À chacun son Everest 
Pis la mode de la rapidité n’est qu’une mode, née de la compétion informelle entre gens désireux de s’y adonner. Les autres ont le droit de préférer l’alpinisme contemplatif, cela fait partie de la montagne en tant qu’espace de liberté.
Comme pour n’importe qui de n’importe quel âge, tout dépend de l’adaptation de l’objectif aux capacités techniques et physiques et à l’état de santé. J’en ai connu qui a presque 70 ans faisaient encore des TD sup haute montagne et pire dans des temps que j’aurais aimé faire à 40 ans, la Walker de Livet en 24 heures pile descente comprise, par exemple 
Comme pour n’importe qui à n’importe quel âge, le plus difficile c’est d’évaluer ses capacités. Avec l’âge vient la difficulté supplémentaire de maintenir la forme physique, qui exige davantage d’efforts, et celle de trouver des partenaires car les potes qui ont survécu à la montagne raccrochent peu à peu, même pour la balade sur sentier.
Sans parler de ce président de 'lUIAA mort d’une crise cardiaque en bivouaquant au sommet de Cervin à 75 ans. Il avait choisi sa mort, dit-on, mais c’est une autre histoire.