Accès pointe Percée (Aravis) interdit par la voie normale

C’est nouveau ce genre d’interdiction ? Des chutes de pierre et des névés qui glissent c’est fréquent, il vont interdire tous les sommets de 2400 et plus ?

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Je penses qu’ils craignent un scenario à la GR20-cirque de la solitude à un moment de très grande fréquentation par de « simples randonneurs estivaux ».

J’ai fait la Pointe Percée une bonne trentaine de fois dont une fois au mois de janvier.
Je me dis que ce n’est pas elle qui a changé mais plutôt les grimpeurs et les élus :slight_smile:

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Moi je trouve ça très bien, c’est du bon sens : itinéraire très fréquenté avec un risque objectif important, bien identifié, et temporaire. Ça fait suite à des alertes qui se sont bien terminées, et ça évite de s’exposer à un danger qu’on ne découvre qu’une fois qu’il se réalise ou après être passé…
Même avec beaucoup d’expérience ce genre de situation n’est pas toujours évident à prévoir.

Dans le même registre et pour la même cause, suite à secours, l’OHM a émis une alerte sur la voie normale de la République. Pas d’arrêté car le public est différent (se renseigne au refuge ou ohm notamment) et la fréquentation faible, mais ça revient au même…

PS : @Compte.Moderation.Forum @Modo_Forum_FR à placer en multi activités car ça concerne aussi les grimpeurs

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Discussion déplacée.

Oui je pense que le maire avait guère le choix là
On pourrait toujours préférer sur le principe une recommandation ou une alerte à une interdiction. Mais question responsabilité je pense que le maire n’a pas cette possibilité

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Ce serait étonnant que cela ne se produise pas tous les ans en fonction de la neige tombée durant la saison froide. Durant les années chaudes, ça doit probablement juste descendre plus tôt dans la saison. On est en train de redécouvrir qu’il y a de la neige en montagne, que cela fond avec la chaleur et entraine donc des risques & des accidents.

Le risque associé à ce névé « persistant », « suspendu » & « glissant » au dessus de la voie normale aurait par contre probablement toute sa place dans un topo bien fait. Du moins, si le risque associé est significativement plus élevé que partout ailleurs.

Edit : ça fait 15 ans que le risque est indiqué dans un bon topo : Camptocamp.org

En début de saison de randonnée (fin de printemps, début d’été), il faut partir tôt malgré l’orientation car il y a des pentes de neige sur des dalles, elles ne demandent qu’à partir dès que ça se réchauffe.

Cette histoire en dit plus long sur l’évolution de notre société que sur l’évolution de la montagne. En plus, c’est tout de même censé être du T5. On ne serait donc pas dans le risque exceptionnel exposant des pratiquants sans expérience.

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Le topo parle de « fin de printemps/début d’été », je ne crois pas qu’on pense à la quasi mi-juillet quand on parle de cette période. Par ailleurs comme le souligne @Rob.Bonnet.guide , il y a aussi une question de contexte et de public : vacance d’été et public de « randonneurs » peu habitué à tenir compte des conditions objectives sur un itinéraire, ou à se renseigner en amont.

C’est tout de même un itinéraire T5/PD relativement long sur un sommet à 2750 m.

J’ose espérer que les pratiquants de ce type d’itinéraires savent que les conditions du début de l’été peuvent reculer jusqu’au milieu de l’été, voire fin de l’été, fonction de la météo, ou s’avancer. Les conditions priment bien évidement sur la saison.

Quand il y a de la neige, à fortiori sur des dalles, tu dois passer à la montée, et souvent à la descente, quand il fait « froid ». En fonction de l’enneigement, ce n’est donc que du bons sens que de prendre en compte ce risque. Si on te dit que c’est trop mauvais, tu n’y vas pas. Et cela quelle que soit la saison.

Ce risque est manifestement classique et documenté depuis probablement bien plus longtemps que le topo c2c. J’imagine que cela doit faire 50 ans, 1 siècle, ou plus que ça doit être connu.

Le bon topo indique

car il y a des pentes de neige sur des dalles, elles ne demandent qu’à partir dès que ça se réchauffe.

Le pratiquant T5 doit savoir interpréter cela en fonction des conditions d’enneigement et de température.
Que la mairie, voire la préfecture, prenne ceinture bretelles et parachute pour limiter les soucis juridique me semble un autre sujet.

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C’est toujours à double tranchant ce genre raisonnement pour une commune.

  1. On interdit de manière temporaire, cela veut dire qu’à un moment faut lever l’interdiction, on se retrouve vite à avoir des interdictions permanentes…on peut imaginer le même raisonnement sur les dangers d’avalanche en hiver.
  2. Quand on commence à mettre des panneaux d’interdictions de partout, on en arrive à l’effet inverse sur les pratiquants, ç’est à dire pas de panneaux signifie pas de danger…ce qui est encore plus dangereux.
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Oui, je sais bien tout ça, comme je suppose tous les lecteurs de C2C. Seulement, il suffit d’avoir été au moins une fois dans le secteur en haute saison pour se rendre compte de la diversité des profils qui finissent là haut, itinéraire T5 ou pas. J’ai des collègues ou des amis qui ont été au sommet de la Pointe Percée en haute saison, et ils sont tous plus du genre à monter là haut en short et en basket qu’à se renseigner en amont sur les conditions et à rebrousser chemin face à un danger. Quant à être conscient du risque que représente un névé sur des dalles …

Alors oui, on peut digresser des heures sur la légitimité de ce type de personnes à évoluer en autonomie sur ce genre d’itinéraire, mais en attendant ils constituent actuellement une bonne partie du public qui évolue sur cet itinéraire. Donc ça ne me parait pas déconnant de prendre des mesures spécifiques en présence d’un danger manifeste et relativement exceptionnel à cette date.

Rappelons également que ce n’est en rien une interdiction de tout le secteur, l’accès et la descente restant possible par les cheminées.

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A force de crier au loup …

Le défaut de ces arrêtés parapluie est qu’il laisse à penser que l’itinéraire à coté est safe, alors qu’il y a peut être un risque similaire ou un autre risque. Idem qd l’arrêté est levé. Le bilan en matière de sécurité est donc pour le moins à vérifier.

Que l’arrêté d’interdiction serve, ou non, par rapport à de l’information, n’est pas vraiment le sujet. On ne pourra pas dire qu’on a rien fait car on a interdit. A la Bérarde, une des premières question était « mais qu’a fait l’état ».

La Pointe Percée n’a pas changé. Cette banquette décharge probablement tous les ans et c’est connu depuis des décennies. Par contre, nous changeons et les maires ne font que suivre.

Autant l’OHM (Chamonix) est structuré, dispose des ressources, pour gérer en bonne intelligence ces sujets, autant ça m’étonnerait pour une petite commune.

Ce risque n’a rien d’exceptionnel. Il est d’ailleurs indiqué formellement dans les topos.

J’y monte également en short et en basket.

Et à ton avis, le maire n’a pas pris conseil auprès du bureau des guides, du refuge, des services secours en montagne ?
C’est pathétique de déblatérer autant d’anneries avec autant de mépris :face_with_symbols_over_mouth:

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Franchement je pensais que tu y montais en slip/claquette. Du coup je suis déçu.

L’estivalier moyen (pas forcément montagnard), voit une rando ++ sympa, se renseigne vite fait et se dit peut être même « Cool un névé, on pourra faire de la ramasse, et ça rafraichira, aller go »
Donc pour lui c’est plutôt bien cet arrêté, et puis on peut toujours accéder par l’autre côté, donc c’est cool

C’est bien ce que je disais. Ca se rajoute au travail du maire, de l’assistant de mairie, d’un adjoint … Les petites communes n’ont pas les ressources spécifiques pour gérer cela.

Il n’y a donc plus qu’à prendre qlqs centaines d’arrêté tous les ans. Cool.
Si ce n’est pas pour les vacances d’été avec le changement climatique, on le fera pour les ponts du mois de mai. Cool.

Des névés présentant des risques pour « l’estivalier moyen (pas forcément montagnard) », il y en a même dans les Vosges tous les ans. Ca ne m’étonnerait pas que cela soit la première cause d’accident dans les périodes concernées.

L’art et la manière des communications du Refuge de Gramusset, présentant l’ensemble des risques, me semble plus efficace pour s’adresser à des pratiquants sans les infantiliser avec un arrêté d’interdiction.
Par exemple pour le 26 juin, bien avant la prise de l’arrêté :

Un petit tour d’horizon pour vous montrer les conditions, en attendant que la connexion revienne! 🛜

Accès à la Pointe Percée encore bien en neige, prévoir les piolets et crampons. ⛏️Et n’oubliez pas le casque, ça parpine un peu! Itinéraire déconseillé aux randonneurs non équipés, les conditions sont assez exceptionnelles.

L’arête du doigt ☝🏼a été parcourue hier et ce matin. Les retours sont excellents, attention toutefois au retour entre le bas de la voie normale et le refuge à ne pas passer dans les trous cachés par la neige molle, ils peuvent être profonds.

Les voies d’escalades dans la falaise de Gramusset sont globalement sèches (quelques petits névés persistants sur les vires) et l’accès est également bien en neige mais une fois sur le Rocher, tout était ok (avant la pluie de ce soir 😅).

Pour les autres initineraires, même constat: même si ca change vite, il y encore beaucoup de neige, un peu partout. ❄️

Mais promis, la tarte est bonne et nous vous attendons avec impatience!
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Complètement d’accord sur ton dernier message.

Par ailleurs, T5 pour la voie normale de la Pointe Percée, c’est pour flatter l’ego des randonneurs ? 0 pas de grimpe et balisage archi-présent.

Si le gardien de refuge avait la même responsabilité que le maire et le pouvoir de prendre des arrêtés il aurait pris un arrêté.
Chacun son rôle.
D’ailleurs il est bien possible que cet arrêté ait été pris suite à alerte du gardien.