Je m’en doutais un peu.
J’ai surtout dit que le texte de l’article ne correspondait pas à ce qui avait écrit dans le post. N’étant pas plus que toi chercheur en mécanique spécialisé dans les névés, je me suis borné à évoquer le sujet de la température qui différait sensiblement au Ruan. Pour le regel et d’un point de vue thermique, ça semblerait logique qu’une nuit avec un regel de surface ne fasse pas geler l’interface névé rocher, sous entendu sous x m de neige, sous-entendu après que l’ensemble du système ait accumulé de la chaleur pendant des jours. Tout comme l’onde de chaleur des « belles » journée à la sortie de l’hiver mets du temps pour se propager dans la masse.
J’ai en tête, mais je n’ai pas de référence scientifique, que certains gros éboulements tardifs de la fin de l’été, voire de l’automne sous-entendu quand il ne fait plus aussi chaud, seraient (conditionnel) attribués à un phénomène de déphasage avec l’onde thermique mettant des semaines/mois pour se propager dans l’épaisseur pour finalement déstabiliser des couches « profondes » alors qu’il ne fait plus très chaud en surface. Cela ne me choque pas. Tout comme nous avons généralement en France un décalage de qlqs semaines entre la baisse des apports thermiques du soleil et la baisse des températures moyennes : c’est après le solstice d’hiver que les températures moyennes sont les plus basses en moyenne.
Pour le reste, on en revient au même.
S’il fallait sortir des arrêtés d’interdiction pour chaque névé dangereux, pour chaque danger de la montagne, on aurait plus de pancartes que de voitures sur les parkings. S’il faut mettre des arrêtés d’interdiction en fonction des vacances scolaires des différentes zones françaises et étrangères, ça va occuper du monde. En montagne, la prévention et la formation sont bien plus efficace que l’infantilisation par des interdictions.
In fine, le sujet est : est-il préférable « d’interdire » ou de prévenir sous-entendu comme c’est l’usage depuis décennies,