variété de cafistes, intégrée à la grande famille , se distingue des autres par son côté très sympa à défaut de briller par la lucidité. De toute évidence, ce bon vieux Jean Loup le Tavernier allait se coltiner quelques phénomènes imprévisibles…Encadrer une petite rando comme la cime de la Glandouille pouvait vite basculer vers une épopée.

-J’ai vu des traces du renard en contrebas, dit Jean-Loup
-Ha bon?, dit Albert, surpris
-Mais non, Jean Loup, dit l’autre gars, c’était les traces du clébard du berger!
-C’était celle d’un renard, elle faisait 2,57cm
-On a vu le chien dans les parages, c’était le chien.
-Je te dis que c’étais les traces d’un renard, dit Jean Loup
-Ca change rien pour moi, assura Albert, bon je vous montre vos places dans le dortoir.

(à suivre…)

Posté en tant qu’invité par Paul G:

Le fantôme, le fantôme, le fantôme !

La suite, la suite, la suite !

Une demi douzaine de cafites contre un fantôme assoiffée (de sang ou de pinard ?). Ca va sûrement être terrible ! Wouah !

Posté en tant qu’invité par visse:

C’est CAFvsGhost
Fallait pas le faire chier aussi, le vieux Clément : c’est toujours les générations suivantes qui paient les pots cassés !!

Posté en tant qu’invité par Flo73:

merci de nous mettre un peu de lecture montagnarde, Nico.
On attend la suite…, fais pas trop durer le suspense.

Posté en tant qu’invité par Loustic:

Génial, bravo et merci !

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Très très bien mon vieux Strider…

Dommage qu’un si bon texte soit un peu occulté par les dernières trouvailles politico-ploutocrates du bon Maire de St Gervais.

Quand tu veux pour la suite, mon ordi est à ta disposition…

Posté en tant qu’invité par jc:

Ouais, c’est bin vrai, ça, le maire de Saint-Machin il m’a fait hurler dans la machine ce soir… en plus un jour de rentrée scolaire!!!
Heureusement Strider nous rafraîchit avec ses textes qui racontent la vraie vie, pas celle du microcosme politico-médiatico-mercantilitico-écoeurantesque !.
M’en vais prendre une p’tite tisane… tiens non, j’ouvre une bouteille de Jurançon, na !