En Angleterre, les propriétaires terriens étaient maîtres absolus de leur terre et ont longtemps refusé le droit de passage aux randonneurs. Il y a même une rebellion dans les années 30 dans les montagnes des Pennines où des marcheurs se sont pris le droit de faire l’ascension de Kinder Scout qui a abouti à 4 mises en détention. Ce n’est qu’en 2000 que le « Right to Roam » sans compensation financière pour les proprios a été acté officiellement par le Parlement.
A qui les montagnes appartiennent-elles?
Ça dépend… À certains endroits, il n’y a des pâturages au lieu de la forêt que grâce au pâturage. Si ce pâturage cesse, ces alpages se fermeront, menant à une forêt, dont la biodiversité est très différente de celle d’un espace ouvert… On a besoin des deux et, pour le coup, les espèces (végétales notamment) vivant dans ces pâturages ont quand-même besoin de l’Homme…
C’est qui « On » ? Encore l’homme je suppose. Essayons d’imaginer une terre sans homme : Plus de forêt ? Et alors ? Des espèces (de forêt) qui empècheraient les espèces de plaine ou de paturage d’exister ? Et alors ? ça resterait totalement naturel.
Bon, ceci dit, l’homme fait aussi parti de la nature, il y a donc sa place. Le tout est qu’il n’asservice pas la planète pour son bon plaisir.
C’est mal barré.
A la Terre non ?
Encore une fois, comme je l’ai déjà dit, c’est vrai qu’une disparition de l’élevage entrainerait une modification des paysages, écosystèmes et équilibres en place. Mais ce que je dis c’est que nous ne pouvons pas prétendre que ce nouvel équilibre vers lequel tendrait la nature d’elle-même serait moins bien que l’actuel. C’est tout!
Et comme je l’ai aussi déjà dit, il y a de toutes façons les limites biologiques qui préserveraient un étage alpin de type alpage ou « prairie alpine » de la colonisation de la forêt. Alors, où est le problème?!
Bien d’accord aussi avec ça, c’est important de se le rappeler pour ne pas tomber dans l’autre extrême!
A tous ceux qui les aiment, les respectent et respectent aussi les us et coutumes, la culture du lieu où s’élèvent ces merveilleuses cathédrales de la Terre, qu’il s’agisse de drapeaux de prière, de pierres à manis, de croix ou d’autres particularismes locaux.