Accident dôme de miage

Bonjour

Savez vous ou s’est produit l’accident ?
Si c’est dans la descente vers le col de la Bérangere ?
Je suis passé par là il y a deux ans avec une pente tout en glace et une crevasse béante en contrebas. Ce jour là c’était chaud…Des cordées commençaient a descendre puis remontaient au vu du risque. J’avais emprunté un passage dans les rochers pour éviter au maximum la glace. Cet endroit est vraiment dangereux quand c’est en glace. A éviter. Condoléances aux familles

Selon cet article de france bleue
« C’est sur le chemin retour, sur la descente que s’est passé l’accident. Un alpiniste a dévissé après le col des dômes de Miage, en direction du col de la Bérangère sur le glacier d’Armancette »
Il a glissé est tombé dans une crevasse en entraînant les autres

Quelle tristesse… une si belle et facile longue course que l’on faisait plusieurs fois par été dans le temps avec mon père, mes frangins, des amis…
Les conditions des courses de neige en été sont pour certaines devenues bien piégeuses.
Quand je pense que dans les années 70 la traversée des Dômes de Miage se faisait tout en neige, il y avait juste un peu de rocher facile pour le haut de la Bérangère et on redescendait en ramasse sur les Conscrits…
Et ensuite le glacier facile se descendait bien bas, on prenait juste un petit bout de moraine puis un chemin pour rejoindre le refuge de Tré la Tête.

Grosses pensées aux familles et amis des victimes

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La précision du pghm « non accompagnés par un guide professionnel de haute montagne » est déplorable(surtout qu’en vantant le professionnalisme il devrai appliquer une réserve morale:aucun jugement public).
Cet accident est un drame, pourquoi culpabiliser les victimes?
De plus être accompagné d’un guide ne garanti en rien contre les accidents(et ceci malgré leur compétences), et être amateur ne sous entends pas la méconnaissance du milieu montagnard.

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Quoi qu’il en soit ,condoléances aux familles.

Le layus sur la surfréquentation du sommet du Mont-Blanc est hors-sujet aussi dans l’article. Le journaliste lui-même l’écrit (pigiste ?)…
Un mauvais article, qui manque de respect aux victimes tant par une certaine condescendance des interviewés (voire diffamation) que par le travail bâclé du journaliste.

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Je n’ai pas la même lecture de l’article et en le lisant attentivement, je trouve les déclarations du PGHM très factuelles et peut être auraient elles mérité d’être transcrites in-extenso pour éviter leur interprétation.
Le commentaire de @catherine résume à mes yeux parfaitement le fond de la question du changement des conditions auxquelles ceux qui ont connu ces endroits il y a une trentaine d’années doivent faire face.

J’avais mis le lien sur cet article car il donnait quelques indications sur l’endroit de l’accident

Moi aussi cet article m’avait fait tiquer sur ces 2 remarques *non accompagnés d’un guide" et « surfréquentation au Mont Blanc » qui n’ont rien à voir avec les causes de l’accident.
Pour la 1ère je pense que le PGHM a simplement répondu à la question.
Le rédacteur de l’article a fait du remplissage avec caractères gras.

Je ne sais pas comment est le passage où a eu lieu cet accident, mais s’il est en glace il faut peut-être maintenant le passer en s’assurant sur broches ? Si des personnes ont des infos à ce sujet cela serait bien de mettre un avertissement dans la description de la course.

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La traversée sous les rochers est souvent en glace, la dernière fois j’ai posé 4 broches pour assurer ma cordée (en y croisant des espagnols qui ont manqué faire le grand saut)

L’article stipule que c’est le pghm qui fait cette précision.Cette technique de communication culpabilisante est surprenante de la part du corps le plus vertueux de la gendarmerie, habituellement ces techniques sont employés a d’autres faits, par exemple pour légitimer les faits d’une brigade mobile ayant confondue des personnes manifestant pour que la morale et la justice soit appliquer et casseur.
Aprés il est tout a fait logique que ce corps doit informer sur les dangers et les comportements a risque ,mais information(positif,progressif,éducatif) n’est pas culpabilisation(soumettre,inhiber).

Stigmatiser l’alpiniste lambda imprudent et incompétent, et surtout inconscient puisque non accompagné d’un professionnel est un marronnier cher aux journalistes.
Toutefois, le SIM qui ne manque jamais l’occasion de secouer le cocotier, ne s’y trompe pas, eu égard à cette réaction bienvenue, qui rappelle que les professionnels payent également un lourd tribut à cette même cause.

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Le PGHM dit les faits donc « sans guide » comme il aurait sans doute dit avec guide c’est un constat pas un jugement

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Ben les premiers a stigmatiser,ce sont pour une grande partie les marques et les magasines qui, a grand renfort de matraquage de techniques de com pour les uns et d’images sensationnelles alternées de pub pour les autres véhiculent une vision erronée des activités montagnardes et les transformant ainsi en produits(le trail et ce qu’est devenu le ski de randonnée en est un parfait exemple=du consommable sur fond d’aventure,performance,dévellopement personnel,…etc:smile:,:smile: ).

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Ca me semble ton interprétation, le CR est plutôt factuel
Tu dirais les choses comment ?
Il ne faut pas dire s’il n’y a pas de guide ? seulement qd il y en a un ? Il ne faut rien dire ?

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Ce n’est pas « mon interprétation », mais une interprétation logique a la lecture de l’article. Le fait que cette cordée n’avait pas de guide est mis en avant trois fois;quel est le but de cette com culpabilisante?
-Une premire fois dans le texte d’intro « groupe d’amateurs non encadré par un guide professionnel »
-Une seconde fois dans le titre du second paragraphe « un groupe d’alpinistes amateurs non accompagné » de surcroît écrit en rouge.
-Une troisième fois(écrit en gras)dans ce second paragraphe:« 3 alpinistes amateurs,non accompagnés par un guide professionnel de haute montagne » ou il est clairement stipulait que c’est le pghm qui fait le précision:« précise le pghm de haute savoie »

C’est sur que « sans guide » dans le compte rendu est important?car 1 guide professionnel prend les dispositions nécessaires pour assurer la descente!
Cet endroit est l’endroit le plus exposé de cette course et 1 cordée de 3 c’est toujours dangereux sur la neige à la descente et on doit redoubler de vigilance!
1 faute de cramponnage avec la fatigue et c’est la chute difficile à enrayer!
Surement 1 erreur technique c’est triste!
Le seul moyen de descendre 1 pente exposée voire en glace et à 3 en sécurité est de faire des longueurs
avec broches si on peut! ca peut prendre 1 peu de temps mais c’est plus sur
Après personnellement je préfère descendre le glacier d 'Armancette en skis!
pensée bien sur aux familles endeuillées!

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Relis moi!je dis plus haut qu’il faut bien sur informer,mais pas sur un ton culpabilisant(laissons ça aux communicants de la « macronie » et du libéralisme).Il faut éduquer(les baba de la montagne) et mettre en avant la réalité du milieu(c’est pas une salle de sport méga aseptisé), il faudrait aussi lutter contre les fausses croyances inculquées par les bénéficiants de la société de consommation(pub des marques,mag,film,…)qui n’ont que le désir mortifère de vendre(n’hésitant pas pour cela a modifier la vision du milieu montagnard pour le rendre consommable).
Voila comment je dirai les choses: Nous rappelons au regard de ce drame que la montagne est un milieu ou la mort sanctionne le manque d’expérience(du milieu et technique),cette expérience vient au fil des ans et des courses (de plus en plus techniques en progressant),elle vient aussi dans les clubs auprès d’amateurs avisés, ou au contact de professionnel de la montagne(moyennant finances).Penser a choisir vos courses en fonctions de votre niveau et n’hésiter pas a glaner des infos auprès des professionnelles(qui sont des passionnés avant d’être des marchands),pour peaufiner vos choix.
Le risque 0 n’existe cependant pas.

Sous entends-tu que cet accident est dû à l’inexpérience? Quel fait te permet d’avancer cela? C’est assez incohérent avec le début de ton post.

Très confus en tout cas.

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C’est pas une question de moyens et de cotations, c’est une question de conditions ! On a beaucoup parlé ici des deux jeunes qui sont morts en ski au même endroit (à Noel avec des conditions très moyennes…).

Effectivement,autant pour moi!
je reprends (plus global): nous rappelons que la montagne est un milieu ou la mort sanctionne le manque d’expérience,la surestimation de son niveau,l’excès de confiance(pour ceux qui font une course en dessous de leur niveau),la mauvaise analyse des conditions,…

Pour terminer ce triste débat (presque inutile la sanction est la!)
La seule chose vraie :la montagne est 1 milieu dangereux ou on est pas grand chose!
Bien sur on peut acquérir de l’expérience de multiples façons,mais la montagne est souvent plus forte!
(témoin tous ces récents et tristes accidents avec des professionnels non du à des fautes ou erreurs techniques,mais
à la montagne elle même qui devient plus qu’imprévisible et qui se modifie avec les changements climatiques)
Après ,on le sait tous la passion est plus forte on y retourne mais la vigilance et le choix de la course
est encore plus indispensable ces dernières années!

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