Posté en tant qu’invité par la baltringue:
[quote=« Carduelis carduelis, id: 946595, post:1, topic:93055 »]finalement, à quoi ça sert de:
- tout cataloguer, les sommets, les itinéraires, les hotels-restaurants d’altitude, les équipements, les tarifs, les accès, les arrêtés municipaux, les mais courantes,
- tout coter, les plats, les pentes, les voies, les canyons, les falaises…
- tout decrire, les itineraires, le virage à droite, le virage à gauche, la racine-qu’il-faut-pas-trebucher-dedans…
- tout photographier, le glacier, le sommet, l’hotel-restaurant, la pancarte, le pont, la racine-qu’il-faut-pas-trebucher-dedans…
- tout baliser, le sentier, la sente, l’atoroute, la forêt, le chemin, la tourbière, le glacier…
- tout rationnaliser, une etoile, deux etoiles, à faire, à éviter, à recommender…
tout, partout, tout le temps, toujours plus…
Sérieusement, à quoi ça sert? ça s’arrêtera où?
Avant c’était bien, on prenait une carte, on allait se balader, c’était la surprise et la découverte!
Maintenant déjà que pratiquement tout est pyloné, aplani, aseptisé, desinfecté, sans animaux (ah si, vaches, moutons et patous…), couvert par le réseau, remontéemécaniquisé, faut encore avoir toute l’info de son « expédition » à Chamechaude parce que sinon c’est trop inconscient? On connait même le panorama vu du sommet avant d’avoir commencer la ballade…
Il n’y a plus de rêve, de surprise, d’imprévu, de nouveau… Y’a plus rien (ou presque).
C’est triste.[/quote]
je suis d’accord avec tes interrogations, c’est pour ca que souvent je me fais des randos avec juste une carte ou des grandes voies sans autres renseignements que ceux des ouvreurs. J’ai fait quelques bouses oubliées mémorables comme ça…
mais souvent j’aime bien tout préparer et que tout se déroule sans accrocs aussi. Ayant un niveau d’escalade faible, je peux pas me risquer dans un truc trop dur non plus, d’où le besoin de topo !
en ski de rando je fais la majorité de mes sorties sans topo, je repère les sommets l’été et je me dis : ca doit passer en ski ici.