En couenne une chute (involontaire) m’a redonné confiance et j’ai franchi le truc tambour battant osant tout. Parce que j’avais pu constater que la chute n’était pas grave.
Après en faire volontairement je ne sais pas non plus si c’est une bonne chose hormis ponctuellement pour apprendre à chuter
Aide sur baisse du mental avec la hauteur
Une longue digression hors sujet a été déplacée : Digressions sur la chute en escalade, les années 60/70
Un petit rappel de la question initiale :
Tu sembles avoir une bonne conscience de la hauteur parcourue…
Est-ce qu’un angle d’attaque ne serait pas de plutôt tourner ton attention vers ce qui reste à faire jusqu’au relai ? Notamment en le découpant en sections : prochaine section (difficulté/type de mouvements) prochain repos ou position stable, etc. ?
Mes deux cents
Bon, alors on reprend, et sans les : " j’ai peut être pas raison , moi toi, tu a tord ".
dans l’escalade, et quelque soit le niveau,et ou les époques, la recherche est le plaisir, et on le trouve tous (tes), dans le style de grimpe que l’on pratiques.Alors trouves toi des chalenges rigolos,des sites ou la beauté te remplira de joie, des voies avec une escalade déroutante tout en étant facile (pas trop, quand même)
et si tu n’en connais pas alors ; shaïtane, bon apetit ou chocolat t’attendes, et je te garanti le plaisir , a 15 ou 20métres de haut…
Vrai. Je souscris aussi à la notion d’entraînement de ce côté là. Le cerveau est habitué à la perception d’un environnement horizontal. Il y a une habituation progressive au vide et pour ce faire, il n’y a pas de secret : c’est de s’y confronter, mais gentiment, à savoir qu’il faut effectivement plus haut, mais dans du facile, des dalles où la chute n’est pas trop exposée. On peut commencer aussi dans des voies où les points sont rapprochés. A mesure que la technique, la force augmentent, le cerveau aussi s’habitue et on gagne en confiance. On peut alors augmenter la difficulté, l’exposition, l’éloignement des points, etc.
Le mental, c’est aussi très dépendant de choses variées, comme un stress lié à des ennuis personnels qui réduisent la capacité d’engagement ou encore des perceptions très subjectives qui peuvent changer en fonction des circonstances dans un même site : par exemple, si le temps n’est pas au beau et que l’ambiance est donc un peu « austère », si les prises sont humides, etc.